samedi 31 décembre 2011

Un entrepôt du Secours populaire détruit par un incendie en Vendée

LEMONDE.FR avec AFP | 31.12.11 | 13h24 • Mis à jour le 31.12.11 | 13h24

Un entrepôt du Secours populaire a été entièrement détruit par un incendie, tôt samedi matin, à Challans, en Vendée. Le bâtiment de stockage, d'une superficie de 700 m2, s'est entièrement embrasé et sa structure métallique s'est effondrée. Le feu a été éteint vers 7h30, selon les pompiers.
Ce bâtiment, un ancien hangar avicole, était prêté au Secours populaire qui y entreposait des vêtements, des meubles et de l'électro-ménager. L'aide alimentaire était stockée dans un autre entrepôt, ont indiqué les gendarmes. Toutes les hypothèses sont envisagées en ce qui concerne l'origine du sinistre, a-t-on commenté de même source.

"Nous allons lancer un appel aux dons la semaine prochaine, mais le problème, c'est que nous n'avons plus de locaux", a déclaré Elise Delage, l'une des responsables de l'association. "C'est dix ans de travail qui partent en fumée. On va essayer de retourner les choses dans un sens ou dans un autre pour trouver une solution. Mais là, c'est pas évident sur le moment ", a-t-elle ajouté.

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Encore une fois il pourrait y avoir un probable lien avec mes interventions d'hier sur facebook notamment.
Plusieurs fois déjà j'ai remarqué que seul le secours populaire subissait des vols ou des détériorations comme les incendies. Une rapide recherche sur internet permet de vérifier ceci. J'avais notamment fait a recherche avec les mots clés "vol" et "secours populaire", "secours catholique", "Nicolas Sarkozy". Seul le premier était marqué par les événements funestes et criminels. Les autres ne montraient que des déplacements en avion. Les seuls vols étaient en interne pour le secours catholique et contre l'ex-femme de Nicolas Sarkozy, Cécilia qui demandait des indemités pour le divorce afin de se remarier avec le publicise américain.
Voici qu'hier j'ai écrit des articles appuyés de commentaires au sujet des royalistes (celle qui est surnommée la madoff de Tourraine) et de l'argent qui était le mobile du crime au Texas mais probablement dans le cas du quintuple meurtre de Nantes par le suspect numéro toujours recherché, le père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès. Puis j'avais également repris un article de 7sur7.be à propos de l'archevêque qui se rapprochait des indignés dans son homélie, faisant remarquer que le Pape lui ne s'était pas montré aussi bienveillant avec ce mouvement mondial. A un des intervenants de la page facebook des indignés qui avait remarqué la formule bizarre "communion économique" j'avais rétorqué que dans leur langage technique cela pouvait signifier en termes démocratiques "économie solidaire"... voilà pourquoi je soupçonne la réaction de ceux qui continuent leur croisade contre la démocratie républicaine athée...

Ce n'est pas la première fois que j'ai de telles remarques à faire à propos de successions d'événements en lien avec mes interventions sur internet et dans la vie réelle... ils sont après moi, 24H/24H, j'ai même reçu des menaces de mort et des intimidations verbales...

J'avais également rappelé le lien avec le mouvement royaliste, action française et les méthodes du SAC. Je les pense être à l'origine du mystérieux comité invisible attribué à tort à Julien Coupat. J'avais été même jusqu'à comparer le discours du Pape que je trouvais subversif quand il s'en prend à la société de consommation et au monde moderne. Je m'exprimais en disant que je ne comprenais pas pourquoi les propos du Pape n'étaient pas critiqués et condamnés alors que Julien Coupat et ses amis sont accusés de méfaits au motif qu'ils utilisent les mêmes idées que celles du Pape.
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à écouter sur France info
http://www.franceinfo.fr/faits-divers-incendie/un-entrepot-du-secours-populaire-detruit-par-un-incendie-douze-ans-de-travail-qui-partent-en-fumee

Un entrepôt du Secours Populaire détruit par un incendie : "Douze ans de travail qui partent en fumée"
le Samedi 31 Décembre 2011 à 11:51 727 vues
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Pas encore de votes . L'entrepôt de l'association à Challans, en Vendée, est parti en fumée cette nuit, pour une raison encore inconnue. La structure métallique de 600 m² s'est effondrée ; vêtements, jouets, mobilier : tout a été détruit.

L'amnésique. Le redressement fiscal d’Arnaud Montebourg

Par GUILLAUME LAUNAY, CÉDRIC MATHIOT

«L’année dernière, il y a eu un rapport Cotis-Champsaur, […] des hauts fonctionnaires très pondérés qui ont déclaré que s’il n’y avait pas eu dix ans de baisses d’impôt depuis 2002, dix ans de gouvernement de droite, il n’y aurait pas de problèmes avec le respect des critères de Maastricht.»
Arnaud Montebourg le 22 août surEurope 1

En période de rigueur budgétaire, la bataille politique se focalise sur les déficits publics, et chacun rejette la responsabilité sur l’autre. Classique de la majorité : affirmer que la France, avant que survienne la crise, filait droit vers l’équilibre de ses finances publiques, ce qui est faux. Dans l’autre camp, on a plutôt tendance à pratiquer une lecture sélective de l’histoire. Ainsi Arnaud Montebourg, sur Europe 1 le 22 août : «La première des choses à faire, c’est d’abandonner l’ensemble des baisses d’impôt indécentes qui ont mis le pays dans cet état. Et, l’année dernière, il y a eu un rapport Cotis-Champsaur, ce ne sont pas des gauchistes, ce sont des hauts fonctionnaires très pondérés qui ont déclaré que s’il n’y avait pas eu dix ans de baisses d’impôt depuis 2002, dix ans de gouvernement de droite, il n’y aurait pas de problèmes avec le respect des critères de Maastricht en France.»

Le rapport de Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis traite effectivement dans un chapitre de l’impact des baisses d’impôt consenties depuis dix ans mais, à la différence de ce que Montebourg en rapporte, il traite de la période 1999-2008 et non de la décennie 2002-2011. La conséquence en est que les deux auteurs pointent les largesses fiscales des gouvernements de droite depuis 2002… mais aussi celles du mandat Jospin survenues après 1999. Laurent Fabius avait alors baissé l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés ou la TVA. Voilà ce qu’on peut lire dans le rapport : «Depuis 1999, l’ensemble des mesures nouvelles prises en matière de prélèvements obligatoires ont ainsi réduit les recettes publiques de près de 3 points de PIB : une première fois entre 1999 et 2002 ; une deuxième fois entre 2006 et 2008.»

En visite à Libération le jeudi 29 septembre, Arnaud Montebourg avait d’ailleurs donné raison à Désintox pour lui avoir «tapé sur les doigts» sur ce sujet. Et reconnaissons au député de Saône-et-Loire que désormais, quand il cite à nouveau le rapport Cotis-Champsaur, il prend soin de préciser que l’analyse inclut la politique fiscale des gouvernements «depuis 1999».

Nigeria: état d'urgence dans les zones en proie à des violences

Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé samedi qu'il a déclaré l'état d'urgence dans des zones en proie à des violences attribuées à la secte islamiste Boko Haram et a décidé la fermeture d'une partie des frontières terrestres, dans un discours radiotélévisé.

"Alors que la recherche de solutions durables est en cours, il est devenu impératif de prendre les mesures nécessaires au retour à la normale dans le pays et en particulier dans les zones affectées (par les violences). En conséquence, j'ai déclaré l'état d'urgence dans certaines zones" des Etats de Yobe, de Borno, du Plateau et du Niger (nord-est et centre-ouest du pays), a déclaré M. Jonathan.

Le président nigérian a aussi déclaré avoir "ordonné la fermeture des frontières avec les pays voisins des zones en proie aux violences et demandé le contrôle des activités terroristes transfrontalières."

Ces mesures sont nécessaires "car les terroristes ont su tirer profit de la situation pour frapper le Nigeria avant de se replier hors de portée de notre système de justice", a expliqué M. Jonathan.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec environ 160 millions d'habitants, a été frappé dimanche, jour de Noël, par plusieurs attentats meurtriers attribués par les autorités à Boko Haram, qui les a revendiqués.

44 personnes ont été tuées par un attentat à la bombe à la sortie de la messe de la nativité à l'église catholique Sainte Teresa de Madalla, faubourg de la capitale Abuja, un policier a été tué dans une fusillade après l'attaque d'une église à Jos (centre) et trois agents des services de renseignement de la police ont péri dans l'assaut d'un kamikaze, décédé, à Damaturu (nord-est).

Karachi : des informateurs avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite

aEXCLUSIF AFP - Karachi: Donnedieu de Vabres a admis avoir imposé des informateurs
L'ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen dans l'affaire Karachi, a admis avoir imposé des informateurs, dont le Franco-Libanais Ziad Takieddine, dans la négociation de contrats d?armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite en 1994, selon un PV consulté samedi par l'AFP.
Interrogé par les enquêteurs de la Division nationale d'investigations financières (Dnif) lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre, pour savoir s'il avait imposé des intermédiaires, M. Donnedieu de Vabres leur a répondu: "Comme intermédiaire bénéficiant de contrat, non. Comme personne utile par leurs informations, c'est tout à fait possible", selon le procès-verbal d'audition que l'AFP a pu consulter.

Plusieurs témoins ont affirmé que M. Donnedieu de Vabres, alors conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, avait imposé en 1994 à la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCNI) les intermédiaires Ziad Takieddine, Abdulrahmane Al-Assir et Ali Ben Moussalem, identifiés sous le nom de "réseau K", alors que les négociations du contrat Agosta étaient déjà bien avancées.
L'ancien ministre a été mis en examen le 15 décembre pour complicité d'abus de biens sociaux par les juges d'instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke. Les deux juges tentent de déterminer si des rétrocommissions provenant des contrats Agosta et Sawari II, respectivement signés fin 1994 avec le Pakistan et l'Arabie saoudite, auraient pu contribuer à un éventuel financement illicite de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur.

Le 13 décembre, le juge Van Ruymbeke avait également mis en examen pour abus de biens sociaux l'ancien PDG de la DCN, Dominique Castellan. Devant le juge, ce dernier a réaffirmé que le réseau de M. Takieddine avait été imposé "courant 1994" par M. Donnedieu de Vabres.

vendredi 30 décembre 2011

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a regretté vendredi la mort dans un raid aérien de 35 contrebandiers kurdes

décidemment cette bavure à la frontière turko-irakienne continue de faire des remous. Cette femme dont il est question dans le thème de notre président Nicolas Sarkozy est peut-être Valérie Boyer qui a fait voter la loi contre la négation du génocide arménien laquelle a provoqué les ruptures diplomatiques entre la France et la Turquie. A-t-elle des accointances avec l'armée de l'air ? En tous cas c'est encore à Marseille que les kurdes ont manifesté pour lutter contre l'acte militaire turc
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Turquie: Erdogan regrette la mort de 35 kurdes inhumés dans leurs villages
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a regretté vendredi la mort dans un raid aérien de 35 contrebandiers kurdes confondus avec des rebelles kurdes à la frontière turco-irakienne, alors que les séparatistes ont appelé au "soulèvement" et que les victimes étaient inhumées.

"Le résultat est malheureux et affligeant", a déclaré M. Erdogan qui a présenté devant la presse à Istanbul ses condoléances aux proches des victimes.

"Selon les images (de drones) un groupe de 40 personnes se trouvait dans la zone. Impossible de dire de qui il s'agissait (...) Plus tard, il a été déterminé qu'il s'agissait de contrebandiers transportant des cigarettes, et du carburant à dos de mules", a-t-il dit, dans sa première réaction à la bavure militaire.

M. Erdogan a tenté de justifier le raid par le fait que dans le passé les rebelles avaient emprunté le même chemin pour transporter à dos de mules leurs armes et munitions afin d'attaquer des postes militaires.

Des milliers de Kurdes en colère ont enterré les jeunes victimes du bombardement et ont conspué M. Erdogan, le qualifiant de meurtrier.


La foule endeuillée a accompagné dans un convoi de voitures et d'ambulances les cercueils des victimes depuis la bourgade d'Uludere, où les corps ont été autopsiés et où un service funèbre a été célébré à la mosquée, jusqu'au cimetière du village de Gülyazi, près de la frontière irakienne.

