vendredi 18 novembre 2011

Révélations : le récit détaillé de l'embuscade en Afghanistan

Des forces françaises patrouillent mardi dans le secteur de Kapisa. Crédits photo : AFP

Isabelle Lasserre
22/08/2008 - Le figaro
«Le Figaro» a pu reconstituer la chronologie minute par minute de l'attaque dans laquelle dix militaires français ont péri le 18 août en Afghanistan.

Grâce à des informations obtenues auprès de plusieurs sources très proches du dossier, Le Figaro est en mesure de reconstituer en détail l'embuscade lancée par les insurgés afghans contre une patrouille de reconnaissance, qui a coûté la vie à dix soldats français le 18 août.

Cette chronologie minute par minute invalide les témoignages recueillis à Kaboul auprès de certains soldats blessés, que Le Monde avait publiés dans son édition datée de jeudi. Selon ces premiers témoignages, le nombre élevé de victimes de l'embuscade menée par les talibans contre la patrouille française s'expliquerait en partie par la lenteur de la réaction du commandement et par des ratés dans la coordination. Toujours selon Le Monde, l'unité partie reconnaître à pied le col de Saroubli serait restée quatre heures sous le feu ennemi sans renfort. Elle aurait, de surcroît, manqué de munitions. Quant aux avions de l'Otan venus en renfort, ils auraient manqué leur cible et touché des soldats français.

L'Otan a catégoriquement démenti jeudi les informations faisant état de tirs fratricides, estimant qu'elles étaient «totalement infondées». Quant à la rapidité de réaction, elle n'est pas en doute non plus. De nombreux éléments de renforts ont été envoyés sur place très vite, 25 minutes, pour les premiers, après le début de l'attaque. Mais il leur fallait le temps d'arriver, et de progresser sur un terrain accidenté et peu sûr.

Si l'arrière de la colonne n'a pas pu porter secours aux éléments avancés partis à pied reconnaître le col, ce n'est pas en raison d'une défaillance des troupes françaises, mais parce que les talibans ont coupé la patrouille en deux. Ils ont d'abord attaqué les 22 militaires qui évoluaient à pied sur la crête. Puis ils les ont encerclés et ont immédiatement frappé la section arrière, pour empêcher qu'elle puisse porter secours à l'avant. Les talibans ont aussi délibérément visé l'adjoint du chef de section et le radio, les premiers à être tombés sous les tirs de leurs snipers. Ce qui explique pourquoi les communications ont été coupées. L'embuscade avait été très bien préparée. Les assaillants bénéficiaient manifestement de renseignements d'une grande précision concernant la patrouille française, son itinéraire et le nombre de forces engagées.

Depuis que la France a pris le commandement de la région centre, le 5 août, plusieurs patrouilles avaient effectué des missions de reconnaissance et de renseignement dans le secteur, qui se trouve dans les vallées d'Uzbin et de Tizin. Les talibans se faisaient plutôt rares dans la région. Les forces italiennes, qui avaient précédemment commandé la région, n'avaient pas rencontré de problèmes. Même si, selon plusieurs témoignages, elles ne s'étaient guère aventurées hors de leur camp. Quoi qu'il en soit, en cette mi-août torride, «la situation est calme», rapportaient les militaires sur place. Il y avait bien eu quelques «menaces d'attaques», non suivies d'effet. Jusqu'au 18 août.

Voici le déroulé des faits, tel que nous avons pu le reconstituer :

Le 18 août au matin, deux sections françaises d'élite, du 8e RPIMa et du régiment de marche du Tchad, font route vers la vallée d'Uzbin avec deux sections de l'armée afghane et des éléments des forces spéciales américaines. Ces dernières concentrent leur attention sur la présence des talibans en Afghanistan. Quant aux forces armées afghanes, elles sont formées depuis plusieurs années par des instructeurs français. La zone patrouillée se trouve au nord-est de Surobi, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Kaboul. Soit environ 45 minutes, par la route.

