samedi 30 juin 2012

Des armes de guerre utilisées contre les gendarmes en Guyanne

Alors que la jalousie maladive de Valérie Trieweiler l'a poussé à écrire un encouragement à l'adversaire politique de l'ex compagne de son amant de président de la République qui la soutenait, voilà comment la fondation Danièle Mitterrand est reléguée au second plan par celle-là même qui s'arroge le droit de prendre son identité et son image médiatique.

Soit mais il ne suffit pas de dire que l'on copie quelqu'un pour prendre réellement sa place ! Les mots ne remplaceront jamais les actes !

Valérie Trierweiler du haut de ses talons de 10 cm bas pavé élyséen au lieu d'aller sur le terrain comme le faisait la défunte ex-première dame socialiste (ce qui n'est pas le cas de l'imitation)

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En Guyane, les deux militaires français ont été tués avec des fusils d'assaut

Par LEXPRESS.fr, publié le 29/06/2012 à 18:00, mis à jour le 30/06/2012 à 08:05
En Guyane, les deux militaires français ont été tués avec des fusils d'assaut
GUYANE - Stéphane Moralia (g) et Sébastien Pissot, les deux militaires français tués en Guyane le 27 juin 2012, auraient été abattus avec des fusils d'assaut.
afp.com

Les armes utilisées pour tuer Stéphane Moralia et Sébastien Pissot ont été des armes de gros calibre, des armes de guerre, révèlent les examens balistiques. 

Les deux militaires décédés mercredi en Guyane lors d'une embuscade dans le secteur de Dorlin (commune de Maripasoula), dans le cadre de la lutte contre l'activité aurifère illégale, ont été tués avec "des fusils d'assaut", a indiqué vendredi 29 juin à l'AFP le procureur de la République, joint par téléphone. 
Par ailleurs, le procureur, Ivan Auriel, a précisé dans un communiqué que les examens réalisés jeudi à l'hôpital de Cayenne avaient révélé que l'un deux avait été "blessé mortellement par un projectile de calibre 5.56" et le second par un projectile "pouvant être de calibre 7.62". Les armes utilisées ont été "des armes de gros calibre, des armes de guerre", a affirmé pour sa part Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, à l'AFP. 
Les examens pratiqués "par deux médecins légistes, assistés d'un expert en balistique" ont établi que "l'adjudant Stéphane Moralia a été blessé mortellement par un projectile de calibre 5.56 qui l'a atteint au niveau du thorax", précise le procureur dans son communiqué. 
Les corps restitués aux familles
"Le caporal-chef Sébastien Pissot a été blessé mortellement par un projectile pouvant être, sous réserve d'analyses complémentaires, de calibre 7.62 qui l'a atteint au niveau du thorax", a-t-il poursuivi. Au terme des examens médicaux, les corps ont été restitués aux familles, a précisé le procureur. 
Les constatations médicales "vont dans le sens de la volonté d'homicide des assaillants et de la procédure de meurtres en bande organisée et tentatives de meurtre en bande organisée", a ajouté le parquet. 
Affirmant la "volonté de la justice de mettre tous les moyens à sa disposition" pour identifier et interpeller les agresseurs, le parquet de Cayenne s'est dessaisi au profit de la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France (Martinique). 
Par ailleurs, les deux gendarmes blessés par balles mercredi, l'un à l'abdomen, l'autre à un bras, tous deux hospitalisés à Cayenne, étaient toujours vendredi midi en attente d'une évacuation sanitaire. 
Les deux militaires ont été tués et les deux gendarmes grièvement blessés lors d'une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane, un épisode d'une violence inédite dans la région. 


source :   http://www.lexpress.fr/actualite/societe/en-guyane-les-deux-militaires-francais-ont-ete-tues-avec-des-fusils-d-assaut_1132679.html
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Attaque de militaires en Guyane: "Nous savons qui a fait cela"

Par , publié le 28/06/2012 à 15:52, mis à jour à 17:09
Attaque de militaires en Guyane: "Nous savons qui a fait cela"
DORLIN (GUYANE) - Deux militaires ont été tués et deux soldats blessés dans une embuscade tendue par des orpailleurs clandestins en Guyane.
DR

Deux militaires ont été tués et deux soldats grièvement blessés dans une opération contre les chercheurs d'or clandestins en Guyane. Décryptage avec le Commandant de gendarmerie Jean-Charles Metras, qui fut longtemps en poste sur place et qui fait partie des renforts annoncés. 