A l'issue du défilé des véhicules, au son des avertisseurs, l'assemblée funèbre a scandé "Erdogan est un assassin".

"C'était une jeune pousse, nous n'avons pas pu la cultiver", s'est lamentée la mère de Vedat Encu, âgé de 13 ans.

"Je veux dire au chef d'état-major que mon fils est un martyr est qu'il ne portait aucune arme", a hurlé le père de l'adolescent décédé.

"Erdogan, imbécile, Öcalan aura ta peau", a clamé la foule, invoquant la vengeance du chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les corps ont été déposés dans une vaste fosse commune.

Plusieurs députés du Parti de la Paix et de la démocratie (BDP), la principale formation pro-kurde de Turquie, étaient présents, de même que les symboles du PKK.

L'armée, après avoir initialement annoncé que son opération visait des rebelles qui tentaient de s'infiltrer en Turquie depuis l'Irak, a elle aussi présenté vendredi des condoléances, un geste inhabituel équivalant à la reconnaissance d'une erreur.

Le PKK a pour sa part appelé les Kurdes au soulèvement et dénoncé un acte intentionnel de l'armée.

"Nous appelons le peuple du Kurdistan (...) à réagir contre ce massacre et à demander des comptes à ses auteurs en se soulevant", a déclaré Bahoz Erdal, un des cadres de la branche armée du PKK, dans un communiqué.

Le PKK utilise le terme kurde de "serhildan" (soulèvement) pour désigner des actions de protestation violente, impliquant des heurts avec la police, et de désobéissance civile.

Des heurts entre manifestants kurdes et policiers se sont déjà produits jeudi à Istanbul et dans plusieurs villes du Sud-Est anatolien, peuplé en majorité de Kurdes.

Plusieurs centaines de manifestants ont brûlé vendredi le drapeau turc à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan d'Irak, tandis que dans la ville de Souleimaniye, un rassemblement similaire a également réuni des centaines de personnes.

L'armée turque, qui bombarde régulièrement les repaires du PKK en Irak, affronte depuis l'été une flambée de violence des rebelles qui utilisent leurs bases arrières en Irak pour lancer des attaques en territoire turc.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays, a pris les armes en 1984 et le conflit a fait au moins 45.000 morts.

source : actu-orange.fr
Une video
http://actu.orange.fr/revue/actualite-sociale/des-centaines-de-kurdes-manifestent-a-marseille-contre-la-mort-de-35-civils-en-turquie-82908/
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http://www.opex360.com/2011/12/30/meprise-de-laviation-turque-pres-de-la-frontiere-avec-le-kurdistan-irakien/
Méprise de l’aviation turque près de la frontière avec le Kurdistan irakien
30 décembre 2011 – 17:54 Au cours de l’été dernier, l’armée turque a repris ses opérations contre les positions occupées au Kurdistan irakien par le PKK, le parti séparatiste kurde par ailleurs considéré comme étant un mouvement terroriste par les Etats-Unis, ce qui permet à ces derniers d’apporter une aide à Ankara en matière de renseignement pour le combattre.

Ces opérations au Kurdistan irakien ont été décidées après plusieurs incidents au cours desquels une quarantaine de membres des forces de sécurité turques ont été tués par des activistes appartenant au PKK.

Jusqu’en septembre dernier, les frappes aériennes réalisées par l’aviation turque auraient « neutralisé » environ 260 membres du parti séparatiste kurde, qui compte près de 2.000 membres repliés au Kurdistan irakien, territoire à partir duquel ils mènent leurs actions en Turquie. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a prévenu : « Ceux qui ne s’écartent pas du terrorisme en paieront le prix ».

C’est donc dans ce contexte qu’une nouvelle frappe aérienne a été effectuée par des avions F-16, dans la nuit du 28 au 29 décembre, près de la localité d’Ortasu, située dans la sud-est de la Turquie et proche de la frontière avec le Kurdistan irakien.

Selon l’armée turque, des gardes-frontières avaient été placés en alerte sur la foi d’informations des services de renseignement, annonçant une attaque imminente du PKK. L’attaque a été lancée après que des drones ont repéré un groupe d’une quarantaine d’individus allant d’Irak vers la Turquie. Et 35 d’entre eux ont été tués.

Seulement, les personnes bombardées n’étaient pas des séparatistes kurdes… « Ces gens n’étaient pas des terroristes, mais faisaient de la contrebande » a admis Huseyin Celik, le vice-président du parti de la Justice et du Développement (AKP), le parti au pouvoir à Ankara.

« La plupart des victimes étaient des jeunes âgés de moins de 30 ans. Certains étaient des fils de villageois qui ont aidé les forces turques dans leur combat contre les séparatistes kurdes du PKK » a-t-il encore ajouté. « S’il y a eu une erreur, une faute, elle ne sera pas escamotée, et le nécessaire sera fait » a-t-il prévenu, tout en indiquant que cela ne remettrait pas en cause « la détermination de l’Etat » contre la rébellion kurde.

« Le résultat est malheureusement malencontreux et affligeant » a commenté Recep Tayyip Erdogan, qui a présenté ses condoléances aux proches des victimes. « Selon les images, un groupe de 40 personnes se trouvait dans la zone. Impossible de dire qui elles sont (…) Après, il a été déterminé qu’il s’agissait de contrebandiers transportant des cigarettes, du carburant à dos de mule » a-t-il expliqué. Et à l’intention de la presse turque, qui n’a pas ménagé ses critiques, il a déclaré qu’ »aucun Etat ne bombarde son peuple délibérément ».

En attendant, cette bavure a, comme l’on pouvait s’y attendre, provoqué la colère des Kurdes. Plusieurs manifestations ont eu lieu à Istanbul, des villes du sud-est anatolien et même au Kurdistan irakien où le drapeau turc a été brûlé, à Erbil.

Et le PKK souffle sur les braises. « Nous appelons le peuple du Kurdistan (…) à réagir contre ce massacre et à demander des compter à ses auteurs en se soulevant », a ainsi déclaré, par voie de communiqué, un des cadres du mouvement séparatiste.

Depuis 1984, année à partir de laquelle le PKK apris les armes, le conflit avec Ankara a fait au moins 45.000 morts.

jeudi 29 décembre 2011

Un raid aérien israélien sur une moto tue un militant de Gaza

Un militant du Jihad islamique a été tué et quatre civils blessés mardi soir dans un raid aérien israélien sur une moto dans le nord de la bande de Gaza, selon des médecins et des témoins.

Adham Abu Selmeya, le porte-parole des services d'urgence à Gaza, a déclaré aux journalistes que Abdallah al-Tilbani un jeune homme dans sa mi-vingtaine a été tué et quatre autres blessés par un missile Israélien de l'air au sol.

La branche armée du Jihad islamique a déclaré dans un message que Telbani est membre du groupe et a été tué dans le raid aérien israélien.

La frappe aérienne a coïncidé avec le troisième anniversaire l'opération Plomb durci de trois semaines d'Israël dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas à la fin de 2008, dans laquelle plus de 1.400 Palestiniens ont été tués et près de 5.000 blessés.

Un cessez-le-feu fragile a été conclu entre le Hamas et Israël après le conflit. Toutefois, le cessez le feu a été violé à plusieurs reprises, forçant ses médiateurs, principalement l'Égypte, d'intervenir et de le renforcer.

Source: xinhua
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décidemment c'est la série j'arrête pour l'instant demain nous trouverons le autres raids dans la même période... bizarre tout de même surtout que j'ai repéré les thèmes astrologiques qui indiquaient les faits, dont celui de notre cher président, une femme serait dessous un complot avec les raids aériens... elle chercherait à faire enclencher un processus dommageable. Notre président est enclin à faire affaire avec les va-t-en-guerre ceux qui propagent les guerres et les malheurs...

L'aviation soudanaise accusée d'avoir tué 17 civils

Mis à jour le 29.12.11 à 22h04
Les forces armées sud-soudanaises ont accusé jeudi l'aviation du Soudan d'avoir tué 17 civils du Sud au cours de raids opérés ces deux derniers jours et ont dit avoir placé leurs troupes en état d'"alerte maximum" dans la zone frontalière contestée.

Le porte-parole militaire du Soudan, Al Saouarmi Khalid, a rejeté l'accusation en assurant que les forces de Khartoum n'avaient effectué aucun bombardement au Soudan du Sud.

Le Sud a fait sécession en juillet aux termes d'un accord de paix qui a mis fin en 2005 à des décennies de guerre civile avec le Nord, mais les deux parties continuent de s'opposer sur des questions clés comme le pétrole, la région contestée d'Abyei et le tracé de leur frontière commune.

Chaque partie accuse l'autre de soutenir des rebelles réfugiés sur le territoire voisin, et leurs troupes se sont affrontées ce mois-ci dans une zone convoitée par les deux pays.

Selon Philip Aguer, porte-parole de l'armée du Sud, les forces de Khartoum ont poursuivi jeudi des raids aériens pour la deuxième journée consécutive.

"On fait état de 17 personnes tuées" dans l'Etat du Bahr el Ghazal occidental, a-t-il dit. Comme on observe des signes de mouvements de forces terrestres, nous avons donné pour consigne à nos forces de se placer en état d'alerte maximum".

Le porte-parole du Nord a dit que cette accusation ne contenait "aucun fondement de vérité".

"Nous ne sommes pas entrés au Soudan du Sud, nous n'y avons bombardé aucun endroit et n'y avons aucun objectif", a dit Saouarmi Khalid.

Par ailleurs, Khartoum a annoncé jeudi avoir porté plainte contre le Soudan du Sud auprès du Conseil de sécurité de l'Onu en affirmant qu'environ 350 combattants rebelles de la région occidentale du Darfour avaient franchi la frontière avec le Soudan du Sud.

"Le Soudan a demandé à la communauté internationale de faire pression sur le Soudan du Sud pour l'empêcher de fournir de l'aide à cette force, pour la désarmer et transférer ceux que nous recherchons devant la justice du Soudan", indique dans un communiqué El Obeid Moraouah, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères.

—Reuters
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Insertion tardive après avoir constaté que le thème astral du président arkozy présentait des mauvais aspects avec l'aviation et que celui de Xavier Dupont de Ligonnès montrait de bons aspects entre sa maison des relations et de celle des services qu'il rend... décidemment, s'il y avait un lien entre ces événements (raid aérien à la frontière turque également) et des relations de ces personnes (probablement des membres de groupes religieux ou sectes locales)...

Turquie: 35 Kurdes tués par l'armée, le parti au pouvoir admet une possible erreur

Alors qu'une bavure provoque la mort de soldats français en Afghanistan, à la frontière turque lors d'un raid aérien des villageois pris pour des soldats sont tués.
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Trente-cinq villageois kurdes ont été tués mercredi soir à la frontière turco-irakienne lors de raids de l'aviation turque et le parti au pouvoir à Ankara a admis une possible erreur, indiquant que les victimes étaient des trafiquants.

"Selon les premières informations que nous avons reçues, ces gens étaient des trafiquants et non des terroristes", c'est-à-dire des rebelles séparatistes avec lesquels ils ont été confondus, a déclaré devant la presse à Ankara Hüseyin Celik, vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).

"Au nom de mon parti, je souhaite exprimer notre consternation, notre tristesse pour la mort de 35 de nos citoyens", a-t-il dit.

"S'il y a une erreur, une bavure, soyez rassurés, l'affaire ne sera pas enterrée. La Turquie est un Etat de droit", a dit M. Celik, indiquant croire, d'après les premiers éléments de l'enquête, qu'il semblait s'agir d'"un accident d'opération" militaire.

Le gouvernement ne s'est pas exprimé sur l'incident.

Selon les autorités locales, les victimes, des jeunes pour la plupart, se livraient avec des mules et des ânes à une contrebande de cigarettes entre l'Irak et la Turquie, pays voisins.

Toutefois, l'armée a annoncé que son opération visait des séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) qui tentaient de s'infiltrer en Turquie.