13 h 30 : Les fantassins du 8e RPIMa partent reconnaître à pied un col qui culmine à 2 000 mètres, sur une route en lacet s'étirant sur 4 à 5 kilomètres. L'ambiance est suffocante, il fait plus de 30 degrés. Les fantassins sont ralentis par la poussière orange qui s'infiltre partout et par la lourdeur de leurs gilets pare-balles.

15 h 30 : La section à pied est attaquée à l'arme légère et au lance-roquettes par des insurgés. Plusieurs militaires sont blessés. Après avoir encerclé l'avant-garde de la section, les talibans, qui sont environ une centaine, attaquent l'arrière de la colonne, avant de l'encercler. Les combats sont intenses. Le régiment de marche du Tchad (RMT) placé en appui, est à son tour encerclé. Le piège s'est refermé.

15 h 52 : La patrouille alerte la base.

15 h 55 : La section de réaction rapide est envoyée en renfort. Elle arrive sur place une heure plus tard.

16 h 30 : Une nouvelle section est envoyée en renfort de la base Tora. Elle est équipée de mortiers de 81 mm.

16 h 50 : Des avions de combat, guidés par les soldats américains au sol, arrivent. Les F 15 s'abstiennent de tirer, par crainte de commettre des dégâts collatéraux, les insurgés et les forces alliées étant trop imbriqués.

17 h 50 : Deux hélicoptères américains tentent d'évacuer les blessés, mais ne peuvent pas se poser. Les tirs sont trop nourris. Toute la zone est à feu et à sang.

17 h 58 : Deux hélicoptères français Caracals décollent vers la zone de combat pour tenter d'apporter un appui aux troupes au sol.

18 h 15 : Les hélicoptères déposent un médecin et dix commandos. Le bataillon français de Kaboul engage trois sections d'infanterie, dont l'une est héliportée à proximité, sur la base Tora.

18 h 25 : Les mortiers de 81 mm arrivés en renfort ouvrent le feu.

Vers 20 heures, les hélicoptères Caracals réussissent à évacuer plusieurs blessés.

Jusqu'à 21 h 30, les insurgés continuent leurs attaques contre la patrouille. Ils sont bien équipés et semblent bénéficier d'énormes réserves de munitions.

À 21 h 30, le feu se calme. Des groupes d'infanterie se dirigent dans la vallée d'Uzbin pour reprendre le contrôle de la zone. Leur travail est compliqué par la tombée de la nuit. Quelques blessés sont évacués.

À partir de 23 heures, des munitions sont acheminées sur les lieux pour aider les forces françaises à répliquer aux insurgés. Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent jusque tard dans la nuit. Mais les hommes peinent. L'obscurité est totale. L'ensemble des corps ne sera retrouvé que le matin.

À 4 heures, le 19 août, un véhicule de transport blindé participant aux évacuations tombe dans un ravin à cause d'un effondrement de terrain. Un soldat français est tué et trois autres sont blessés. L'évacuation des blessés se poursuit toute la nuit.

À 9 heures, les insurgés attaquent à nouveau au mortier les unités françaises. Mais cette fois brièvement et sans faire de blessés.

Pendant toute la durée des combats, les drones de combat Predator de l'Otan ont surveillé les alentours pour prévenir l'arrivée éventuelle de renforts talibans. Deux avions tueurs de chars A 10 Thunderbolt ont ouvert le feu : ils ont tiré 1 340 coups en 30 minutes. Les unités françaises ont aussi bénéficié du soutien rapproché aérien des avions américains, qui ont été guidés par les forces spéciales américaines.