Un groupe de militaires et de gendarmes est tombé dans une embuscade ce jeudi, dans la région de Dorlin, en Guyane, alors qu'ils intervenaient dans le cadre d'une opération pour démanteler un réseau de chasseurs d'or clandestins. Un caporal-chef et un adjudant du 9e RIMa (Régiment d'infanterie de marine) ont été tués et deux gendarmes grièvement blessés. De telles attaques sont-elles fréquentes?
Les gendarmes et les militaires qui luttent contre les orpailleurs clandestins sont régulièrement pris pour cible. Nous essuyons régulièrement des tirs - généralement d'intimidation -, des passages en force sur les routes et des attaques en tout genre. L'an dernier, un gendarme a reçu une balle dans la colonne vertébrale, il est resté paraplégique. L'année précédente, un soldat s'est noyé après avoir été percuté par une pirogue. Les garimpeiros [ndlr, le surnom des chercheurs d'or clandestins] sont bien armés: fusils de chasse, revolvers... Plus rarement des armes de guerre. Mais il est vrai qu'une attaque de cette ampleur est extrêmement rare. Celui qui a fait cela est bien connu de nos services, il est actuellement activement recherché. Il s'agit d'un déséquilibré prêt à tout. Dans l'immédiat, on concentre tous nos efforts sur son interpellation. 


Trois heures avant l'attaque, un hélicoptère a essuyé de nombreux tirs de balle dans la même zone. L'opération n'était-elle pas trop risquée?
On ne va pas rentrer dans la logique des garimpeiros qui tentent par ces tirs d'empêcher les opérations militaires. Le dispositif "Harpie", qui vise à lutter contre le trafic d'or illégal, consiste justement à reprendre la maîtrise de ces territoires. Et pour y parvenir nous devons multiplier les opérations sur place. Pour déloger les garimpeiros, nous revenons le plus fréquemment possible afin de détruire les outils logistiques et multiplier les interpellations. Nous menons aussi des reconduites à la frontière car l'immense majorité d'entre eux sont des clandestins brésiliens. C'est une stratégie de dissuasion qui ne peut se faire efficacement que sur le terrain. 
Est-ce que la zone de Dorlin où a eu lieu l'attaque est une zone de non-droit?

Le terme "zone de non droit" est un peu fort car des opérations militaires y sont régulièrement menées. Mais il est vrai que la région de Dorlin est très difficile d'accès. On est au coeur de la forêt primaire: pour y accéder, il faut soit venir à pied, soit se faire déposer en hélicoptère. En ce moment, on ne peut même pas venir en pirogue. La surveillance de la zone s'avère donc très difficile.  
Où en est la lutte contre le trafic illégal d'or en Guyane?
Depuis la mise en place du dispositif Harpie, en 2008, d'importants moyens ont été déployés pour lutter contre ce trafic en Guyane. En plus des opérations ciblées, 200 gendarmes et 300 militaires contrôlent en permanence les points d'accès sur le territoire. Nous avons réussi à récupérer la quasi-totalité du parc amazonien Guyane, une vaste zone dans la forêt amazonienne, mais les garimpeiros se déplacent vers des régions toujours plus reculées, comme Dorlin.  
 

Quelques chiffres...

Aujourd'hui entre 5000 et 10 000 personnes exploitent clandestinement l'or en Guyane.  
On estime qu'ils sortent entre 6 et 10 tonnes d'or du territoire illégalement. A titre de comparaison, seul 2 à 3 tonnes d'or sont exportées chaque année. 
L'an dernier, environ 1500 garimpeiros ont été reconduits à la frontière après avoir été arrêtés dans la forêt.  
 
source :  http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attaque-de-militaires-en-guyanne-nous-savons-qui-a-fait-cela_1131939.html

jeudi 21 juin 2012

La mère de Manuel Valls victime d'une escroquerie

La mère de Manuel Valls victime d’une escroquerie


La mère du nouveau ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, n'est pas à l'abri d'une escroquerie. Le Parisien rapporte ce jeudi qu’elle a été victime d’un vol de carte bancaire. Les malfaiteurs présumés, deux hommes et deux femmes, seront jugés lundi à Paris. La justice les soupçonne d’avoir repéré le code de la carte bleue et d’avoir profité d’un moment d’inattention pour la dérober. Ils ont ensuite effectué plusieurs retraits, loué des Vélib’ et acheté des tickets de métro. L’arnaque avoisinerait les 2 000 euros.
D’autres victimes seraient à déplorer. Les malfaiteurs présumés étaient déjà incarcérés au moment où les enquêteurs les recherchaient. Les quatre suspects purgent une peine de prison pour des faits similaires.
Mercredi, après la fin de la prise d’otage à Toulouse, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a salué mercredi « le professionnalisme » des forces de l'ordre et le « sang-froid » des employés retenus sept heures en otage par un forcené dans une agence bancaire. Le forcené, un jeune homme âgé de 26 ans, a été arrêté hier après-midi  par le GIPN, après son braquage raté*.
source :  http://www.elle.fr/Societe/News/La-mere-de-Manuel-Valls-victime-d-une-escroquerie-2092458