"La zone où se sont produits les faits est celle de Sinat-Haftanin, située dans le nord de l'Irak, qui n'abrite pas de population civile et où se trouvent des bases de l'organisation terroriste", le PKK, a indiqué l'état-major dans un communiqué en ligne.

Les avions turcs ont pilonné cette zone après que des drones eurent signalé "un mouvement vers notre frontière", a précisé l'armée.

Il s'agit de l'incident le plus grave de ces dernières années impliquant des civils dans le conflit kurde en Turquie.

Selahattin Demirtas, chef du BDP (Parti pour la paix et la démocratie), principale formation pro-kurde de Turquie, a dénoncé un "massacre", assurant que l'ensemble des victimes étaient des civils.

Une vingtaine de corps ont été recensés dans le village d'Ortasu, proche de la frontière avec l'Irak.

La télévision locale a diffusé des images montrant des cadavres recouverts de couvertures et allongés à même le sol sur une colline enneigée tandis que des gens se massaient autour d'eux en criant et en pleurant.

Les corps ont été transférés à Uludere, à une vingtaine de kilomètres de l'Irak, pour y être autopsiés.

Le BDP a organisé une manifestation qui a réuni plus de 2.000 personnes sur la place centrale de Taksim (partie européenne) à Istanbul pour protester contre le raid de l'armée. Ce rassemblement a dégénéré en heurts avec les forces de l'ordre.

Les manifestants, dont certains portaient des photos des cadavres de victimes du raid aérien, ont scandé des slogans favorables au PKK et à son chef emprisonné, Abdullah Öcalan.

Des heurts se sont également produits à Diyarbakir et Sirnak, deux villes du sud-est anatolien peuplé en majorité de Kurdes, où les manifestants ont jeté des pierres et des coktails molotov sur la police qui a riposté avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau, selon des sources locales de sécurité.

Un porte-parole du PKK en Irak, Ahmet Deniz, a affirmé que les victimes étaient des trafiquants et que "le gouvernement turc était au courant" de leurs activités.

"Notre parti n'a pas de base dans cette zone", a-t-il dit à l'AFP avant de condamner "un massacre" visant, selon lui, le peuple kurde.

L'armée turque, qui bombarde régulièrement les repaires du PKK dans le Kurdistan irakien, fait face depuis l'été à une flambée de violence des rebelles qui utilisent leur bases arrières en Irak pour lancer des attaques contre des objectifs en territoire turc, près de la frontière.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays, a pris les armes en 1984 et le conflit a fait au moins 45.000 morts.
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Les manifestants ont défilé
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/manifestation-a-istanbul-apres-le-raid-aerien-sur-un-village-kurde_1066293.html

des légionnaires polonais et français tués en Afghanistan

Deux légionnaires français tués par un soldat afghan

PARIS (Reuters) - Deux légionnaires français ont été tués jeudi par un soldat afghan qui a délibérément ouvert le feu sur eux lors d'une mission d'appui dans la vallée de Tagab, située dans la province de Kapisa au nord-est de Kaboul, annonce l'Elysée.

Les victimes, un adjudant et un sergent du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), sont les 77e et 78e soldats français tués en Afghanistan depuis 2001.

Sur la seule année 2011, le bilan est de 26 victimes. Un autre légionnaire du même régiment avait déjà trouvé la mort dans la vallée de Tagab le 14 novembre.

Dans un communiqué, la présidence indique qu'"au cours d'une mission d'appui au profit de l'armée nationale afghane (ANA), en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA."

Le porte-parole de l'état-major, Thierry Burkhard, a indiqué à la presse que ce dernier avait été immédiatement abattu par des militaires français. Alors que ce type d'incident s'est déjà produit avec d'autres contingents des forces de l'Otan en Afghanistan, "c'est la première fois que cela arrive dans la zone française", a-t-il dit à la presse.

Dans le communiqué de l'Elysée, Nicolas Sarkozy "exprime, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'ouvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement."

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a indiqué pour sa part que cet "acte isolé" ne remettait "en aucun cas en cause le processus de transition initié, visant à confier les responsabilités de sécurité à l'armée nationale afghane."

La France compte quelque 3.800 soldats sur le terrain afghan, dont 200 devaient quitter le pays ce mois-ci. La coalition internationale a prévu de retirer ses forces d'Afghanistan en 2014 en cédant progressivement d'ici
..-là la responsabilité de la sécurité à l'armée nationale.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
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..Cinq soldats polonais tués en Afghanistan
AP – mer. 21 déc. 2011..
..KABOUL/VARSOVIE (AP) — Cinq soldats polonais faisant partie de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) de l'OTAN sont morts dans l'explosion d'une bombe sur une route de l'est de l'Afghanistan mercredi, selon le ministère polonais de la Défense.

Le porte-parole du ministère Jacek Sonta a précisé que le convoi se dirigeait vers Ramza, dans la province de Ghazni. C'est la perte la plus importante qu'ait subie l'armée polonaise en une seule fois en Afghanistan.

Un total de 532 soldats de l'OTAN sont morts en Afghanistan depuis le début de l'année. AP

st/v315-289

source : http://fr.news.yahoo.com/cinq-soldats-polonais-tués-afghanistan-110231218.html

mercredi 28 décembre 2011

Attentats au Nigeria: les chrétiens durcissent le ton, craintes d'escalade

Les chrétiens du Nigeria ont averti mercredi qu'ils "répondraient" à toutes nouvelles attaques, après une vague d'attentats attribuée à des islamistes qui ont visé notamment des églises et font craindre une escalade des violences interconfessionnelles.

Une bombe artisanale a été jetée contre une école coranique mardi soir, blessant six enfants. L'assaut n'avait pas été revendiqué mercredi, selon la police.

Dimanche, jour de Noël, plusieurs bombes visant des églises notamment ont fait une quarantaine de morts. Les autorités ont attribué ces attentats à la secte islamiste Boko Haram, qui les a elle-même revendiqués.

"La communauté chrétienne au niveau national n'aura pas d'autre choix que de répondre de façon appropriée si il y a d'autres attaques contre nos membres, nos églises et nos biens", a averti mercredi soir le révérend Ayo Oritsejafor, président de l'association des chrétiens du Nigeria (CAN).

Il n'a fourni aucune précision sur la "réponse" éventuelle des chrétiens lors de cette déclaration à des journalistes peu avant un entretien avec le président nigérian Goodluck Jonathan.

L'attaque la plus meurtrière dimanche a tué au moins 35 personnes à la sortie d'une église à Madalla, près de la capitale Abuja.

La CAN considère les actions de Boko Haram "comme une déclaration de guerre contre les chrétiens et contre le Nigeria en tant qu'entité", a affirmé le révérend Oritsejafor.

Il a en outre dénoncé "l'incapacité apparente du gouvernement à protéger (...) les vies, les églises et les biens de nos membres".

Les autorités ont tenté de rassurer la population après les attentats, dans un contexte de craintes de représailles et d'escalade des violences interconfessionnelles. Elles se sont jusqu'à présent montrées incapables d'empêcher Boko Haram de multiplier les attaques de plus en plus sophistiquées et meurtrières.

Le groupe prône l'instauration d'un Etat islamique au Nigeria.

Le président Jonathan, qui a pris la parole après le révérend Oritsejafor, a assuré que "tout" était fait pour surpasser cette crise, appellant à un effort collectif pour démasquer les coupables.

"Les terroristes sont des êtres humains (...) ils vivent parmi nous, dînent avec nous, nous les connaissons, les gens les connaissent", a-t-il dit.

M. Jonathan a aussi assuré qu'en matière de sécurité, "nous faisons de notre mieux, nous allons restructurer, réajuster, nous assurer que nous avons une équipe capable de faire face aux défis que nous rencontrons aujourd'hui".

Boko Haram a revendiqué juste avant les attentats de Noël une vague d'attaques dans le nord-est qui avaient donné lieu à des combats avec les forces de l'ordre. Des sources ont indiqué que ces violences, jeudi et vendredi derniers, avaient fait jusqu'à 100 morts.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, compte 160 millions d'habitants, dont environ autant de musulmans, majoritaires dans le nord que de chrétiens, plus nombreux dans le sud.

Le plus haut responsable musulman du Nigeria a assuré mardi "à tous les Nigérians qu'il n'y a aucun conflit entre les musulmans et les chrétiens, entre l'islam et la Chrétienté".

"C'est un conflit entre des gens diaboliques et des gens biens", avait affirmé le sultan de Sokoto (nord), Muhammad Sa'ad Abubakar.

Le conseiller national pour la sécurité, Owoye Azazi, a de son côté appelé les chrétiens à ne pas se venger.

Dans la journée, une coalition d'églises pentecôtistes a averti que ses fidèles se défendront eux-mêmes en cas de nouvelles attaques.

Un responsable a toutefois précisé que cette auto-défense se ferait dans le cadre de la loi.

A Sapele, dans le delta du Niger (sud), six enfants âgé de 5 à 8 ans qui étaient en classe, et un adulte, ont été blessés et hospitalisés après que des individus eurent jeté depuis une voiture en marche une bombe artisanale contre une école coranique.

Si les violences dans la région du delta sont fréquentes, elle visent généralement le secteur pétrolier et n'ont jusqu'à présent pas eu de caractère religieux.

L'armée cachait depuis 18 mois un accident de transport nucléaire

http://www.rue89.com/2011/12/16/larmee-cachait-depuis-18-mois-un-accident-de-transport-nucleaire-227580

L'accident était vraiment trop gênant, alors l'armée a préféré le dissimuler. Le quotidien La Marseillaise révèle vendredi qu'en juin 2010, un camion de transport nucléaire a eu un accident sur la base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Son conducteur, qui roulait en excès de vitesse, a voulu éviter un autre militaire qui faisait son footing. Trois personnes ont été blessées.

Selon les autorités, le camion ne contenait pas d'ogive nucléaire. Mais ce véhicule spécialisé, d'une valeur de 50 millions d'euros, est hors d'usage. La grande muette n'a pas dissimulé les choses à moitié : alors que le chauffeur, un caporal-chef de 28 ans qui sera jugé en janvier, n'était pas habilité à piloter l'engin, ses supérieurs l'ont autorisé après l'accident, avec effet rétroactif...

De même, l'armée n'aurait donné une existence officielle à « l'escadron de transport de matériels spécialisés », impliqué dans cet accident du 9 juin 2010, que le 7 avril 2011, en l'ajoutant à la liste des unités militaires dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l'anonymat des personnels.

Le Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, Bernard Dupraz, cité par la Marseillaise, a reconnu que l'affaire décelait « des choses inacceptables ».
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C'est à rapprocher des essais militaires au large de Toulon par grande tempête alors que des vagues déferlentes dévastaient la plage de Cannes

lundi 26 décembre 2011

Nouvelles profanations de tombes à Carcassonne

Des inscriptions racistes ont été découvertes ce lundi sur des tombes d'anciens combattants musulmans. C'est la seconde fois en trois mois que ce cimetière fait l'objet d'inscriptions racistes. Des inscriptions racistes et des croix gammées ont été découvertes lundi sur une trentaine de tombes d'anciens combattants musulmans au cimetière de Carcassonne.

Sur les pierres tombales portant un croissant et une étoile, symbole de l'islam, les personnes qui se sont introduites dans le cimetière dans la nuit de dimanche à lundi ont écrit "la France aux Français, les Arabes dehors", "les Arabes, dégagez" ou même "sales Arabes" et "sales juifs". Les inscriptions ont aussitôt été effacées par les services municipaux, après que les policiers eurent procédé aux relevés d'usage.

Le cimetière avait déjà été vandalisé en septembre

Abdallah Zekri, vice-président du Conseil régional du culte musulman (CRCM), a condamné la profanation à Carcassonne de tombes de soldats algériens "morts pour la France" et s'est alarmé de "l'augmentation très importante et très inquiétante" des actes islamophobes en France. Abdallah Zekri, également président de l'Observatoire de l'islamophobie, a relevé une hausse de 34% en 2011 des actes d'agressions, d'insultes verbales, d'incendies visant des lieux de culte ou des profanations.