Bilan de l'embuscade : 10 morts français au combat et 21 blessés. Les talibans auraient perdu 39 ou 40 hommes, dont un de leurs chefs. L'armée afghane déplore deux blessés. Un interprète afghan a aussi été tué.
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Les renforts ont-ils tardé? Y a-t-il eu des tirs fratricides? Les soldats sont-ils trop jeunes? Suffisamment entraînés? Les réponses à sept questions, quelques jours après la mort de dix soldats français en Afghanistan.
JEAN-DOMINIQUE MERCHET et JEAN-PIERRE PERRIN
QUOTIDIEN : vendredi 22 août 2008
Hélicoptère de l'armée française à Kaboul. (AFP)

Quatre jours après l’embuscade meurtrière dans laquelle est tombée l’armée française en Afghanistan, l’état-major des armées essaie toujours de reconstituer le déroulement exact des faits qui ont abouti à la mort de dix soldats. Si les informations précises remontent lentement du théâtre des opérations, c’est que la priorité a été donnée au sort des victimes puis… à la visite impromptue du président de la République. Le débriefing était en cours. Voici les éléments que nous avons déjà pu recueillir.

1. Comment s’est déroulée l’embuscade ?



Lundi, une colonne d’une centaine d’hommes quitte la base opérationnelle avancée (FOB) de Tora, dans la bourgade de Saroubi, située sur l’une des routes qui relie Kaboul au Pakistan. Il s’agit de reconnaître la vallée d’Uzbin, au-delà du 35e parallèle. Depuis qu’ils ont relevé le contingent italien, début août, les militaires français ne sont pas remontés aussi loin dans cette vallée orientée nord-sud. En tête de la colonne, une section du 8e RPIMa - le «8» -, à bord de quatre véhicules de l’avant blindé (VAB). Derrière, des hommes de l’armée nationale afghane et une section du régiment de marche du Tchad (RMT), également sur VAB. Quelques forces spéciales américaines, chargées de l’appui aérien, les accompagnent.

A l’approche d’un col, sur une piste escarpée à environ 2 000 mètres d’altitude, la section Carmin 2 débarque des véhicules - qui restent en appui à l’arrière, avec leur mitrailleuse - pour aller reconnaître les lieux. A 15 h 45 (et non 13 h 30, comme indiqué précédemment), ils sont pris sous le feu d’un groupe ennemi de 30 à 50 hommes, dont des éléments installés dans les maisons d’un hameau. Les premiers paras français tombent, en particulier le radio, l’adjoint du chef de section et l’interprète afghan. L’adjudant qui les commande est blessé au bras et récupère la radio. Le contact radio est repris au terme d’un gros quart d’heure.

Le dispositif est désorganisé, les hommes ripostent avec leur arme individuelle et cherchent des abris pour se protéger des tirs, précis, de l’adversaire. Celui-ci s’en prend également au reste de la colonne sur la route. Un VAB est touché par des tirs, vraisemblablement une roquette RPG, sans faire de victime. Neuf Français sont tués et dix-huit blessés pendant les quatre premières heures. Un légionnaire, qui sert comme infirmier, est tué alors qu’il porte secours aux blessés. Après les premiers affrontements, très violents, des combats sporadiques vont se poursuivre pendant plusieurs heures. La priorité était de dégager la section prise sous le feu de l’ennemi. Les talibans auraient reçu des renforts, atteignant jusqu’à une centaine d’hommes.

Selon nos informations, le bataillon français n’a pas demandé de reconnaissance aérienne avant d’engager la colonne dans la vallée. Si la France ne dispose d’aucun drone en Afghanistan, elle maintient deux hélicoptères à Kaboul, en l’occurrence deux EC-725 Caracal de l’armée de l’air. Ceux-ci n’ont reçu aucune demande de la part du commandement français pour éclairer l’itinéraire. Arrivés sur place depuis avril, ils avaient pourtant déjà rempli des missions de ce type pour les Italiens, déployés précédemment dans le secteur.

2. Quelle est l’importance stratégique de cette route ?

Peu fréquentée parce que peu sûre et très accidentée, la route en lacets où a eu lieu l’embuscade relie le district de Saroubi, dans la région de Kaboul, où les Français sont déployés depuis six ans, à celui de Tagab, dans la province voisine de Kapissa, où s’installe le nouveau contingent français de 700 hommes envoyé en Afghanistan. C’est une zone stratégique dominant la plaine de Chomali et la base aérienne de Bagram, la principale du dispositif de l’Otan en Afghanistan. Cette région, le Kohistan - le pays des montagnes en farsi - mène au Panshir, fief du défunt commandant Massoud. La province de Kapissa est peuplée en majorité de Pachtouns, l’ethnie majoritaire du pays (38 %), dont les talibans sont issus.

