samedi 30 juin 2012

Des armes de guerre utilisées contre les gendarmes en Guyanne

Alors que la jalousie maladive de Valérie Trieweiler l'a poussé à écrire un encouragement à l'adversaire politique de l'ex compagne de son amant de président de la République qui la soutenait, voilà comment la fondation Danièle Mitterrand est reléguée au second plan par celle-là même qui s'arroge le droit de prendre son identité et son image médiatique.

Soit mais il ne suffit pas de dire que l'on copie quelqu'un pour prendre réellement sa place ! Les mots ne remplaceront jamais les actes !

Valérie Trierweiler du haut de ses talons de 10 cm bas pavé élyséen au lieu d'aller sur le terrain comme le faisait la défunte ex-première dame socialiste (ce qui n'est pas le cas de l'imitation)

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En Guyane, les deux militaires français ont été tués avec des fusils d'assaut

Par LEXPRESS.fr, publié le 29/06/2012 à 18:00, mis à jour le 30/06/2012 à 08:05
En Guyane, les deux militaires français ont été tués avec des fusils d'assaut
GUYANE - Stéphane Moralia (g) et Sébastien Pissot, les deux militaires français tués en Guyane le 27 juin 2012, auraient été abattus avec des fusils d'assaut.
afp.com

Les armes utilisées pour tuer Stéphane Moralia et Sébastien Pissot ont été des armes de gros calibre, des armes de guerre, révèlent les examens balistiques. 

Les deux militaires décédés mercredi en Guyane lors d'une embuscade dans le secteur de Dorlin (commune de Maripasoula), dans le cadre de la lutte contre l'activité aurifère illégale, ont été tués avec "des fusils d'assaut", a indiqué vendredi 29 juin à l'AFP le procureur de la République, joint par téléphone. 
Par ailleurs, le procureur, Ivan Auriel, a précisé dans un communiqué que les examens réalisés jeudi à l'hôpital de Cayenne avaient révélé que l'un deux avait été "blessé mortellement par un projectile de calibre 5.56" et le second par un projectile "pouvant être de calibre 7.62". Les armes utilisées ont été "des armes de gros calibre, des armes de guerre", a affirmé pour sa part Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, à l'AFP. 
Les examens pratiqués "par deux médecins légistes, assistés d'un expert en balistique" ont établi que "l'adjudant Stéphane Moralia a été blessé mortellement par un projectile de calibre 5.56 qui l'a atteint au niveau du thorax", précise le procureur dans son communiqué. 
Les corps restitués aux familles
"Le caporal-chef Sébastien Pissot a été blessé mortellement par un projectile pouvant être, sous réserve d'analyses complémentaires, de calibre 7.62 qui l'a atteint au niveau du thorax", a-t-il poursuivi. Au terme des examens médicaux, les corps ont été restitués aux familles, a précisé le procureur. 
Les constatations médicales "vont dans le sens de la volonté d'homicide des assaillants et de la procédure de meurtres en bande organisée et tentatives de meurtre en bande organisée", a ajouté le parquet. 
Affirmant la "volonté de la justice de mettre tous les moyens à sa disposition" pour identifier et interpeller les agresseurs, le parquet de Cayenne s'est dessaisi au profit de la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France (Martinique). 
Par ailleurs, les deux gendarmes blessés par balles mercredi, l'un à l'abdomen, l'autre à un bras, tous deux hospitalisés à Cayenne, étaient toujours vendredi midi en attente d'une évacuation sanitaire. 
Les deux militaires ont été tués et les deux gendarmes grièvement blessés lors d'une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane, un épisode d'une violence inédite dans la région. 


source :   http://www.lexpress.fr/actualite/societe/en-guyane-les-deux-militaires-francais-ont-ete-tues-avec-des-fusils-d-assaut_1132679.html
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Attaque de militaires en Guyane: "Nous savons qui a fait cela"

Par , publié le 28/06/2012 à 15:52, mis à jour à 17:09
Attaque de militaires en Guyane: "Nous savons qui a fait cela"
DORLIN (GUYANE) - Deux militaires ont été tués et deux soldats blessés dans une embuscade tendue par des orpailleurs clandestins en Guyane.
DR

Deux militaires ont été tués et deux soldats grièvement blessés dans une opération contre les chercheurs d'or clandestins en Guyane. Décryptage avec le Commandant de gendarmerie Jean-Charles Metras, qui fut longtemps en poste sur place et qui fait partie des renforts annoncés. 