Le 10 septembre, des inscriptions xénophobes ou des croix gammées avaient été tagguées sur 29 stèles musulmanes du carré militaire du même cimetière à Carcassonne. Une enquête a été ouverte, mais les auteurs n'ont pas été arrêtés.

dimanche 25 décembre 2011

France: ouverture d'une enquête sur la soirée "nazie" d'un député britannique

La justice française a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête après le scandale déclenché en Grande-Bretagne par le député conservateur Aidan Burley, filmé lors d'une soirée arrosée dans les Alpes françaises avec toasts au IIIe Reich et déguisements d'officiers SS.

"Une enquête préliminaire a débuté hier" concernant la soirée du 3 décembre dans un restaurant de Val Thorens, dans les Alpes françaises, a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Albertville, Patrick Quincy.

L'"apologie de crime de guerre ou contre l'humanité" est passible de cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende, et celui de "port d'uniforme et d'insigne d'une organisation criminelle contre l'humanité" de 1.500 euros.

Tout a commencé par une vidéo filmée par un client du restaurant, diffusée sur internet, notamment via Twitter par l'organisation SOS Racisme. Elle est également relayée par les journaux britanniques comme le Daily Mail.

On y entend la dizaine de convives britanniques de cet enterrement de vie de garçon lever leurs verres "à l'idéologie et la pensée du Troisième Reich". Une photo montre l'ami déguisé du député faisant le salut hitlérien dans la rue.

Ce scandale, qui vient rappeler celui qu'avait provoqué en 2005 la photographie du prince Harry en uniforme nazi à une fête costumée, a déjà conduit au retrait d'Aidan Burley de sa fonction de chargé de mission auprès du Secrétaire aux Transports.

L'affaire, qui a fait grand bruit en Grande Bretagne, a pris de l'ampleur en France après l'annonce par l'organisation SOS Racisme de son intention de porter plainte.

Le restaurant s'apprête également à porter plainte pour "incitation et provocation à la haine raciale" et "apologie de crime contre l'Humanité", a annoncé jeudi son avocat, Julien Andrez.

Celui-ci a cependant insisté sur le fait que le personnel avait fait retirer ses insignes nazis au convive costumé.

"Le personnel a demandé au client d'enlever ses insignes nazis. Ils pensaient que cela suffirait. Il n'y a pas eu de dérapage pendant le repas qui ait pu justifier un appel à la police", a-t-il plaidé.

"On n'est pas forcément conscient que ce type de déguisement peut avoir un qualificatif pénal", a-t-il ajouté, évoquant la maladresse d'un uniforme porté "de manière fantaisiste". Ce déguisement est une piètre reproduction historique, avec une casquette SS sans tête de mort, selon Jean-Luc Leleu, universitaire spécialiste des SS interrogé par l'AFP.

SOS Racisme assure que dans une autre vidéo postée sur You Tube, et qui depuis a été retirée, on aperçoit les participants chanter "Mein Führer! Mein Führer! Mein Führer!, Himmler! Himmler! Himmler! Eichmann! Eichmann! Eichmann!", puis l'un d'eux "porter un toast au IIIe Reich". Le Daily Mail évoque des "chants nazis" entonnés dans un bar après le repas au restaurant.

M. Burley a estimé jeudi qu'il n'avait pas enfreint la loi. "Une enquête préliminaire a été ouverte et j'ai cru comprendre que je n'étais pas au centre de ces investigations", a déclaré Aidan Burley.

"Je ne crois pas avoir enfreint en quoi que ce soit la loi française et j'ai pris mes distances avec le comportement de certains convives de cette soirée d'enterrement de vie de garçon", a-t-il souligné.

Dans un message adressé mercredi aux habitants de sa circonscription, le député avait exprimé ses "profonds regrets" et leur avait présenté ses "plus sincères excuses".

"Il n'y a pas d'excuses à mon comportement stupide, qui a causé ces deux dernières semaines beaucoup de peine à tant de gens", avait-il écrit, reconnaissant avoir fait "une véritable erreur de jugement" mais n'avoir "aucune sympathie d'aucune sorte pour le nazisme, le racisme ou le fascisme".

"Comme la vidéo l'a montré, j'ai quitté le restaurant quand j'ai vu que des invités commençaient à avoir des comportements inexcusables", a-t-il expliqué.
source : http://www.lamontagne.fr/france-monde/actualites/a-la-une/international/2011/12/22/enquete-ouverte-sur-la-soiree-nazie-d-un-depute-britannique-dans-les-alpes-130220.html
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En fait il s'est avéré que le député avait lui-même loué les costumes
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2075649/Cameron-sacks-foolish-MP-Aidan-Burley-joined-Hitler-Hitler-Hitler-stag-party.html
http://quoi.info/actualite-international/2011/12/22/pourquoi-les-anglais-pas-tous-aiment-se-deguiser-en-nazis-1113899/
L’association SOS Racisme, qui avait dénoncé en France la participation du député conservateur britannique Aidan Burley à une soirée à Val Thorens (Savoie) avec toasts au Troisième Reich et déguisement d’officier SS, a porté plainte jeudi soir, comme elle l’avait annoncé.
SOS Racisme a déposé plainte pour « apologie de crime de guerre ou contre l’humanité », « incitation à la haine raciale » et « port d’uniforme et d’insigne d’une organisation criminelle contre l’humanité » contre Aidan Burley, contre son ami costumé en uniforme nazi, ainsi que « contre toute personne que l’enquête fera connaître en suite des infractions commises » dans le restaurant le 3 décembre, a déclaré Hamdy Boussouiba, directeur de SOS Racisme Haute-Savoie.
Source : Europe 1
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Le parquet a ouvert une enquête écouter sur RTL
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/un-depute-britannique-s-amuse-dans-une-soiree-nazie-a-val-thorens-7741218046

Déclaration de guerre de la France et la Grande Bretagne à l'Allemagne en septembre 1939

ARCHIVES DU PUY DE DOME

Guerre 1939-1945 : l'entrée en guerre
Dossier réalisé par Corinne Dalle et Jean-Pierre Livet

Le service éducatif propose une sélection de documents illustrant la marche à la guerre des derniers jours d’août 1939 et l’entrée en guerre début septembre 1939.

Les extraits du journal La Montagne, des documents extraits de la série R (affaires militaires, organismes de temps de guerre.1800-1940) illustrent cette période vue du Puy-de-Dôme.

Septembre 1939, Hitler fait envahir la Pologne, déclenchant l’intervention de la Grande-Bretagne et de la France. Cette attaque a marqué le début d'une guerre totale et mondiale qui a coûté la vie à environ 50 millions de personnes à travers le monde.
L’Allemagne nazie a entamé une série de coups de forces à partir de 1935, Hitler souhaitant effacer l’humiliation du traité de Versailles.
Après avoir réussi à annexer, l'Autriche en mars 1938 puis des territoires de l'ouest de la Tchécoslovaquie, Adolf Hitler a exigé de la Pologne un passage, dit corridor de Dantzig, entre la Prusse orientale et le reste de l'Allemagne, une exigence rejetée par Varsovie.

Le 1er septembre 1939, sans déclaration de guerre formelle, l'armée allemande attaque la Pologne. Le 3 septembre, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne.
Le 17 septembre, l'Union soviétique envahit l'est de la Pologne, en vertu d'une clause secrète d'un pacte germano-soviétique conclu le 23 août 1939.

A partir de ce moment-là, commence à l’ouest une stratégie d’attente, c’est la "drôle de guerre".

Voir d'autres copies http://www.archivesdepartementales.puydedome.com/guerre-1939-1945-l-entree-en-guerre-5903.html

frontière ténue entre extrême droite, neo-nazis et sociétés secrètes

Ordres initiatiques ou mouvements néo-nazis ?


Serge Hutin
Serge Hutin : né le 2 avril 1927, décédé le 1er novembre 1997 à la maison de retraite de Prades (Pyrénées Orientales).
Docteur ès Lettres, diplômé de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, ex-attaché de recherche au CNRS, franc-maçon, ses engagements sont des plus nombreux.
Auteur de nombreux ouvrages sur l’ésotérisme et les sciences occultes. Il a beaucoup écrit sur l’alchimie, les sociétés secrètes et les Rose-Croix.
Sa vie avait été détruite le 27 octobre 1972 à la mort de Marie-Rose Baleron, celle qui devait devenir sa femme, dans un curieux accident d’avion. Elle était Commissaire de la DST à Nice et enquêtait sur les rapports existant entre la CIA, la loge P2, la mafia corse, le SAC et certains Ordres soi-disant initiatiques…

Le 27 octobre 1972
Que s’est-il donc passé ce jour là ?
Un avion appartenant à la compagnie Air-Inter s'écrase contre une petite montagne, près de Noirétable (Loire). L'appareil est un Viscount de la ligne Paris-Lyon-Clermont-Ferrand. Dans cette catastrophe aérienne, beaucoup de morts, dont l'ensemble de l’équipage, et seulement quelques survivants.
Ce Viscount avait à bord Marie-Rose Baleron de Brauwer, commissaire à la DST à Nice, qui ramenait un rapport d'enquête sur des mouvements d'extrême-droite. Elle enquêtait sur le S.A.C., l'AMORC et l'ORT.
Elle portait au poignet une valise fermée par une menotte contenant ce fameux rapport. Quand on l'a retrouvée, son poignet était sectionné… et la valise introuvable.

Le Viscount avait à bord un autre passager "brûlant" : un grand savant atomiste indien, venu en France établir les bases d'une collaboration nucléaire entre son pays et le nôtre. Pourtant, le plus surprenant reste que cet homme, le professeur Babah, était officiellement mort depuis quelques années...

Qu'allait faire le commissaire Baleron à Clermont-Ferrand le 27 octobre 1972, puisqu’elle était commissaire à Nice ?...
Dans son dernier roman -qui est plutôt une nouvelle- : « La seconde vie du commissaire Marie-Ange Sauneron » (édité en 1998 par Alpha International dont il était Président d’honneur), Serge Hutin nous donne un précieux indice : « Elle venait d’établir un rapport détaillé sur les redoutables infiltrations néo-nazies, en France principalement mais en d’autres pays aussi, dont en tout premier lieu l’Italie, sous le couvert d’une organisation fraternelle apparemment anodine se présentant comme l’authentique Ordre du Temple resurgi miraculeusement de ses cendres et appelé à régénérer l’Occident. » S’agirait-il de l’Ordre Rénové du Temple créé en 1968 par Raymond Bernard ? Tout porte à le croire…

Raymond Bernard

Les 28 et 29 octobre se tenait à Clermont une grande réunion de l'AMORC (Grand Conseil et Séminaire Magistral) dont elle faisait partie... Marie-Rose Baleron était en effet grand délégué aux relations extérieures pour l’Ardèche, l’Aveyron, les Bouches du Rhône, le Cantal, l’Hérault, le Gard, la Haute Loire, la Lozère et le Puy de Dôme ! Elle occupait la vénérable charge de Soeur Marie-Rose Baleron, habitant 12 avenue Félix Faure à Nice. Il semble qu'à cette exceptionnelle réunion elle allait parler de la création de l'O.R.T. impliquant Raymond Bernard... Grand-Maître de l'AMORC... Création à laquelle elle s'opposait (en tant que membre de l'AMORC), et sur laquelle elle enquêtait (en tant que commissaire de la DST en liaison avec les Renseignements Généraux).
Si Marie-Rose Baleron avait été présente le 28 octobre 1972, à Clermont-Ferrand, on peut à juste titre se demander : R. Bernard aurait-il osé affirmer, comme il l’a fait officiellement : « Je ne suis personnellement ni le dirigeant secret, ni le dirigeant officiel, d’une autre organisation que l’Ordre rosicrucien AMORC et que l’Ordre Martiniste Traditionnel » ? Elle lui aurait demandé d’expliquer à tous les rosicruciens pourquoi il avait créé l’Ordre Rénové du Temple en 1968 avec un extrémiste de droite, Julien Origas !
Le fanatisme politique implacable de ce dernier l’incitera à s’allier avec des personnages suspects ne reculant devant rien pour faire triompher leur idéologie d’extrême droite.
Marie-Rose Baleron disposait de preuves attestant que certains néo-nazis camouflaient leurs activités derrière le masque de l’ORT.
Il n’est pas inutile, ici, de rappeler que Julien Origas avait été condamné à quatre ans de prison ferme, en 1945, pour avoir appartenu par le passé à la gestapo française.