3. Les renforts ont-ils tardé ?



Dix minutes après le début de l’accrochage, une section en alerte sur la base de Saroubi est dépêchée en renfort. Elle arrive sur les lieux, distants de plus de dix kilomètres, une heure plus tard. Une autre section, équipée de mortiers, la suit, puis une compagnie (environ 150 hommes) arrivera plus tard de Kaboul. Ils participeront essentiellement au «ratissage» nocturne de la zone, afin de regrouper les éléments français et permettre leur exfiltration. Par ailleurs, les artilleurs français vont tirer 42 coups de mortier de 120 mm sur les talibans. Les contrôleurs aériens américains qui accompagnent la colonne appellent aussitôt l’aviation à l’aide. Deux F-15 de l’US Air Force sont en alerte dans le ciel à ce moment-là. Toutefois, ils ne peuvent faire usage de leurs bombes guidées à cause de la trop grande imbrication des forces amies et ennemies. Deux avions d’attaque A-10, armés d’un puissant canon de 30 mm, décollent alors de la base voisine de Bagram. Ils interviennent contre les talibans à 16 h 50, soit une heure après le début de l’embuscade.

D’autres appuis aériens seront fournis par des hélicoptères de combat Kiowa et, dans la nuit, par un gunship C-130 américain. Les deux hélicoptères français Caracal de l’armée de l’air sont utilisés pour l’évacuation des blessés, l’envoi de renforts et de munitions.

4. Y a-t-il eu des tirs fratricides ?



L’accusation est portée par un blessé français, cité par le Monde. A l’état-major des armées, deux sources très proches du dossier assurent ne pas disposer «d’éléments» allant dans ce sens. L’armée américaine comme l’Otan affirment la même chose. Toutefois, l’imbrication des paras du 8e RPIMa et des talibans était telle - se mesurant en dizaines de mètres - qu’il n’est pas totalement exclu que des éclats de munitions ou de pierres provenant de tirs amis aient pu toucher des soldats français. Plusieurs milliers d’obus d’aviation ont été tirés au cours des combats et les tirs fratricides sont malheureusement un grand classique de toute bataille.

5. Les soldats sont-ils bien entraînés ? Sont-ils trop jeunes ?



Les militaires du rang sont en général des hommes jeunes. Les hommes de la section avaient environ 20 ans et étaient commandés par des sous-officiers de moins de 30 ans. Il n’y a là rien d’extraordinaire. Les paras du «8» sont considérés comme appartenant à une troupe d’élite. La sélection et la formation y sont rigoureuses, effectuées par des cadres qui ont une longue expérience des opérations extérieures. La formation de base dure six mois, puis les hommes se préparent à partir en mission. Le «8» s’est entraîné et préparé pendant près d’un semestre avant de partir en Afghanistan. Les hommes engagés là-bas ont tous au moins un an de service.

Pour beaucoup, cependant, c’était leur première opération. Là encore, il ne faut pas en tirer des conclusions trop rapides. Rien ne prépare mieux à la guerre que la guerre elle-même. C’est la première fois qu’ils la rencontraient. Il n’en aurait pas été autrement s’ils avaient effectué auparavant quelques séjours plus paisibles au Sud-Liban, au Kosovo ou même en Afghanistan.

6. Que sait-on des assaillants ?



La guérilla afghane a ses règles : un groupe ne lance jamais une attaque - jadis contre les Soviétiques ou aujourd’hui contre l’Otan - s’il n’est pas de la région ou s’il n’a pas négocié avec les chefs locaux, aussi bien politiques que religieux, qui auront à subir les représailles. En ces terres pachtounes, les talibans ont des appuis mais la région fut et reste avant tout une place forte du Hezb-e islami, le groupe fondamentaliste de Gulbuddin Hekmatyar, seigneur de guerre qui mena la lutte contre l’armée soviétique, combattit un moment les talibans, puis s’allia avec eux après 2002 et son départ d’Iran, où il s’était réfugié en 1998.