* voir l'entrée d'hier à propos de la prise d'otages

mercredi 20 juin 2012

La chanteuse pakistanaise Ghazala Javed assassinée

Ghazala Javed avait 24 ans. Cette chanteuse  pakistanaise, qui avait reçu de nombreuses menaces islamistes, a été assassinée  lundi soir dans le nord-ouest du pays, a annoncé la police hier. Le drame s’est  passé lorsque la jeune femme sortait d'un salon de beauté : elle a reçu six  balles dans le corps. Son père, qui l’accompagnait, a quant à lui été abattu  d’une balle dans la tête. « Deux hommes sur une moto les ont criblés de balles  avant de s'enfuir, les abandonnant dans une mare de sang », a déclaré à l'AFP un  haut responsable de la police de la ville, Dilawar Bangash. « Nous avons lancé  une enquête. Ce meurtre semble avoir été motivé par une dispute personnelle »,  a-t-il ajouté.
Elle avait demandé le divorce
Ce meurtre, une vengeance familiale ? Ghazala  Javed avait épousé l’homme d’affaires Jahangir Khan en 2010. Quelque temps plus  tard, la chanteuse avait entamé une procédure de divorce après avoir découvert  que son mari avait une autre femme. D’après la famille de Ghazala Javed, l’homme aurait également tenté d’empêcher cette dernière de chanter et de poursuivre sa  carrière. Très populaire au Pakistan, la jeune femme a en effet enregistré plus  d'une vingtaine d'albums de chansons en pachtoune.Mais cette demande de divorce avait été  d’autant plus décriée par les extrémistes religieux de son pays que ces  procédures sont extrêmement rares dans la société musulmane très conservatrice  du nord-ouest pakistanais. En effet, la loi islamique autorise un homme à avoir  jusqu'à quatre femmes à la fois.
source ;  http://www.elle.fr/Societe/News/La-chanteuse-pakistanaise-Ghazala-Javed-assassinee-2091542
La chanteuse pakistanaise Ghazala Javed assassinee

Valérie Trierweiler fait virer une commandante


Une commandante virée par Trierweiler?

lefigaro.fr Mis à jour | publié Réactions (68)

Une policière du Groupe de sécurité de la présidence de la République aurait été remerciée après avoir commis une maladresse envers Valérie Trierweiler, raconte L'Express.

La première dame lui reprocherait notamment d'avoir égaré ses affaires et celles de François Hollande le 29 avril dernier, à Bercy, lors d'un meeting.

 "Hasard ou coïncidence, cette policière ne fait plus partie des effectifs chargés de la sécurité du couple présidentiel. Elle est la seule de tous les gardes du corps ayant officié pendant la campagne autour du socialiste à n'avoir pas été intégrée au Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR)", écrit le site de l'hebdomadaire sur son site internet.

Son éviction fait partie des premières décisions prises par Sophie Hatt, la nouvelle patronne du GSPR, peu après sa nomination à la fin de mai. "C'est Valérie Trierweiler qui n'a pas voulu la garder", assure une source policière à L'Express.

Prise d'otages à Toulouse par un homme évoquant des raisons religieuses

Le preneur d'otages, "un déséquilbré"

AFP Publié Réactions (20)


 L'homme qui a retenu en otages quatre employés dans une banque de Toulouse mercredi se revendiquait d'Al-Qaïda pour expliquer son geste, mais selon des sources concordantes, il est surtout un jeune déséquilibré en rupture de traitement.

"C'est un jeune de 26 ans. Il n'a pas eu l'enfance qu'il voulait avoir. Il voulait faire un coup. C'est un appel au secours. C'est triste pour lui, mais maintenant, le fait divers est fini, laissez-nous tranquilles", dit son beau-frère, sous couvert de l'anonymat.

Fethi Boumaza avait fait irruption à 10h dans cette agence CIC du quartier de la Côte pavée, à quelques centaines de mètres de l'endroit où le tueur au scooter Mohamed Merah avait tenu 32 heures le siège des policiers du Raid. Il demande de l'argent, mais apparaît fragile, peu cohérent, aux yeux des employés qui refusent.
Le jeune homme sort alors une arme et prend en otage quatre employés. Il affirme agir au nom d'Al-Qaïda. Il insistera durant les discussions sur les "convictions religieuses" qui l'animeraient, une motivation qu'il demandera aux autorités de relayer auprès de la presse.

Selon une source proche du dossier, après plusieurs années de conflits familiaux aboutissant parfois à des signalements auprès de la police, le jeune homme est hospitalisé en 2010. Présenté comme un schizophrène par une source proche du dossier, il "était en rupture de soins depuis des mois et des mois vis-à-vis de l'hôpital Marchant", spécialisé dans les "pathologies en santé mentale", selon une source médicale toulousaine.

Ne souhaitant pas préciser la pathologie dont est atteint le jeune homme, cette source a ajouté qu'il pouvait s'agir "de soins librement consentis ou bien de soins sans consentement". Mais, a précisé cette source, cette seconde hypothèse est la moins vraisemblable car "en cas de rupture de soins non consentis, on ne laisse pas les gens dans la nature".