L’Ordre du Temple Solaire, créé quelques années plus tard, serait une scission de l’ORT. Il s’illustra tristement auprès du public par un étrange suicide rituel collectif de ses membres, ces derniers se répartissant entre la France, la Suisse et le Québec.
A notre connaissance, Serge Hutin était aussi membre de l’AMORC et, plus curieusement, peut-être aussi membre de l’ORT ! (voir ci-dessous). Avait-il tenté de l’infiltrer pour en connaître les dessous ? Avait-il poussé Marie-Rose Baleron à enquêter sur cette déviation de Raymond Bernard ? Aurait-il ainsi été involontairement responsable de la mort de celle qu’il aimait tant ? Il sera difficile de répondre à ces questions sans continuer notre enquête. Il faudrait pour cela interroger des responsables politiques actuels « au-dessus de tout soupçon » ou peut-être un ex-écrivain (car interdit de publication aujourd’hui) devenu le Monsieur sectes des RG de nos jours… et qui a parfois une attitude plus que curieuse, voire menaçante, vis-à-vis de certaines personnes qui souhaitent révéler la vérité sur l’Ordre du Temple Solaire, émanation de l’ORT.

Quelques explications
S.A.C. : Service d’Action Civique
Fondée en 1959 dans le but d'apporter un «soutien inconditionnel à la poursuite des objectifs définis par le Général», cette officine devint, au fil des années, une nébuleuse mêlant malfrats, policiers, hommes politiques (le «monsieur Afrique» de Charles De Gaulle) et futurs élus (Charles Pasqua).
C’était une organisation paramilitaire spécialisée dans l’assassinat, le chantage, la corruption, le trafic d’armes et de drogue, le blanchiment d’argent “sale”, bref, la criminalité sous toutes ses formes, et par ailleurs dévouée corps et âme au Général de Gaulle.

François Mitterrand

Le SAC sera dissous en 1982, suite à l’affaire dite « d’Auriol ». A quelques jours du 10 mai 1981, François Mitterrand n'est pas encore président, et les membres du SAC de Marseille, réunis avec leurs patrons de Paris, se déchirent autour du très contesté chef local, le policier Jacques Massié. L'heure est grave. Les membres du SAC pensent souhaitable une victoire de la gauche contre Giscard. Ils imaginent que dans ce cas, le chaos qui s’ensuivra permettra le retour au pouvoir des gaullistes !... La suite sera horrible et pitoyable : Massié et les siens, y compris son fils de 8 ans, sont assassinés dans leur maison d'Auriol, près de Marseille, en juillet 1981. Qui a donné l'ordre ? L'Inspection générale de la police mènera l’enquête. C’est ainsi que le SAC sera dissous l’année suivante.

AMORC : Ancien et Mystique Ordre Rosae-Crucis (Ordre rosicrucien AMORC)
L’AMORC est une fraternité internationale composée de 16 juridictions couvrant tous les pays de même langue. Chaque juridiction a pour siège une « Grande Loge » dirigée par un Grand Maître élu pour un mandat renouvelable de 5 ans. L’ensemble des Grands Maîtres compose un Conseil Suprême à la tête duquel l’Impérator est élu pour 5 ans pour un mandat lui aussi renouvelable.
L’Ordre a connu sa résurgence en Europe au XXème siècle sous l’impulsion de l’ésotériste américain Harvey Spencer Lewis, décédé en 1939. C’est après la deuxième guerre mondiale que l’AMORC s’est progressivement développé.
La juridiction francophone a d’abord rayonné en Belgique et en Suisse, puis au Québec, aux DOM-TOM et en Afrique francophone. Le Grand Maître en a longtemps été Raymond Bernard (19 mai 1923 – 10 janvier 2006). Son fils Christian Bernard lui succéda (élu, rappelons-le…) quand lui-même devint Impérator. Les éditions rosicruciennes sont dirigées par son épouse. Christian Bernard succéda plus tard à son père comme Impérator de l’Ordre.
Depuis 1956, Raymond Bernard a successivement pris la responsabilité de l’Ordre de la Rose-Croix AMORC, créé l’Ordre Rénové du Temple, réactivé en France l’Ordre Martiniste Traditionnel, fondé le CIRCES et l’Ordre Souverain du Temple Initiatique.
« Puis il développe l’OMT en marge de l’AMORC, avec enseignement par correspondance et groupes locaux. Après avoir rencontré les cadres de la « résurgence » templière d'Arginy, il publie ‘Rendez-vous secret à Rome’ (1969), un récit allégorique que beaucoup entendront littéralement, et fonde l'Ordre rénové du Temple (ORT), dont il devient le grand maître secret (octobre 1970 - 16 octobre 1972) et dont il rédige l’enseignement par correspondance, avant de s’en retirer en lui laissant prendre sa complète indépendance sous la direction de Julien Origas. »

OSTS
Jouret s’est introduit dans l’ORT, communauté templière du château d’Auty (82), dont Julien Origas est alors le grand commandeur. De son vrai nom Julien Humbert, il est né en Alsace en 1920. Il a créé PORT en 1970 en compagnie de l’écrivain ésotériste Jacques Breyer. On prétend, sans doute à tort, que ce dernier aurait créé l’OSTS (Ordre Souverain du Temple Solaire) en 1952 au château d’… dans le Rhône.
Certains éléments pourraient laisser penser que l’OTS aurait été calqué sur l’OSTS.

OTS

Luc Jouret


Fondé en 1984 par Luc Jouret à Genève sous le premier nom d’OICTS (Ordre international chevaleresque de tradition solaire) avant de prendre celui d’Ordre du Temple Solaire. Il disparaît en 1994 après avoir fait 53 morts : 5 près de Montréal les 4 et 6 octobre (poignardés puis carbonisés) et 48 en Suisse dans deux chalets incendiés. Dans un de ces chalets, les victimes avaient d’abord été tuées par balles, dans l’autre elles avaient été empoisonnées au curare. Les principaux dirigeants en étaient Joseph Di Mambro, un Suisse ayant fonction de cerveau et responsable financier. Il avait été condamné en 1974 à six mois de prison pour escroquerie, abus de confiance et émission de chèques sans provision. Il a fait partie de l’AMORC. Il rencontre un Belge, Luc Jouret, en 1976 et lui fait infiltrer l’ORT. Il en deviendra le Grand Maître en août 1983 jusqu’à sa démission en 1984. C’est cette année-là qu’il crée l’OTS. Il voyage beaucoup, seul ou avec Di Mambro. Il sera condamné pour achat d’armes prohibées au Québec en juillet 1993. Il est possible qu’il ait fait du trafic d’armes du Canada vers l’Australie à cette époque.
Serge Hutin : Aussi curieux que cela puisse paraître, S.H. semblait bien connaître l’Ordre Rénové du Temple… Le 30 avril 1972, il a donné à Lille une conférence sur l’ORT. La commanderie du Nord de l’ORT annonce cette conférence en avril 1972 en ces termes : « Conférence Templière donnée par notre frère Serge Hutin : les Chevaliers du Temple, autrefois et aujourd’hui : l’Ordre Rénové du Temple et le Monde Moderne »

Maurice Monnot

Des croix gammées découvertes sur la façade d'un centre de secours de Jumeaux dans le Puy de Dôme


Des croix gammées, des sigles nazis et diverses inscriptions à caractère diffamant ont été tagués sur une façade de la caserne des pompiers de Jumeaux (Puy-de-Dôme), dans la nuit de samedi à dimanche. Le maire de la commune, Michel Pelou, a déposé plainte auprès de la gendarmerie dimanche matin, et ne cache pas sa colère. "Cela me révolte", réagit l'élu. "C'est inadmissible de retrouver de telles inscriptions en 2011. D'autant que tous les ans, à Jumeaux, on honore les Résistants."
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La série continue...
En recherchant des infos au sujet de cet acte infamant voici ce que je trouve et recopie dans le post suivant... au cas où
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Pierre Laval personnage était né dans le Puy de Dôme à Châteldon
http://www.aquadesign.be/actu/article-10505.php#
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Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, qui était un ancien camp militaire, Centre de rassemblement des étrangers, ou furent détenus des Juifs sous Vichy (témoignage d'André Glucksmann qui y entra à quatre ans) ; ce camp « accueillit » des harkis dans les années 1960 et des Kurdes réfugiés d'Irak dans les années 1980.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d'internement_fran%C3%A7ais

AZF : la piste terroriste négligée selon l'ex-juge Bruguiere

AZF: l'ex-juge Bruguière affirme qu'on a négligé la piste criminelle
L'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, appelé à témoigner au procès en appel de l'explosion d'AZF à Toulouse, a persisté mardi à soutenir que l'enquête sur les causes de la catastrophe avait sous-exploité la piste criminelle.

Roger Marion, qui l'a précédé à la barre et qui était à l'époque directeur central adjoint de la police judiciaire (DCPJ), a au contraire pleinement soutenu le travail mené par les enquêteurs au lendemain de la pire catastrophe industrielle en France depuis 1945. Il s'est déclaré "extrêmement choqué" de la teneur d'un rapport établi par M. Bruguière à la demande de Total en 2010.

L'enquête n'a "pas exploré suffisamment la piste intentionnelle", a dit M. Bruguière, qui a quitté la magistrature en 2007 et qui est à 68 ans consultant pour des Etats et des industriels. On n'a "pas étudié en profondeur les fadettes", les factures téléphoniques détaillées, on a "perquisitionné trop tardivement" chez Hassan Jandoubi, un manutentionnaire d'AZF tué comme 30 autres personnes par la catastrophe du 21 septembre 2001.

Selon une note des renseignements généraux (RG) du 3 octobre 2001, dont la pertinence est contestée par M. Marion, Hassan Jandoubi aurait eu des relations avec des islamistes.

L'ancien juge a expliqué s'être "forgé (sa) conviction" en 2010 en prenant connaissance de l'ensemble du dossier quand il s'est vu confier une mission de consultant pour le compte du groupe Total, maison-mère de Grande Paroisse, propriétaire de l'usine.

L'hypothèse de l'acte criminel a été écartée lors de l'instruction. Celle-ci a retenu la piste d'un accident chimique dû à des négligences de Grande Paroisse et du directeur de l'usine Serge Biechlin. Poursuivis pour homicides involontaires, ils ont été relaxés en première instance en l'absence de preuve matérielle.

Dans son rapport, M. Bruguière conteste un "choix délibéré (...) d'une orientation univoque de l'enquête, celle de l'accident industriel". Avec une seule piste, "on n'a pas appliqué le principe de précaution judiciaire", a-t-il renchéri mardi.

Il a cependant reconnu qu'au début de l'enquête, en 2001, alors qu'il était à la tête des juges antiterroristes, il n'avait pas d'éléments en faveur d'une piste terroriste. Il l'a dit aux juges d'instruction chargés du dossier lors d'une rencontre dans son bureau parisien en novembre 2001.

"L'information qu'on avait à l'époque était que ce n'était pas un attentat d'Al-Qaida car il n'y avait ni revendication, ni retour d'information des services de renseignements avec lesquels nous étions en relation", a expliqué M. Bruguière.

"A aucun moment" au cours de cette réunion dans le bureau de M. Bruguière, "il n'est paru opportun de saisir la juridiction spécialisée antiterroriste", venait d'indiquer M. Marion, ancien chef de la Division nationale antiterroriste (DNAT).

M. Bruguière a été mis sur le grill par les parties civiles hostiles à l'industriel. Elles lui reprochent des considérations "idéologiques" et son "lien de consultant à client avec Total".

Lui a insisté sur les "constatations objectives" contenues dans son rapport. "Je ne suis pas là pour défendre la piste de l'attentat terroriste, je ne pointe pas quelqu'un du doigt, mais de mon point de vue il n'y a pas eu d'exploitation suffisante d'éléments alors qu'il y avait matière (...) qu'il y avait des contacts très probables de M. Jandoubi" avec des islamistes, a-t-il réaffirmé.

M. Bruguière a évoqué la "possibilité d'un scénario impliquant un groupe local non nécessairement lié à une mouvance connue", ce qui expliquerait l'absence de revendication crédible et de retour d'information des services de renseignements.