Un groupe de militaires et de gendarmes est tombé dans une embuscade ce jeudi, dans la région de Dorlin, en Guyane, alors qu'ils intervenaient dans le cadre d'une opération pour démanteler un réseau de chasseurs d'or clandestins. Un caporal-chef et un adjudant du 9e RIMa (Régiment d'infanterie de marine) ont été tués et deux gendarmes grièvement blessés. De telles attaques sont-elles fréquentes?
Les gendarmes et les militaires qui luttent contre les orpailleurs clandestins sont régulièrement pris pour cible. Nous essuyons régulièrement des tirs - généralement d'intimidation -, des passages en force sur les routes et des attaques en tout genre. L'an dernier, un gendarme a reçu une balle dans la colonne vertébrale, il est resté paraplégique. L'année précédente, un soldat s'est noyé après avoir été percuté par une pirogue. Les garimpeiros [ndlr, le surnom des chercheurs d'or clandestins] sont bien armés: fusils de chasse, revolvers... Plus rarement des armes de guerre. Mais il est vrai qu'une attaque de cette ampleur est extrêmement rare. Celui qui a fait cela est bien connu de nos services, il est actuellement activement recherché. Il s'agit d'un déséquilibré prêt à tout. Dans l'immédiat, on concentre tous nos efforts sur son interpellation. 


Trois heures avant l'attaque, un hélicoptère a essuyé de nombreux tirs de balle dans la même zone. L'opération n'était-elle pas trop risquée?
On ne va pas rentrer dans la logique des garimpeiros qui tentent par ces tirs d'empêcher les opérations militaires. Le dispositif "Harpie", qui vise à lutter contre le trafic d'or illégal, consiste justement à reprendre la maîtrise de ces territoires. Et pour y parvenir nous devons multiplier les opérations sur place. Pour déloger les garimpeiros, nous revenons le plus fréquemment possible afin de détruire les outils logistiques et multiplier les interpellations. Nous menons aussi des reconduites à la frontière car l'immense majorité d'entre eux sont des clandestins brésiliens. C'est une stratégie de dissuasion qui ne peut se faire efficacement que sur le terrain. 
Est-ce que la zone de Dorlin où a eu lieu l'attaque est une zone de non-droit?

Le terme "zone de non droit" est un peu fort car des opérations militaires y sont régulièrement menées. Mais il est vrai que la région de Dorlin est très difficile d'accès. On est au coeur de la forêt primaire: pour y accéder, il faut soit venir à pied, soit se faire déposer en hélicoptère. En ce moment, on ne peut même pas venir en pirogue. La surveillance de la zone s'avère donc très difficile.  
Où en est la lutte contre le trafic illégal d'or en Guyane?
Depuis la mise en place du dispositif Harpie, en 2008, d'importants moyens ont été déployés pour lutter contre ce trafic en Guyane. En plus des opérations ciblées, 200 gendarmes et 300 militaires contrôlent en permanence les points d'accès sur le territoire. Nous avons réussi à récupérer la quasi-totalité du parc amazonien Guyane, une vaste zone dans la forêt amazonienne, mais les garimpeiros se déplacent vers des régions toujours plus reculées, comme Dorlin.  
 

Quelques chiffres...

Aujourd'hui entre 5000 et 10 000 personnes exploitent clandestinement l'or en Guyane.  
On estime qu'ils sortent entre 6 et 10 tonnes d'or du territoire illégalement. A titre de comparaison, seul 2 à 3 tonnes d'or sont exportées chaque année. 
L'an dernier, environ 1500 garimpeiros ont été reconduits à la frontière après avoir été arrêtés dans la forêt.  
 
source :  http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attaque-de-militaires-en-guyanne-nous-savons-qui-a-fait-cela_1131939.html

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