"Si le traitement est interrompu, on agit en fonction de la pathologie". En cas de simple névrose ou de déprime, les médecins n'insistent pas. En revanche, "pour des pathologies plus sérieuses - type psychotiques - on relance, on écrit, on téléphone...", dit cette source. Prévenue par l'AFP de la présence de son frère dans l'agence bancaire, sa soeur l'avait appelé sur son portable: "Il n'avait pas l'air d'avoir peur et il avait l'air bien." A la fin de la prise d'otages, blessé, il a encore tenté de mettre le feu à l'agence bancaire.

source :  http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/20/97001-20120620FILWWW00773-le-preneur-d-otages-un-desequilbre.php

Nicolas SARKOZY siège rend au Conseil Constitutionnel pour la première fois

Nicolas Sarkozy a siégé au Conseil constitutionnel

Par Marie-Amélie Lombard, Philippe Goulliaud Mis à jour | publié Réactions (296)


INFO LE FIGARO - Nicolas Sarkozy a siégé pour la première fois ce matin du 19 juin au Conseil constitutionnel. L’ancien président de la République a participé à l’examen de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). L'une portait sur le statut des Algériens et la nationalité française, l'autre sur le droit au mariage des majeurs sous curatelle.

«La présence de Nicolas Sarkozy a bien sûr surpris tout le monde mais, après ce moment de surprise, la séance s'est déroulée normalement. Il n'a posé aucune question, pas plus que ne le font les autres membres», indique Me Patrice Spinosi qui plaidait mardi matin les deux QPC.

Tous les Sages étaient présents à cette séance à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing qui ne vient jamais pour les QPC. La séance s'est déroulée de 9 heures à 11 heures.

Interrogé à l'issue de la séance, Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, a indiqué que «l'audience s'est très bien passée» et que les Sages avaient examiné «des affaires intéressantes». Il a souligné que la salle d'audience était pleine, comme à chaque examen d'une QPC.

Outre Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, neuf autres "Sages" en sont membres - trois nommés par le président de la République, trois par celui de l'Assemblée nationale et trois par celui du Sénat. 
source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/19/97001-20120619FILWWW00568-nicolas-sarkozy-a-siege-au-conseil-constitutionnel.php

jeudi 14 juin 2012

Albert Chennouf, le père d'un des soldats tués par Mohamed Merah, a été reçu mardi par le ministère de la Défense. Une réunion où, à la demande expresse du ministère, Albert Chennouf s'est présenté sans ses conseils... Au menu des discussions : la proposition faite par l'administration, à l'époque où Gérard Longuet était ministre, de verser la somme de 35 000 euros contre "l'abandon des poursuites contre l'État ou un de ses services". Cette clause est jugée scandaleuse par Mes Dubreuil et Maktouf, les avocates d'Albert Chennouf, "alors même, affirment-elles, que l'enquête nous apprend tous les jours des éléments nouveaux susceptibles de servir à une action en justice contre l'État ou un de ses services".
Le Point.fr : Vous avez été reçu au ministère de la Défense, comment cela s'est-il passé ?
Albert Chennouf : Le gouvernement sortant était dans le déni. Je n'oublie pas la première interview de monsieur Longuet qui qualifiait les assassinats de soldats, le 15 mars, comme un "malheureux hasard et un fait divers"...
Y a-t il un changement avec la nouvelle administration ?
Absolument : je n'avais pas reçu le moindre appel, ni le moindre courrier officiel depuis la mort de mon enfant jusqu'au changement de gouvernement. J'ai vu plus de personnalités et de ministres en deux semaines qu'en deux mois.
Sur le fond du dossier, où en êtes-vous ?
Ça bouge, pas aussi vite que je le souhaiterais, je me perds dans le labyrinthe administratif. J'aurais apprécié qu'il y ait un interlocuteur gouvernemental unique. Durant les deux derniers mois de Sarkozy, toutes les portes étaient fermées. Mes avocates, Mes Dubreuil et Maktouf, font un travail formidable et elles sont optimistes.
Maintenez-vous votre plainte contre Bernard Squarcini et Nicolas Sarkozy ?
Plus que jamais et personne ne réussira à m'en dissuader. C'est une question morale : j'ai juré sur le cercueil de mon fils de connaître la vérité. Il y a eu de graves dysfonctionnements au sein des services de sécurité qui ont abouti à cette tragédie. Des pistes sérieuses sont évoquées par des enquêteurs indépendants. À la justice de faire son travail.
Est-ce à la DCRI d'enquêter sur ses propres dysfonctionnements ?
Non, on ne peut pas être juge et partie. Je fais confiance au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui m'a promis qu'il irait au bout et qu'il ne cacherait rien.
Êtes-vous favorable à la création d'une commission d'enquête parlementaire ?
Oui. Je pense que la vérité doit être révélée. La République en sortira grandie.
Comment réagissez-vous aux derniers développements consécutifs à la plainte déposée par le père de Mohamed Merah ?
Ce monsieur fait ce qu'il veut. Je n'ai aucune valeur commune avec lui. C'est un opportuniste, suceur de sang et dépourvu d'empathie. Qu'il commence par présenter ses condoléances aux familles de victimes, comme je l'ai fait à son ex-épouse. Il m'indiffère et je trouve qu'on lui accorde trop d'importance dans les médias. J'ai plus de respect pour madame Merah que pour lui. Il doit se terrer et se taire, c'est le moins qu'il puisse faire pour les victimes.