Pour M. Marion au contraire, les soupçons contre M. Jandoubi étaient nés de "rapprochements hasardeux" qu'avaient faits les RG et qui se sont révélés erronés.
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Tout ceci prouve bien que la confusion totale règne et que la situation est loin d'être nette. En ce qui me concerne tout comme les attentats du 11 septembre 2001 à Ground Zero New York, je pense que cet incident industriel n'est pas dû au hasard et que derrière il y a tout une machination qui a mis en place un système de mensonge, corruption et surtout lâcheté pour mener ce que beaucoup attendent : la Grande Croisade.
Pour ma part j'ai identifié tout un réseau menant à l'armée de l'air et aux religieux chrétiens de tout bord dont le Vatican. Je m'appuie sur plusieurs faits vécus personnellement, dont l'incendie de la pâtisserie Antoine à Bordeaux oeuvre que je soupçonne manigancée par ces mêmes mains expertes en déclarations de sinistres. Tout comme l'incendie du 21 juin à Paris et cet explosion AZF. Ma déposition ne suffit pas à ouvrir une enquête sérieuse, pourtant je souhaiterais vérifier l'emploi du temps d'un homme en particulier ainsi que la confrontation de prélèvements ADN qui auraient pu être réalisés sur le sien propre. Por les US, l'entourage de G.W. Bush serait plus à même de donner de plus amples renseignements.

Le Nigeria nouvelle cible : 2 églises chrétiennes auraient été atteintes le soir de Noël

Nigeria: nouvelle explosion près d'une église
Une explosion a retenti dimanche de Noel près d'une église de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, peu après qu'un attentat présumé eut fait au moins une quinzaine de morts près d'une église de la périphérie d'Abuja, la capitale, ont déclaré des habitants
"Il y a eu une explosion dans la zone de Rikkos de la ville où des fidèles assistaient à une cérémonie relgieuse de Noel", a dit un habitant interrogé par téléphone, David Pam. "On ne sait pas si l'église était la cible de l'attaque", a-t-il ajouté.
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Fait étrange le blog dont il était question ouvre sa première page d'accueil en évoquant le Nigeria. Nulle autre région du monde a été touchée, uniquement le Nigeria, avouer que c'est étrange. L'année passée c'était l'Egypte qui était visée, sujet d'un autre des sites que j'administre. Bizarre et étrange tout de même.
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Le 25 décembre les attentats ont été revendiqués d'une secte islamiste, la même qui avait déjà perpétré des attentats l'an passé à la même époque.
http://actu.orange.fr/revue/actualite-internationale/attentats-de-noel-au-nigeria-40-morts-revendication-d-une-secte-islamiste-73469/
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Ola AWONIYI
Agence France-Presse
MADALLA


Des attentats attribués à la secte islamiste Boko Haram ont visé le jour de Noël des églises et les services secrets dans le nord-est du Nigeria, y faisant 40 morts dont un kamikaze.
«Ces actes de violence contre des citoyens innocents sont un affront injustifié à notre sécurité et à notre liberté collectives» et «les Nigérians doivent unanimement les condamner», a réagi dimanche le président nigérian Goodluck Jonathan.

Le «gouvernement ne faiblira pas dans sa détermination à déférer devant la justice tous les auteurs des actes de violence d'aujourd'hui et de tous les autres (commis) auparavant», a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le conseiller nigérian pour la sécurité, Owoye Azeazi, a de son côté dénoncé des «attaques lâches et irréfléchies et (...) préméditées» perpétrées, a-t-il dit, par Boko Haram, dont un porte-parole a revendiqué au moins un des attentats.


Ces violences, condamnées par le Vatican comme étant le fruit d'une «haine aveugle et absurde», sont survenues après deux jours d'affrontements, jeudi et vendredi, entre des membres de la secte islamiste et les forces de l'ordre dans le nord-est, qui auraient fait près de cent morts.

L'attentat le plus meurtrier, qui a fait 35 morts selon le dernier bilan en date, s'est produit à l'extérieur d'une église catholique à Madalla, en périphérie d'Abuja, la capitale fédérale.

La vague d'attaques survenue samedi soir et dimanche dans le pays a été revendiquée par Boko Haram, un groupe qui prône la création d'un État islamique au Nigeria et auquel sont imputées la plupart des violences récurrentes dans le nord.

«Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris de celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours», a déclaré au téléphone à l'AFP un porte-parole du groupe islamiste, Abul Qaqa.

À Washington, la Maison-Blanche a condamné «la violence gratuite et les morts tragiques le jour de Noël».

L'Allemagne, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne ont également dénoncé ces attaques ainsi qu'Israël qui va fournir une aide médicale aux blessés.

Après celui de Madalla, un deuxième attentat a visé une église évangélique de Jos, épicentre de violences intercommunautaires dans le centre du pays, selon un responsable local et des témoins.

«Une bombe a explosé à l'église Mountain of fire. Un policier qui surveillait l'église a été tué et trois véhicules ont brûlé», a déclaré à l'AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l'État du Plateau, dont Jos est la capitale.

À Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents et trouvant lui-même la mort dans cette action, selon un communiqué des SSS.

Une autre explosion s'est produite dimanche à Damaturu, sur un rond-point et, samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église de Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont raconté des témoins.

Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat.

Damaturu et Gadaka sont des localités situées dans l'État de Yobe, déjà secoué en fin de semaine par une vague d'attaques revendiquées par Boko Haram.

À Madalla, près d'Abuja, l'attentat a provoqué des scènes de chaos et endommagé l'église Ste Theresa. Des trous étaient visibles dans les murs et le toit était très abîmé. Les murs extérieurs étaient maculés de sang.

Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.

Boko Haram, qui multiplie et intensifie ses actions depuis des mois, avait revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts.

Le mouvement s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques la veille de Noël 2010 ayant visé plusieurs églises et, avec les représailles, ayant fait des dizaines de morts à Jos.

Jeudi, Damaturu et Potiskum, dans l'État de Yobe, et Maiduguri, capitale de l'État voisin de Borno, avaient été secouées par des explosions et des tirs et les violences se sont poursuivies vendredi.

Ces attaques et les affrontements consécutifs avec soldats et policiers pourraient avoir fait jusqu'à 100 morts, d'après une source policière et une ONG.

Le chef d'état-major des armées a été cité disant que les militaires avaient tué 59 membres de la secte.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), compte pratiquement autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud.

Des observateurs craignent que Boko Haram n'ait développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.

source : http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201112/25/01-4480856-attentats-de-noel-au-nigeria-40-morts-une-secte-islamiste-mise-en-cause.php

samedi 24 décembre 2011

Incendie à Saint-Etienne: les archives de l'Armée de terre touchées

le 24 décembre 2011 à 21h04 , mis à jour le 24 décembre 2011 à 21h39

Un important incendie touchant une entreprise de Saint-Etienne (Loire) s'est propagé samedi soir au centre national d'archivage de l'Armée de Terre, entraînant le déploiement d'environ 150 pompiers.

La grande muette va-t-elle perdre sa mémoire ? Un important incendie touchant une entreprise de Saint-Etienne s'est propagé samedi soir au centre national d'archivage de l'Armée de Terre, entraînant le déploiement d'environ 150 pompiers.

"Un bâtiment (du centre d'archivage, ndlr) est déjà atteint par le feu", a expliqué le commandant du Codis de la Loire, précisant que les secours tentaient de "stopper la propagation" de l'incendie. L'Etablissement d'impression, de diffusion et d'archives du Commissariat de l'Armée de Terre (Ediacat), qui emploie 156 personnes à Saint-Etienne, est installé depuis début 2010 dans la zone industrielle de Molina-la-Chazotte, où il forme un cube de 32.000 m2 sur trois niveaux. Une plate-forme de courrier de la Poste située à proximité a quant à elle été plus légèrement atteinte par les flammes.

En début de soirée, environ 150 sapeurs-pompiers et une quarantaine de véhicules étaient déployés pour lutter contre le sinistre, qui s'est déclaré peu après 17H00. Le foyer de cet incendie d'origine indéterminée est une usine de conditionnement d'une superficie de 7.500 mètres carrés, entièrement détruite par les flammes, qui contient d'importantes quantités de carton et de film plastique.
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Grave incendie dans les locaux des archives de l'armée à Saint-Etienne
le Samedi 24 Décembre 2011 à 20:11 246 vues
Un incendie s'est déclaré à 17h au centre national d'archivage de l'Armée de Terre dans la zone industrielle de Molina-la-Chazotte. 150 sapeurs-pompiers sont mobilisés pour tenter de stopper la propagation des flammes.

Les locaux de l'Etablissement d'impression, de diffusion et d'archives du Commissariat de l'Armée de Terre (Ediacat) sont ravagés par un incendie qui s'ets déclaré en fin d'après midi. Le foyer de cet incendie d'origine indéterminée est une usine de conditionnement d'une superficie de 7.500 mètres carrés, entièrement détruite par les flammes, qui contient d'importantes quantités de carton et de film plastique.

"Un bâtiment du centre d'archivage est déjà atteint par le feu", a expliqué le commandant Gilles Cornaire, joint par téléphone vers 19h au poste de commandement installé sur place, précisant que les secours tentaient de "stopper la propagation" de l'incendie

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Ce jour là plusieurs messages étaient postés sur le blog Albert Nodon qui a fait l'objet de nombreuses fois d'attaques pirates, notamment les pages évoquant les essais militaires faits à Toulon par grande tempête alors qu'un séisme était enregistré mais surtout des vagues destructrices sur Cannes. Je soupçonne ces mêmes attaques d'avoir un lien entre elles et cet incendie qui a touché les archives de l'Armée de Terre http://albert-nodon.e-monsite.com/pages/recherche-au-20-siecle/astronome-ingenieur

Nigeria: des violences revendiquées par Boko Haram ont fait 46 morts (sources médicales)

Quarante-six personnes ont été tuées cette semaine dans le nord-est du Nigeria lors d'attaques revendiquées par la secte islamiste Boko Haram et dans des affrontements consécutifs avec les forces de l'ordre, ont indiqué samedi des sources médicales.
Ces victimes ont été dénombrées à Damaturu et Potiskum, dans l'Etat de Yobe, ainsi qu'à Maiduguri, capitale de l'Etat voisin de Borno. Des explosions et des tirs ont retenti jeudi dans ces trois villes et les violences se sont poursuivies vendredi à Damaturu.

La situation était généralement calme samedi matin malgré des tirs sporadiques localisés, selon des témoins et membres des forces de l'ordre.
Un responsable à l'hôpital de Damaturu a affirmé samedi à l'AFP que 19 corps avaient été déposés à la morgue.

"Nous avons 19 corps à la morgue parmi lesquels trois soldats, trois policiers et 13 civils. Tous ont des blessures par balles", a affirmé cette source ayant requis l'anonymat.

Vendredi, d'autres sources avaient fait état de sept autres morts à Damaturu et Potiskum, ce qui porte le bilan dans l'Etat de Yobe à 26. Un couvre-feu y a été imposé.

A Maiduguri, un infirmier de l'hôpital universitaire a fait état samedi de 20 morts.
"Au total 20 corps ont été déposés à la morgue ici. Tous sont des victimes des attaques des membres présumés de Boko Haram", a-t-il déclaré à l'AFP.

La secte a revendiqué cette nouvelle vague d'attaques.

"Nous sommes responsables des attaques de Maiduguri, Damaturu et Potiskum", a déclaré vendredi soir à l'AFP un homme se présentant comme un porte-parole du groupe, Abul Qaqa (bien Abul Qaqa), qui s'exprime régulièrement en son nom.

"Nous avons mené ces attaques pour venger la mort de nos frères tués par les forces de sécurité en 2009", a-t-il dit en référence à une insurrection de la secte en juillet 2009 qui avait été brutalement réprimée par les forces de l'ordre, faisant des centaines de morts.

Le porte-parole a assuré que Boko Haram continuerait de commettre des violences. La secte, qui s'est attribué de nombreuses attaques, a notamment revendiqué l'attentat suicide d'août contre le siège des Nations unies à Abuja qui avait fait 24 morts.