Tout rapproche le Hezb-e islami des talibans, le fondamentalisme religieux comme les liens avec l’ISI, les services secrets pakistanais, qui sont, pour ce groupe, encore plus étroits et plus anciens. Cela fait trente ans que les hommes d’Hekmatyar font la guerre. Même s’ils ne sont plus très nombreux, ils ont l’expérience et ils ont du matériel.

7. L’équipement est-il adapté ?



Des soldats engagés dans l’embuscade se seraient plaints d’avoir été à cours de munitions. C’est possible, car ils avaient sans doute laissé une partie de leur équipement à bord des véhicules. Qui plus est, dans l’action, seules des troupes qui ont déjà connu le feu à plusieurs reprises sont réellement capables d’appliquer la règle essentielle qui est d’économiser ses munitions. La dotation d’un soldat est de six chargeurs de 25 cartouches, soit 150 coups. A l’entraînement, c’est énorme. A la guerre, quasiment rien.

Pour le reste, le choix fait par l’état-major a été d’envoyer des troupes d’infanterie légère en Afghanistan. C’est une tradition bien enracinée dans l’armée française, qui est de privilégier le para «souple, félin, manœuvrier» face aux moyens plus lourds. Les militaires français sont équipés aussi bien que peuvent l’être de telles troupes. Le blindage des véhicules a été renforcé, même s’ils restent encore très vulnérables. Ainsi, le plancher des chars légers AMX-10 RC ne résisterait pas à l’explosion d’une mine. Des équipements de brouillage des engins explosifs improvisés ont été installés, après avoir été prélevés auprès du contingent français au Liban. Les hommes sont tous équipés de gilets pare-balles et de casques lourds performants. En revanche, leurs effets personnels (chaussures, sac à dos, couchage, etc.) sont souvent acquis à leurs frais, ceux en dotation n’étant pas de très bonne qualité.

Mais l’infanterie légère reste l’infanterie légère. Le soldat qui sert la mitrailleuse du VAB le fait sans protection. On débarque pour reconnaître à pied un site dangereux, là où des blindés se risqueraient sous la protection de leur blindage. Il manque de moyens d’appui, comme des canons. Pire, une reconnaissance aérienne de l’itinéraire aurait sans doute permis de voir le piège tendu.

A la demande expresse du chef de l’Etat, l’état-major va devoir tirer les enseignements de cette embuscade et sans doute revoir une partie de ses procédures.

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selon la journaliste de France Info il n'y aurait pas eu besoin de faire des reconnaissances en hélicoptère avant l'opération en suivant le code de procédure. Elles ne doivent avoir lieu que si avant l'opération de reconnaissance des informations militaires ont averti d'un risque d'attaque ou si les opérations sont des opérations d'attaqe à proprement parler. Ce qui n'était pas le cas dans la situation.

Les troupesfrançaises avaient seulement dépassé la zone de reconnaissance qu'ils avaient faite la veille en visitant un village pour questionner les habitants. Ils ont dépassé le village qu'ils avaent visité la veile et c'est en se dirigeant vers le col qu'ils ont reçu l'ordre de descendre pour faire la reconnaissance. C'est à ce moment,,vers 18H15, que les Talibans ort attaqué. Un héliocptère américain est arrivé pour tirer sur les assaillants mais ils ont essuyé des tis de requêtes et dans la confusion ils ont pu laisser éclater des impacts sur les soldats de la coalition. Ils sont alors repartis. Et quelques minutes plus tard deux hélicoptères français sont venus chercher les blessés. Tard dans la nuit, vers 2 H l'opération de sauvetage était terminée. Et c'est en retournant vers la base que le blindé s'est retourné das un ravin vers 4H du matin dans la nut noire. C'est pouquoi le bilan est aussi lourd : 21 décès dont 10 français du RPIMA du Tchad à Castres.
Publié le 22.08.08 sur romandie blog

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