source :  http://www.lepoint.fr/societe/le-pere-de-mohamed-merah-est-un-suceur-de-sang-14-06-2012-1473255_23.php

Pendant les élections présidentielles, l'affaire du tueur de Montauban et Toulouse avait semer le trouble parmi les électeurs. Le chef de la DCRI, Bernard Squarcini dialoguait avec le soi-disant forcené qui en fait aurait été pris au piège dans un traquenard monté de toutes pièces depuis plusieurs années. Ses voyages passant par Israél pour se rendre au Pakistan via l'Algérie comme en atteste les tampons de son passeport sont des aveux de double jeu de la part des services secrets français et israéliens.

lundi 11 juin 2012


marché de l'armement en pleine mutation



LE MONDE | • Mis à jour le


Le char Leopard 2A7 présenté par l'allemand KMW, le 14 juin 2010, lors du Salon Eurosatory.

Le centre de gravité des affaires se déplace vers les pays émergents, l'Asie et le Moyen-Orient. Pour qui en doutait, le Salon de la défense et de la sécurité terrestres, Eurosatory, qui se tient tous les deux ans à Villepinte près de Paris, cette année du lundi 11 juin au vendredi 15 juin, en sera l'illustration. Il s'agit de la plus importante manifestation mondiale du secteur, à laquelle participent 53 pays.

"En dehors des Etats-Unis, qui représentent plus de la moitié du marché, nous sommes face à trois mondes", explique Christian Mons, président du Groupement des industries françaises de défense terrestre (Gicat) et de Panhard. "L'ancien : la vieille Europe, dont les dépenses de défense sont en baisse, le nouveau monde avec la Russie, la Chine et l'Inde dont les budgets croissent de plus de 10 % par an, et entre les deux les pays émergents, dont les dépenses militaires augmentent de plus de 5 %."
Avec la crise, cet écart n'ira qu'en s'accroissant. Dans ce contexte, les industriels de l'armement européen et américain doivent plus que jamais trouver d'autres débouchés en dehors de leur pays d'origine. Conséquence : tous se retrouvent en compétition sur les mêmes marchés où s'invitent aussi de nouveaux concurrents très actifs venus de Chine ou de Corée du Sud.
Et ce alors que les pays clients sont devenus plus exigeants. Ils lient leurs achats à des transferts de technologies qui doivent permettre de contribuer au développement d'une industrie locale.
"Nous observons cette évolution depuis près de trois ans ; le mouvement s'accélère et se structure", relève Philippe Petitcolin, PDG de Sagem, le pôle de défense du groupe Safran. "Nous n'avons pas le choix, nous devons nous adapter. Ainsi, au Brésil, nous sommes en train d'acheter une société locale d'optronique [activité concernant la vision nocturne] pour participer aux appels d'offres. En cas de succès, elle fabriquera les jumelles pour les militaires brésiliens." Dans la même logique, en Algérie, Sagem s'apprête à ouvrir un bureau, alors que le groupe travaillait jusqu'alors avec des agents locaux pour s'y développer.
"Nous ne cédons pas notre technologie car nous conservons en France notre recherche et développement", précise Antoine Bouvier, PDG du français MBDA, deuxième missilier mondial, en évoquant la négociation en cours avec les industriels indiens pour leur donner 30 % de la fabrication des 500 missiles MICA destinés aux Mirage 2000.
"Il ne s'agit pas de réaliser une simple vente, nous avons une approche de long terme", précise M. Bouvier, indiquant que ces négociations s'inscrivent "dans le cadre de partenariats stratégiques noués de pays à pays, comme nous en avons contractés avec le Brésil ou les Emirats, et dans lesquels l'industrie n'est qu'une composante".
Pour rester dans la course, les industriels de défense doivent compter sur leur pays d'origine, car bien souvent les matériels qu'ils vendent ne peuvent l'être que s'ils sont déjà en service.
D'où l'importance des discussions qui vont débuter autour du Livre blanc du gouvernement, afin de définir la stratégie de défense de la France pour la période 2014-2019, les nouvelles menaces, les missions des forces armées et les priorités du pays, seul ou avec d'autres. "Une fois connus les besoins, nous nous adapterons pour y répondre et proposer de nouveaux équipements", explique le patron de MBDA.
L'"ÉLÉPHANT BLANC"
"Si nous voulons garder notre rang et notre avance technologique, il est indispensable que l'Etat augmente le montant de son financement dans la recherche en amont", prévient M. Mons, car cela permet de lancer des projets à long terme que les industriels ne pourraient envisager seuls.
Si la compétition est vive, chacun rêve du fameux "éléphant blanc", ce contrat d'importance qui permet en une fois de garantir une part importante de son chiffre d'affaires. "Nous en avons repéré plusieurs et la Sagem n'exclut pas d'en décrocher un", espère M. Petitcolin. Cela pourrait concerner aussi bien le marché militaire que celui de la sécurité publique et privée, qui se développe depuis plusieurs années en parallèle et permet de compenser en partie la baisse du militaire.
"Un continuum défense-sécurité est en train d'émerger", note M. Mons, insistant sur la convergence des équipements. "Alors que les véhicules militaires étaient très typés "combat", ils se sont plus banalisés et s'adaptent aux besoins de sécurité civile."
"Il ne s'agit pas que de la sécurité d'Etat, mais aussi de la sécurité privée", précise Patrick Colas des Francs, commissaire général du salon Eurosatory, soulignant que "des entreprises sécurisent les plates-formes pétrolières, le Stade de France, les chaînes d'hôtels ou les clubs de vacances".
Le chiffre d'affaires de ce marché mondial est estimé à 50 milliards d'euros, dont quelques centaines de millions pour la France. Les perspectives sont donc prometteuses, même si les budgets des équipements de sécurité civile au niveau mondial sont loin d'avoir la taille de ceux de la défense, le rapport serait de 1 à 10. Difficile cependant d'en savoir plus sur les clients ou les pays intéressés, car ils seraient encore plus soucieux de discrétion que les militaires...