"Nous allons continuer notre guerre contre l'Etat nigérian jusqu'à l'abolition de la laïcité et la création d'un Etat islamique", a-t-il dit.

Un couvre-feu a été instauré jusqu'à nouvel ordre à Yobe de 19H00 à 07H00, a indiqué samedi le porte-parole du gouverneur de cet Etat, Abdullahi Bego.

La mesure vise "à renforcer la paix réinstaurée après les évènements des derniers jours", a-t-il dit.

La situation était calme samedi matin à Damaturu, Potiskum et Maiduguri selon des habitants et les forces de sécurité.

Des résidents ont fait état de tirs sporadiques dans le quartier de Pompomari, à Damaturu, ce qu'a confirmé le chef de la police de Yobe, Lawan Tanko.

"Les gens entendent des tirs de temps à autres car nous faisons face à une guérilla ici, les forces de l'ordre nettoient (le quatrier) des derniers éléments de Boko Haram. De temps en temps ils tirent sur une patrouille et la patrouille riposte pour les neutraliser", a expliqué M. Tanko.

Syrie: le porte-parole des Frères musulmans dément la revendication des attentats de Damas

Le porte-parole des Frères musulmans Zouhair Salem a démenti samedi à l'AFP toute responsabilité de la confrérie dans les attentats suicide de vendredi, accusant le régime d'avoir "fabriqué de toute pièce" un communiqué les revendiquant au nom des FrèresIl s'agit d'une "page fabriquée de toute pièce en notre nom sur internet", a indiqué M. Salem, réagissant à un communiqué mis en ligne sur un site se présentant comme étant celui des Frères en Syrie et qui a revendiqué au nom de la confrérie les attentats ayant fait la veille à Damas 44 morts et plus de 150 blessés.

Cela a été "orchestré de toute pièce par le régime comme les attentats" de vendredi, a dit M. Salem, joint au téléphone à Londres.

Vendredi, le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d'opposition en Syrie dont font partie les Frères musulmans, avait imputé au régime du président Bachar al-Assad la "responsabilité directe" des deux attentats.

"Le régime syrien, seul, porte toute la responsabilité directe des deux explosions terroristes", écrit le CNS dans un communiqué. Le régime "a voulu adresser un message de mise en garde aux observateurs arabes, pour qu'ils ne s'approchent pas des centres de sécurité", selon lui.


Ce que cherche le régime avec ces attentats, c'est donner l'impression "au monde qu'il fait face à un danger venu de l'étranger et non pas à une révolution populaire qui demande la liberté et la dignité", poursuit le CNS.

Le ministère syrien de l'Intérieur avait lui affirmé que "la main d'Al-Qaïda" était derrière les attentats.

Ces attentats, sans précédent depuis le début de la révolte mi-mars contre le régime du président Bachar al-Assad, sont survenus au lendemain de l'arrivée d'une délégation arabe qui doit préparer la venue d'observateurs, prévue lundi.

Selon une estimation de l'ONU, la répression

mardi 20 décembre 2011

Amesys, Kadafi, l'UMP, Sarkozy, Claude Guéan, Brice Hortefeux et des commissions de 4,5 millions d'euro à l'assemblée nationale

Guéant interpellé sur des commissions dans un contrat avec Kadhafi
Par LEXPRESS.fr, publié le 20/12/2011 à 19:21



Commissions dans un contrat par la société Amesys: "Jamais le ministre de l'Intérieur, ne s'est occupé d'une telle transaction"

afp.com/Mehdi Fedouach
En réponse à un député PS, Claude Guéant a assuré que le ministère de l'Intérieur n'avait joué aucun rôle en 2007 dans les négociations en vue de la signature d'un contrat sur du matériel de renseignement à la Libye de Kadhafi.

Et voilà qu'on reparle des liens commerciaux entre la France et la Libye de Kadhafi...

Ce mardi à l'Assemblée, le socialiste Daniel Goldberg a interrogé Claude Guéant sur les "commissions de millions d'euros" dans un contrat conclu en 2007 par la société Amesys avec la Libye de Kadhafi sur du matériel de renseignement, et sur le rôle de l'Intérieur dans les négociations.

"Etiez-vous au courant de la réalité de ces transactions, ce qui serait grave, ou bien en étiez vous les décideurs?", a demandé le député de Seine-Saint-Denis.

Réplique du ministre de l'Intérieur: "Je dis très clairement, en prenant mes responsabilités, que jamais le ministre de l'Intérieur, ni son entourage, ne s'est occupé d'une telle transaction", a rétorqué celui qui fut, à l'époque, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur.

4.5 millions de commissions

Selon Mediapart, Amesys a versé, entre décembre 2007 et octobre 2008, près de 4,5 millions d'euros à deux sociétés offshore Como Holding et Tristar, en marge de certains marchés libyens, dont le contrat Amesys d'avril 2007 portant sur la fourniture de matériel de surveillance d'Internet.

Selon un document publié par le site cofondé par Edwy Plenel, une partie de cette somme, soit 700 000 euros, a été versée à l'intermédiaire Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi.

Après le dépôt d'une plainte pour atteinte à la vie privée de l'association Sherpa, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet d'Aix-en-Provence, dont dépend le siège d'Amesys, filiale de Bull, selon une source proche de l'enquête.

"Mettre fin aux insinuations"

A l'Assemblée, le socialiste Daniel Goldberg a regretté n'avoir "reçu aucune réponse" à une question précédente sur des "commissions d'un montant de plusieurs millions d'euros, à un ou plusieurs intermédiaires".

Le parlementaire s'est interrogé sur les "liens supposés entre 2004 et 2009" de Claude Guéant "avec le régime du colonel Kadhafi" ainsi que sur "l'objet des visites qu'il aurait effectuées à Tripoli à l'automne 2005, précédant de peu celle de Nicolas Sarkozy puis celle de Brice Hortefeux, des visites préparées par l'intermédiaire Ziad Takieddine".

Le député a relevé "que le contrat signé en avril 2007, en pleine campagne présidentielle, avait reçu le plein soutien du ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy". "Pouvez-vous nous dire précisément, comment votre gouvernement est impliqué dans ce dossier?", a-t-il demandé.

Dans sa réponse, Claude Guéant a jugé "que pour le bien de notre démocratie, il serait temps de mettre fin aux insinuations, aux amalgames, aux approximations, aux accusations sans fondement".

Avec
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dimanche 18 décembre 2011

L'armée américaine a quitté l'Irak neuf ans après l'avoir envahi

L'armée américaine a quitté dimanche à l'aube l'Irak, près de neuf ans après l'avoir envahi et renversé le dictateur Saddam Hussein, laissant ce pays riche en pétrole plongé dans une grave crise politique.
Le dernier convoi composé de 110 véhicules transportant environ 500 soldats appartenant en grande majorité à la 3ème brigade de la 1ère division de cavalerie a traversé la frontière à 07H30 (04H30 GMT). Le dernier véhicule est passé huit minutes plus tard.

Il y a huit ans et neuf mois, les forces américaines l'avaient franchie dans l'autre sens lors de l'"Opération Iraqi Freedom" qui devait se révéler être la guerre la plus controversée depuis celle du Vietnam, un demi-siècle plus tôt.

L'armée américaine, qui a compté jusqu'à 170.000 hommes au plus fort de la lutte contre l'insurrection, a abandonné 505 bases. Il ne restera plus que 157 soldats américains chargés d'entraîner les forces irakiennes et un contingent de Marines pour protéger l'ambassade.

Le dernier convoi a quitté la base Imam Ali pour les Irakiens, et Camp Adder pour les Américains, près de Nassiriya vers 2H30 (samedi 23H30 GMT) en empruntant une route déserte de 350 km pour rejoindre le Koweït.

"Nous avons pris en main cette base", a déclaré fièrement à l'AFP, le général irakien Sattar Jabbar al-Ghizi, en charge de la protection du camp.

"Je me sens vraiment bien" lâche le sergent Duane Austin, 27 ans qui a effectué trois rotations en Irak. "Il est temps de rentrer à la maison où m'attendent une femme et deux enfants", confie-t-il. "C'est quand même agréable de savoir que c'est vraiment fini". Certains soldats applaudissaient visiblement soulagés.

Des soldats se demandent comment les Irakiens réagiront en découvrant le départ des Américains.

Face au refus de l'Irak d'accorder l'immunité à des milliers de soldats américains chargés de poursuivre la formation, le président Obama avait décidé le 21 octobre, le retrait total des troupes.

Les Américains laissent un pays plongé dans une crise politique, avec la décision du bloc laïque Iraqiya de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, de suspendre à partir de samedi sa participation aux travaux du Parlement.

Second groupe parlementaire avec 82 députés contre 159 à l'Alliance nationale, coalition des partis religieux chiites, il a dressé un réquisitoire contre "l'exercice solitaire du pouvoir" du Premier ministre Nouri al-Maliki.

"Cette manière d'agir pousse les gens à vouloir se débarrasser de la main de fer du pouvoir central d'autant que la Constitution les y autorise", faisant allusion aux récents votes en faveur de l'autonomie des provinces à majorité sunnite d'al-Anbar, Salaheddine et Diyala.

S'estimant lésés par le gouvernement à majorité chiite, les sunnites, jadis partisans d'un Etat centralisé, sont aujourd'hui portés par un mouvement centrifuge à vouloir gérer leurs régions de manière autonome, comme les Kurdes, ce qui comporte un risque d'éclatement du pays.

Si l'Irak exporte environ 2,2 millions de b/j, lui rapportant 7 milliards de dollars par mois, les services de base comme la distribution d'électricité et l'eau potable sont toujours défectueux.

Mais les Irakiens interrogés étaient satisfaits du départ. "Je suis fier comme chaque Irakien doit l'être", déclare Safa, un boulanger de 26 ans à Karrada, dans le centre de Bagdad.

"Les Américains ont renversé Saddam Hussein, mais notre vie depuis s'est dégradée", a-t-il ajouté.

Désormais, les 900.000 éléments des forces irakiennes auront la lourde tâche d'assumer seuls la sécurité alors que les insurgés, notamment Al-Qaïda, bien qu'affaiblis, peuvent encore faire couler le sang. Ils devront aussi empêcher la résurgence des milices et une réédition d'une guerre confessionnelle entre chiites et sunnites qui avait fait des dizaines de milliers de morts en 2006 et 2007.

Ainsi s'achève une invasion lancée sans l'aval de l'ONU pour trouver des armes de destruction massives que Saddam Hussein aurait cachées. Il s'est avéré depuis que celles-ci n'existaient pas.

Cette occupation en 2003, qui deviendra à partir de 2005 une "présence étrangère requise par le gouvernement irakien", aura été fort onéreuse.

Le Pentagone a alloué près de 770 milliards de dollars en neuf ans alors que 4.474 soldats américains sont morts, dont 3.518 tués au combat. Plus de 32.000 militaires américains ont par ailleurs été blessés. Par ailleurs? depuis mars 2003, les pertes civiles s'étaleraient entre 104.035 et 113.680, selon l'organisation britannique IraqBodyCount.org.

mardi 13 décembre 2011

Un virus informatique aurait infecté les drones de l'armée américaine

LEMONDE.FR | 08.10.11 | 18h18 • Mis à jour le 08.10.11 | 19h28

Selon le magazine Wired, les postes de commande à distance de drones américains effectuant des missions en Afghanistan ou dans d'autres zones de conflits ont été infectés par un virus informatique.
"Un virus informatique a infecté les cockpits des drones américains Predator et Reaper, enregistrant toutes les commandes des pilotes quand ils effectuent à distance des missions", écrit le magazine, citant trois sources anonymes.

Il n'y a eu officiellement aucune diffusion d'informations confidentielles à l'extérieur de la base de Creech, dans le Nevada. Le virus n'aurait pas non plus empêché les pilotes d'effectuer leurs missions, précise le magazine. Mais les militaires américains n'arriveraient toujours pas à se débarrasser de ce virus, détecté il y a deux semaines.

"NOUS PENSONS QU'IL N'EST PAS TRÈS DANGEREUX, MAIS EN FAIT NOUS N'EN SAVONS RIEN"

"Nous l'éliminons, mais il revient à chaque fois. Nous pensons qu'il n'est pas très dangereux, mais en fait nous n'en savons rien", a résumé un des interlocuteurs anonymes de Wired. Les autorités américaines cherchent également à savoir comment le virus a pu s'introduire dans un parc informatique a priori très sécurisé.

