dimanche 27 novembre 2011

New Delhi frappée par plusieurs explosions

AP - samedi 13 septembre 2008

NEW DELHI - New Delhi a été frappée samedi par sept explosions contre des marchés de la capitale indienne, faisant au moins huit morts et 61 blessés, a-t-on appris auprès du maire.

La chaîne locale CNN-IBN a rapporté qu'un groupe islamiste avait revendiqué la responsabilité de ces attaques. "Au nom d'Allah, les Moudjahidines indiens ont encore une fois frappé", indique le message reçu par courriel peu avant les explosions.

Les Moudjahidines indiens s'étaient fait connaître en mai en revendiquant une série d'attentats à Jaipur, qui avaient fait 61 morts. Le mouvement a également revendiqué la responsabilité des attaques qui ont fait 45 morts fin juillet dans l'Etat du Gujarat.

Le maire de New Delhi Arti Mehra a affirmé que sept explosions avaient retenti samedi soir. Les autorités enquêtaient sur le nombre exact de déflagrations. AP

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NEW DELHI (AFP) - Au moins 18 personnes ont été tuées samedi dans cinq attentats à la bombe quasi-simultanés dans plusieurs quartiers commerçants de la capitale indienne New Delhi, des actions revendiquées par un groupe islamiste indien déjà responsable d'attentats en juillet."C'est l'oeuvre des ennemis de la Nation", a fustigé le ministre de l'Intérieur indien, Shivraj Patil, dressant un bilan de 18 morts et de dizaines de blessés.

"Il y a eu cinq explosions", a précisé le porte-parole de la police de la capitale, Rajan Bhagat. Des télévisions font état de 20 tués et de 70 personnes hospitalisées.

Toutes les explosions criminelles sont survenues en l'espace de 45 minutes, à partir de 18H30 (13H00 GMT), a dit le ministre à la presse.

"Le fait qu'elles ont eu lieu dans des quartiers commerçants bondés le samedi soir, est une preuve des intentions diaboliques de ses responsables afin de faire le maximum de victimes et de dégâts", a-t-il dénoncé.

Le groupe des Moudjahidine indiens a revendiqué dans un courrier électronique ces attentats, selon l'agence officielle Press Trust of India. "Au nom d'Allah, les Moudjahidine indiens ont frappé de nouveau", d'après ce message diffusé par la télévision NDTV.

Cette cellule islamiste indienne avait également revendiqué la série d'attentats à la bombe en juillet à Ahmedabad, dans l'ouest de l'Inde, qui avaient fait 45 morts.

La télévision montrait des blessés ensanglantés gisant à terre et des sauveteurs les évacuant au milieu de carcasses de véhicules déchiquetés.

Deux de ces explosions ont secoué le coeur de New Delhi, Connaught Place, une majestueuse place circulaire composée de deux anneaux couverts d'arcades aux centaines de commerces.

Là, deux autres engins explosifs ont été mis au jour et désamorcés à temps, selon la police.

Un autre quartier commerçant, également prisé des touristes et des résidents étrangers, Greater Kailash a été frappé par deux déflagrations et la police cherchait des survivants dans un amas de motocyclettes et de vitres brisées de magasins et de véhicules.

"J'étais sorti pour boire un thé, lorsque tout est devenu noir devant moi", a raconté un agent de sécurité, Gulab Singh. "Et puis, tout le monde s'est mis à courir", a-t-il dit.

D'après un expert en explosifs, les bombes étaient bourrées de billes en acier "pour faire le plus de mal possible".

"Nous relèverons à tout prix le défi que posent le terrorisme et le communautarisme", s'est engagé le Premier ministre Manmohan Singh, dont le pays d'1,1 milliard d'habitants compte 80% d'hindous et 14% de musulmans.

La présidente de la République, Pratibha Patil, a dénoncé "un acte de violences insensé" et appelé ses concitoyens au calme. C'est un "acte lâche", a fustigé la présidente du parti du Congrès au pouvoir, Sonia Gandhi, tandis que le chef du parti d'opposition nationaliste hindou (BJP), V.K. Malhotra, a jugé que l'Inde était "comme en guerre".

"Nous avons la force de faire face à cela", a lancé le maire de New Delhi, Aarti Mehra.

Depuis trois ans, l'Inde est frappée environ tous les trois mois par un attentat.

Les plus meurtriers sont ceux des trains et des gares de Bombay (ouest) en juillet 2006, avec 186 morts.

A New Delhi, trois attentats attribués à des groupes islamistes soutenus par le Pakistan avaient fait 66 morts en octobre 2005. En décembre 2001, un attentat contre le Parlement fédéral indien, également mis sur le compte d'islamistes liés au Pakistan, avait tué 14 personnes.

Islamabad nie systématiquement toute implication.

Mais depuis les attentats de juillet dans l'ouest de l'Inde, des responsables indiens et étrangers reconnaissent que l'Inde est maintenant la cible de groupes islamistes locaux et non plus seulement d'organisations venues du Pakistan ou du Bangladesh voisins.

Comme lors de chaque attentat, les grandes villes indiennes ont été placées en état d'alerte.

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