M Le Drian ne sera pas le VRP de l'industrie française
Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, devait inaugurer le Salon Eurosatory, lundi 11 juin, à la place du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, parti en Afghanistan après la mort de quatre soldats français samedi 9 juin.

Il devait présenter la méthode de travail de M. Le Drian, qui souhaite être le ministre des industries de défense.

Pas question cependant d'en être le VRP. Le ministre veut développer des partenariats stratégiques entre deux pays dans lesquels s'inscriront les sujets industriels. Il souhaite également renforcer le socle industriel français et revenir à une stratégie dotant l'Europe de groupes capables d'affronter la concurrence mondiale. Et il entend développer les coopérations.
source :  http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/11/un-marche-de-l-armement-en-pleine-mutation_1716420_3234.html#xtor=AL-32280308

mardi 5 juin 2012

Environ 4000 armes de guerre circuleraient en France

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Par Thomas Vampouille Mis à jour | publié Réactions (66)
Les services de police estiment qu'environ 4000 armes de guerre, comme les kalachnikovs, circulent en France.
Les services de police estiment qu'environ 4000 armes de guerre, comme les kalachnikovs, circulent en France.

FOCUS - L'attaque d'un fourgon blindé à la kalachnikov lundi en Seine-Saint-Denis rappelle que les malfaiteurs recourent de plus en plus souvent à des armes de guerre. Ce type d'armes se multiplie-t-il en France ? D'où viennent-elles ? Éléments de réponse.

Combien y a-t-il d'armes de guerre en circulation en France?
La loi française interdisant de posséder de telles armes, il est par définition impossible d'en connaître le nombre précis sur le territoire. Les services spécialisés du ministère de l'Intérieur parviennent néanmoins à une évaluation en extrapolant à partir du nombre d'armes saisies par les services de police. Sachant qu'environ 4000 armes illégales sont saisies chaque année en France, on considère qu'il doit en circuler environ 30.000. Combien d'armes de guerre parmi elles? «Sans doute autour de 15% du stock, soit environ 4000», a déjà expliqué au Figaro un commissaire de la police judiciaire. Il s'agit essentiellement de kalachnikovs mais aussi d'Uzi et d'autres armes de siège ou de poing.
Comment ces armes parviennent-elles en France?
La plupart des armes saisies le sont en banlieue parisienne (Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis en tête) et à Marseille. La majorité provient d'Europe de l'Est, reliques des longues années de conflit qui ont ensanglanté la région des Balkans. Les kalachnikovs viennent aussi «du continent africain, où de nombreuses zones de guerre subsistent», indiquait au Figaro Yves Gollety, président de la chambre syndicale des armuriers de France. Dans un rapport de la mission parlementaire sur les armes à feu en France, paru en 2010, le procureur de la République de Nice pointait «la relative facilité avec laquelle (…) les individus peuvent se procurer des armes à feu en Europe». Un trafic encore facilité, expliquaient les députés auteurs du rapport, par «les échanges que permet la généralisation d'Internet». Au marché noir, une kalachnikov se négocie au mieux aux alentours de 3000 euros, mais les prix peuvent descendre selon l'état de l'arme jusqu'à 250 euros.
Y a-t-il de plus en plus d'armes de guerre en circulation?
Selon la mission parlementaire sur les armes à feu, les analyses recueillies «invitent à relativiser l'idée d'un accroissement du nombre des armes à feu en circulation dans les quartiers sensibles victimes de la délinquance». Si le nombre de saisies est en hausse ces dernières années (+29% en 2011 par rapport à 2010), c'est donc également imputable à une plus grande efficacité des services de police. Ce qui est relativement nouveau, en revanche, et qui peut donner l'impression d'une multiplication du nombre de ces armes, c'est leur circulation au sein même des quartiers concernés. Ce que le rapport a appelé la «mutualisation de l'accès aux armes». Dans certaines cités d'Ile-de-France, notamment, les forces de l'ordre saisissent régulièrement des armes qui sont cachées dans les parties communes des immeubles, où elles sont mises en quelque sorte en «libre-service».