"Les spécialistes militaires ne savent pas si le virus (...) a été introduit volontairement ou accidentellement", explique le magazine. Ils soupçonnent que des disques durs externes, que les pilotes utilisent pour transférer des informations d'un poste à un autre, soient à l'origine de l'infection.

Les drones sont devenus une des principales armes utilisées par les Etats-Unis ces dernières années. Le Washington Post rappelle que depuis l'investiture de Barack Obama, les Etats-Unis ont utilisé une trentaine de drones pour mener plus de 230 missions uniquement sur le sol du Pakistan, tuant près de 2 000 personnes. En 2009, l'armée de l'air y consacrait 36 % de son budget.

Les défauts de sécurisation des drones, notamment l'absence de cryptage, sont un de ses points faibles. Les militaires américains ont ainsi été stupéfaits de découvrir en 2009 que les insurgés irakiens avaient piraté le flux de données des drones Predator grâce un simple logiciel grand public acheté pour 26 dollars.

LeMonde.fr

La Suisse paradis des mercenaires, Jean Marc Gadouillet ancien de la DGSE y avait son entreprise de sécurité

Les mercenaires se plaisent en Suisse

Le Point.fr - Publié le 13/12/2011 à 20:17 - Modifié le 13/12/2011 à 20:18

Les officines, liées à des anciens des services secrets, prolifèrent en Suisse. Berne menace de les interdire.

De notre correspondant à Genève, Ian Hamel

Le 23 novembre dernier, Jean-Marc Gadoullet est blessé à l'épaule près de Gao, au Mali, par des militaires locaux. Il aurait tenté de forcer un barrage, pensant avoir affaire à des bandits. Cet ancien officier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) mène depuis plus d'un an des négociations pour essayer de faire libérer les Français otages d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Jean-Marc Gadoullet, 49 ans, est également gérant depuis le 15 septembre de la société Opérations et organisations spéciales (Opos), installée à Genève, en Suisse.

Cette blessure a fait sursauter le Département fédéral (ministère) de justice et police, à Berne. Un pays neutre peut-il tolérer que des entreprises de sécurité privées et des sociétés de mercenaires choisissent de s'installer en Suisse, brouillant l'image du pays à l'étranger ? Bâle accueille notamment, depuis mars 2010, Aegis Defense Services, l'une des plus importantes sociétés militaires privées, active en Afghanistan et en Irak.



Genève, paradis des espions

Des anciens des services secrets, et des intermédiaires français, à commencer par Alexandre Djouhri, sont nombreux à apprécier les bords du lac Léman. À la fiscalité douce du pays s'ajoutent le fameux secret bancaire et, surtout, le manque de curiosité des services de renseignements helvétiques.

Dans un rapport daté du 30 décembre 2010, l'Office fédéral de justice reconnaît qu'"il n'existe pas en Suisse une obligation générale de s'annoncer auprès des autorités pour exercer de telles activités". À savoir des activités de sécurité privée "opérant depuis la Suisse dans des zones de crise ou de conflit"... Il y a peu, la profession de vendeur d'armes, pour ne pas dire de trafiquant d'armes, n'était pas non plus réglementée dans la Confédération.

Recrutement de barbouzes

La Suisse compterait 438 entreprises de sécurité (dont 57 à Genève et 92 à Zurich). Si la plupart se contentent de protéger des immeubles ou des parkings, une bonne vingtaine, en revanche, sont actives dans les zones de crise. Cela va de la sécurité maritime et de la protection de l'extraction de ressources naturelles à de l'espionnage économique et au recrutement de barbouzes. "Sans oublier le cyber-mercenariat, ces sociétés qui vendent du matériel sophistiqué pour espionner, traquer les opposants", ajoute Stéphane Koch, d'Intelligentzia, actif dans la sécurité de l'information.

Résultat, le Département fédéral de justice et police vient de mettre en consultation jusqu'au 31 janvier 2012 une loi prévoyant d'"interdire la participation directe à des hostilités dans le cadre d'un conflit armé à l'étranger. Il sera également interdit de recruter, de former et de mettre à disposition (...) du personnel de sécurité pour une participation directe aux hostilités".

Tout ce brouhaha inquiète quelque peu la toute nouvelle société Opérations et organisations spéciales (Opos) de Jean-Marc Gadoullet, installée rue du Conseil-Général à Genève. "Toutefois, nous ne sommes pas concernés par cette future loi. Opos ne recrute personne. Elle se contente de donner des conseils liés à la sécurité"", assure un proche de l'ancien officier de la DGSE.

source : http://www.lepoint.fr/monde/les-mercenaires-se-plaisent-en-suisse-13-12-2011-1407062_24.php

Dans la journée deux scènes de meurtre collectif ont eu lieu à Liège en Belgique et Florence en Italie

Le Point.fr - Publié le 13/12/2011 à 18:47
Un militant d'extrême droite a ouvert le feu à Florence contre des vendeurs ambulants sénégalais, faisant deux victimes et trois blessés.

La façade du Casa Pound, filmée lors d'un reportage d'Arte (image modifiée). © Capture Arte.tv

C'est une véritable "chasse aux Noirs" qui s'est déroulée en fin de matinée à Florence. Il était environ midi lorsqu'un Italien d'une cinquantaine d'années, Gianluca Casseri, a ouvert le feu sur un groupe de vendeurs ambulants sénégalais sur le marché de la place Dalmazia, à la périphérie nord de la capitale toscane. Armé d'un révolver 357 Magnum, Casseri a abattu deux vendeurs ambulants et grièvement blessé un troisième. "Il est arrivé tranquillement et, sans rien dire, il a tiré froidement trois coups de feu, ont indiqué des témoins. Puis il a récupéré les douilles de ses balles. Une exécution." Un marchand de journaux a tenté de l'immobiliser. "Si tu bouges, je t'abats toi aussi", lui a dit le tueur, avant de remonter dans sa voiture.

C'était pour réapparaître quelques minutes plus tard au marché San Lorenzo, en plein centre de Florence. De nouveau, il a ouvert le feu contre des immigrés sénégalais, faisant deux blessés. Pris en chasse par la police, Casseri s'est réfugié dans un parking souterrain. Après un échange de coups de feu avec les policiers, le tueur a retourné son arme contre lui et s'est suicidé.

Groupe d'extrême droite

Gianluca Casseri n'était pas inconnu des services de police. Il était un militant de l'organisation d'extrême droite Casa Pound de Pistoia.

Revendiquant sa fidélité au fascisme, le mouvement Casa Pound s'inspire du poète américain Ezra Pound. Il est né en 1982 à Rome et occupe, depuis sa formation, un immeuble dans le quartier de l'Esquilino, dans lequel vit une communauté de 23 familles. Ce squat d'extrême droite dispose d'une librairie, d'une troupe de théâtre, d'un groupe de musique, d'une télévision sur le Web et d'une revue mensuelle. Révisionniste, aussi critique envers le marxisme que le capitalisme, il lui est arrivé de contribuer à certaines initiatives sociales, comme l'aide aux victimes du tremblement de terre de L'Aquila. Casa Pound bénéficie d'une relative complaisance de la part de la classe politique italienne, qui a participé à certains de ses débats.

Incendie d'un camp de Roms

Mais, s'il a une façade sociale, Casa Pound a toujours été un mouvement extrêmement violent. Ses militants ont été impliqués dans plusieurs attaques contre des mouvements d'extrême gauche ou contre des membres des forces de l'ordre.

Le drame de Florence intervient 36 heures après un autre épisode de racisme dans la péninsule. Samedi dernier, à Milan, après qu'une jeune fille a affirmé avoir été violée par un Rom, un commando a incendié un campement de nomades. Le lendemain, la jeune fille avouait qu'elle avait inventé le viol.

De notre correspondant à Rome, Dominique Dunglas
source : http://www.lepoint.fr/monde/italie-tuerie-raciste-en-pleine-rue-a-florence-13-12-2011-1407021_24.php#xtor=AD-14
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Belgique : fusillade meurtrière à Liège

Une tente a été installée près de l'Archéoforum pour accueillir les blessés, après la fusillade qui a eu lieu place Saint-Lambert à Liège, le 13 décembre 2011.
REUTERS/Thierry DricotPar RFI
Un homme de 33 ans a tiré et lancé des grenades sur la foule, ce mardi 13 décembre 2011, sur la place Saint-Lambert, la plus animée de Liège (sud-est de la Belgique), tuant trois passants et en blessant 75 autres avant de trouver la mort dans des circonstances encore floues. Le tireur, Nordine Amrani, était convoqué ce mardi dans un service de police pour une audition. Il avait déjà été condamné en 2008 pour possession d'armes, des faits de recel, de stupéfiants et de moeurs.
Fin de matinée, des coups de feu retentissent dans Liège. Juché sur le toit d'un magasin, un indivifu tire sur la foule avec un fusil d'assaut et envoie des engins explosifs en direction des passants. L'homme, un trentenaire condamné par la justice belge il y a trois ans, est passé à l'acte vers 12h30 (11h30 TU) sur la place Saint-Lambert. De nombreuses personnes se promenaient dans ce quartier commerçant, où se trouvent le palais de justice et un marché de Noël. Il était armé de grenades, d'un fusil et d'un pistolet, a précisé le procureur du roi Danièle Reynders lors d'une conférence de presse.

Le bilan provisoire de la fusillade est de trois morts et 75 blessés. Un garçon de 15 ans a été tué sur le coup tandis qu'un adolescent de 17 ans et une femme de 75 ans sont décédés des suites de leurs blessures à l'hôpital. Le tireur se serait ensuite tiré une balle dans la tête, d'après des témoins.

Selon l'agence de presse Belga, le tireur, Nordine Amrani, âgé d'une trentaine d'années, était « bien connu » des services judiciaires belges, a indiqué Danielle Reynders.

Cet homme, déjà condamné pour possession d'armes et pour des affaires de recel, de stupéfiants et de moeurs, avait été convoqué ce mardi « pour une audition dans un service de police ». Mais au lieu de s'y rendre, il a revêtu un treillis et s'est armé d'un fusil automatique léger, d'un revolver et de grenades avant de rejoindre à la mi-journée la place Saint-Lambert.

Le roi des Belges et son épouse se sont rendus sur les lieux

« Je sortais du palais de justice. J'ai vu un homme faire un grand mouvement avec les bras en lançant quelque chose vers les abribus. J'ai entendu une explosion », a raconté à l'AFP Nicolas Gilenne, un journaliste ayant assisté à la scène. L'homme s'est « retourné, a pris un autre objet, l'a dégoupillé. J'ai alors commencé à courir. Il était seul et semblait très maître de ses actes. Il voulait toucher le plus de gens possible. J'ai entendu quatre explosions et des tirs pendant environ dix secondes », a-t-il ajouté.

Les blessés ont été évacués vers une tente installée près du musée Archéoforum, à la clinique de l’espérance à Montegnée, à l’hôpital de la Citadelle ou d’autres de la région.

Le centre-ville a été bloqué une partie de la journée. Les autorités ont demandé aux habitants de ne pas s'y rendre, ni de jouer les curieux. De même, les personnes déjà présentes dans le centre ont été priées de rester à l’abri. Le calme est revenu en millieu d'après-midi.

Le roi des Belges, Albert II, et son épouse Paola se sont rendus sur les lieux peu après 17h00, de même que le nouveau Premier ministre Elio Di Rupo.

source : http://www.rfi.fr/europe/20111213-fusillade-meurtriere-liege-belgique?ns_campaign=editorial&ns_source=FB&ns_mchannel=reseaux_sociaux&ns_fee=0&ns_linkname=20111213_fusillade_meurtriere_liege_belgique

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Les deux événements ont frappé les esprits et occupé les media à partir de 12 H. Les deux prémédités par deux hommes marginaux d'une trentaine d'années. Le racisme est flagrant pour l'acte italien fasciste d'un groupe d'extrême droite. Il est également contre la gauche, le capitalisme. Pou le second, la drogue et les armes sont la trame de fond