source :  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/04/01016-20120604ARTFIG00732-environ-4000-armes-de-guerre-circuleraient-en-france.php

vendredi 1 juin 2012

Bush condamné pour crimes de guerre par contumace (Foreign Policy Journal)

Yvonne Ridley

C’est officiel : George Bush est un criminel de guerre. Dans ce qui est la première condamnation de ce type dans l’histoire, l’ex-président des USA et sept membres de son administration ont été condamnés hier (vendredi) pour crimes de guerre.
Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld et leurs conseillers juridiques Alberto Gonzales, David Addington, William Haynes, Jay Bybee et John Yoo ont été jugés par contumace en Malaisie,
Le procès qui s’est tenu à Kuala Lumpur a permis d’entendre les témoignages poignants de victimes de tortures subies par ces personnes alors qu’elles étaient aux mains des troupes américaines ou de contractants en Irak et en Afghanistan.
L’un d’eux est le témoignage d’un Britannique, Moazzam Begg, ex-détenu de Guantanamo et aussi celui d’une femme irakienne, Jameelah Abbas Hameedi qui ont été torturés dans la tristement célèbre prison d’Abu Ghraib.
À la fin des audiences qui ont duré tout le week-end, les 5 membres de la Cour ont prononcé à l’unanimité le verdict de culpabilité à l’encontre de Bush, Cheney, Rumsfeld et de leurs principaux conseillers juridiques, les condamnant tous pour crime de guerre en raison de tortures et de traitements cruels, inhumains et dégradants.
La transcription des accusations, les déclarations de témoins et d’autres documents du dossier seront transmis au Procureur général de la Cour Internationale de Justice, ainsi qu’aux Nations Unies et au Conseil de sécurité.
La Commission du Tribunal de guerre de Kuala Lumpur a également demandé à ce que les noms de Bush, Cheney, Rumsfeld, Gonzales, Yoo, Bybee, Addington et Haynes soient officiellement rajoutés au registre de la Commission pour les crimes de guerre.
Ce tribunal est né de l’initiative de l’ex-premier ministre malais, Mahathir Mohamad, qui s’est toujours opposé à l’invasion de l’Irak par les USA en 2003.
Il a assisté personnellement aux audiences où étaient évoquées les expériences personnelles de trois témoins, à savoir Abbas Abid, Moazzam Begg et Jameelah Hameedi. Le tribunal a aussi entendu deux autres déclarations statutaires de la part d’un citoyen irakien, Ali Shalal, et d’un Britannique, Rahul Ahmed.
Après que les cinq juges eurent prononcé la sentence de culpabilité, Mahathir Mohamad a déclaré : « Les États-Unis continuent impunément à commettre des meurtres. »
L’avocat et expert en crimes de guerre, Francis Boyle (ci-dessous), professeur en droit international à l’école de droit de l’université de l’Illinois, faisait partie de l’équipe de procureurs en charge de l’accusation.
Après le procès, il a déclaré : « C’est la toute première fois au monde que ces gens sont condamnés. »
Même si certains ne voient dans ce verdict qu’une mesure purement symbolique, le militant pour les droits de l’homme Francis Boyle a dit que Bush & Co allaient très certainement devoir faire face au même type de procès dans d’autres pays.
Francisboyle458c-37def.jpg« Nous avons essayé par trois fois d’attraper Bush au Canada, mais le gouvernement canadien a fait échouer ces tentatives, puis nous l’avons dissuadé d’aller en Suisse. La démarche entreprise en Espagne a avorté à cause du gouvernement espagnol, et même résultat en Allemagne. »
Boyle a ensuite mentionné la Charte de Nuremberg qui a été utilisée comme support par le tribunal quand il s’est agi de justifier de la crédibilité de l’initiative malaise. Il rappelle que « les dirigeants, les organisateurs et les complices ayant participé à la formulation ou à l’exécution d’un plan commun ou d’un complot visant à commettre des crimes de guerre sont responsables de tous les actes perpétrés par quiconque met ces plans à exécution. »
Les USA sont sujets aux lois internationales communes et aux principes de la Charte de Nuremberg, a expliqué Boyle, qui pense également que le procès de ce week-end a été suivi de près par les responsables du Pentagone et de la Maison-Blanche.
Le professeur Gurdial Singh Nijar, qui présidait la Cour, a déclaré : « Le tribunal a porté une attention particulière au respect scrupuleux des principes dessinés par le tribunal de Nuremberg et les Cours internationales de justice. »
Il s’est aussi montré confiant sur le fait que le tribunal serait imité ailleurs dans le monde, « dans les pays qui ont le devoir de juger les criminels de guerre, » et il a cité le cas du dictateur chilien Augusto Pinochet, arrêté en Grande-Bretagne pour être extradé vers l’Espagne sur des accusations de crimes de guerre.
« Pinochet avait quitté son siège de Président depuis seulement 8 ans lorsque cela s’est produit. »
L’affaire Pinochet fut la première fois où plusieurs juges européens ont appliqué le principe de la juridiction universelle, se déclarant eux-mêmes compétents pour juger les crimes commis par l’ex-chef d’État, malgré les lois d’amnistie locales.
Tout au long de la semaine, la salle du tribunal était remplie d’experts juridiques et d’étudiants en droit écoutant les témoignages des témoins et les analyses croisées de la défense emmenée par l’avocat Jason Kay Kit Leon.
La Cour a entendu comment Abbas Abid, un ingénieur de 48 ans habitant Fallujah en Irak avait eu les ongles retournés à l’aide d’une pince.
- Ali Shalal était ligoté avec des fils électriques puis électrocuté alors qu’on le suspendait contre le mur.
- Moazzam Begg a été battu, le visage encapuchonné, et maintenu en confinement.
- Jameelah a été dénudé et humilié, et utilisé comme bouclier humain alors qu’il était transporté en hélicoptère.
- Les témoins ont également donné des détails sur les séquelles de leurs blessures qui perdurent encore aujourd’hui.
Moazzam Begg, qui travaille désormais comme directeur de l’association de défense des droits de l’homme basée à Londres, Cageprisoners, a dit être très satisfait du verdict, mais a ajouté : « quand les gens parlent de Nuremberg, il faut garder à l’esprit que les personnes jugées ont toutes été poursuivies après la guerre. »
« La prison de Guantanamo est toujours ouverte au jour d’aujourd’hui, des gens y sont toujours détenus et torturés. »
En réponse aux questions sur la différence entre les administrations Bush et Obama, il a ajouté : « Si le président Bush a été le président des tortures extrajudiciaires, alors le président américain Barack Obama est celui des assassinats extrajudiciaires, avec les frappes de drones. Notre travail ne fait que commencer. »
L’accusation s’est efforcée de montrer comment les décisionnaires au plus haut niveau, à savoir le président Bush, son vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, aidés et secondés par leurs conseillers juridiques et d’autres hauts responsables, ainsi que des officiels de la CIA, avaient tous agi de concert. La torture était utilisée systématiquement et est devenue un standard de fait.
D’après l’accusation, les récits des témoins prouvent l’exercice continu contre eux de traitements brutaux, barbares et déshumanisants.
Ces actes criminels ont été commis de façon cumulative afin d’infliger les peines et les souffrances maximales, ont expliqué les avocats.
Le président du tribunal, Tan Sri Dato Lamin bin Haji Mohd Yunus Lamin, (abrégé en « M. Lamin ») a statué que l’accusation avait établi au-delà de tout doute raisonnable que les personnes poursuivies, à savoir le Président George W. Bush et ses coaccusés, « avaient participé, à travers un ensemble d’instructions, de mémorandums, de directives, de recommandations et d’actions légales, à établir un plan d’ensemble et un objectif commun, ou encore une conspiration dans le but de commettre les crimes en relation avec la « Guerre contre la terreur » et avec les guerres lancées par les USA en Afghanistan et en Irak. »
Le président Lamin a précisé devant un parterre plein à craquer : « En tant que tribunal de conscience, la Cour n’a pas de pouvoir d’application de la loi (enforcement) ni celui d’imposer une sentence d’emprisonnement à l’une quelconque des 8 personnes condamnées. Ce que nous pouvons faire, au titre de l’article 31 du Chapitre IV de la 2e partie de la Charte, est de recommander à la Commission des Crimes de guerre de Kuala Lumpur qu’elle transmette le verdict d’accusation par le Tribunal, accompagné des documents attenants, au Procureur en chef de la Cour criminelle internationale, ainsi qu’aux Nations Unies et au Conseil de sécurité. »
« Le Tribunal recommande également à la Commission des crimes de guerre de Kuala Lumpur que les noms des personnes condamnées soient ajoutés au Registre des Criminels de guerre de la Commission, et que celui-ci soit communiqué au public. »
« Le Tribunal recommande également que la Commission des crimes de guerre de Kuala Lumpur diffuse le plus largement possible au niveau international l’information sur cette condamnation et sur les garanties de compensations, étant donné qu’il s’agit ici de crimes universels pour lesquels il est de la responsabilité de chaque nation de poursuivre juridiquement ces personnes si elles venaient à pénétrer sur le territoire où s’applique leur juridiction. »
Traduction GV
http://www.foreignpolicyjournal.com/2012/05/12/bush-convicte...
Version française : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article128025
source :  http://www.legrandsoir.info/bush-condamne-pour-crimes-de-guerre-par-contumace-foreign-policy-journal.html