Il s'agit dans l'immédiat du rapatriement de la reproduction de plusieurs articles déjà insérés sur un blog de romandie blog. Cette plate-forme cesse ses activités.
Ce matin, Anders Behring Breivik a été reconnu coupable
" d'actes terroristes " pour l'attentat à la bombe et la fusillade qui
avaient causé la mort de 77 personnes à Oslo et Utoeya, en Norvège, au
mois de juillet 2011. A l'issue d'un procès qui a duré plus de quatre
mois, cet extrémiste de droite àgé de 33 ans va donc devoir purger 21
ans de prison : il s'agit de la peine maximale dans le pays. Elle pourra
être prolongée indéfiniment tant que le coupable sera considéré
dangereux.
Un peu plus tard dans la journée, à la fin d'une dernière audience
qui aura duré plus de sept heures, Anders Behring Breivik a annoncé sa
volonté de ne pas faire appel. Mais, dans une ultime provocation, le
terroriste a ajouté vouloir présenter " ses excuses aux militants
nationalistes pour ne pas avoir exécuté davantage de personnes ".
D'après des personnes présentes dans le tribunal d'Oslo, le micro du
coupable s'est éteint avant la fin de sa déclaration. La juge,
manifestement irritée, l'a également interrompu.Le Parquet ne fera pas
appelPar ailleurs, le Parquet a également annoncé qu'il n'allait pas
faire appel du verdict. Autrement dit, la condamnation qui vient d'être
prononcée aujourd'hui à l'encontre d'Anders Behring Breivik est
définitive.
Rappelons que, lors de ce procès, l'extrémiste de droite avait
reconnu les faits et expliqué avoir commis des actes " atroces mais
nécessaires " pour préserver la Norvège du multiculturalisme. " Les
attaques du 22 juillet étaient des attaques préventives pour défendre
les Norvégiens de souche. (...) J'ai agi en situation d'urgence au nom
de mon peuple, de ma culture de mon pays. Et je demande donc ma relaxe
", avait plaidé celui qui avait fait explosé une bombe près du siège du
gouvernement à Oslo et avait abattu 69 personnes qui participaient à un
rassemblement des jeunes Travaillistes sur l'île d'Utoeya.
source : http://fr.news.yahoo.com/breivik-conclut-proc%C3%A8s-ultime-provocation-170019840.html
INTERVIEW - Le député UMP Georges Fenech revient sur ses quatre
années à la tête de la Mission de lutte contre les dérives sectaires.
Ancien magistrat et député UMP de la 11e circonscription du Rhône,
Georges Fenech a quitté cet été la tête de la Mission interministérielle
de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Dans son dernier ouvrage, Apocalypse, menace imminente? (Calmann-Lévy),
il revient sur ces années de combat contre les sectes et évoque la
prophétie qui annonce la fin du monde en 2012. LE FIGARO. - Faut-il s'inquiéter des illuminés annonçant une énième fin du monde, fixée au 21 décembre 2012? Georges FENECH.
- Il ne faut pas verser dans la paranoïa, mais il faut prendre au
sérieux les menaces apocalyptiques. Elles peuvent mener à des drames
comme la tuerie suicide de l'Ordre du temple solaire, survenue en France
en 1995, où seize adeptes avaient trouvé la mort. Avec Internet, cette
prophétie a pris d'autre part une ampleur planétaire sans précédent. Bugarach, dans l'Aude, qui serait préservée, selon les prédictions, est-elle surveillée?
Des
groupements à caractère sectaire y ont fait l'acquisition de domaines.
Des bunkers, des galeries souterraines avec stockage de nourriture ont
été créés dans les environs. Pour ces raisons, la commune est surveillée
par les services de la sous-direction de l'information générale (ex-RG)
et, concernant ces constructions illicites, des enquêtes préliminaires
sont en cours. Les sectes de l'Apocalypse sont-elles plus nombreuses aujourd'hui?
En
réalité, toutes les sectes contiennent dans leur doctrine un message de
l'Apocalypse. C'est le moyen d'exercer une emprise mentale sur leurs
adeptes, de leur promettre le salut en leur soutirant de l'argent. C'est
le phénomène sectaire qui est aujourd'hui en pleine expansion car il
surfe sur les grandes crises de notre société: climatique, politique,
économique, morale… L'appareil de l'État est-il infiltré?
Les
grandes sectes cherchent à acquérir du pouvoir et infiltrent donc les
lieux de pouvoir: le milieu politique, économique et mais aussi celui de
la santé. Tous les acteurs antisectes ont été un jour ou l'autre
menacés. Pour ma part, je reviens dans le livre sur l'annulation de mon
élection comme député par le Conseil constitutionnel en 2008.
J'apprendrai par la suite que le rapporteur de mon dossier était le
conjoint d'un grand avocat d'organisations sectaires. Je m'interroge sur
l'existence d'un conflit d'intérêts. Vous évoquez l'affaire Dupont de Ligonnès. Selon vous, un étrange groupe prédisant l'Apocalypse aurait joué un rôle dans ce drame?
Le
père de cette famille, soupçonné d'avoir tué son épouse et ses quatre
enfants en 2011, a baigné toute son enfance dans un groupe de prière
catholique, baptisé «Philadelphie» et fondé par sa propre mère. À trois
reprises, cette dernière, qui avait prédit la fin du monde, avait
entraîné tous ses membres dans un refuge en Bretagne. Les derniers
messages écrits du principal suspect révèlent qu'il était habité par ces
questions d'ordre mystique. Cette ambiance mystique a sans doute pesé
sur les agissements de cet homme. Mais rappelons que sa culpabilité
n'est pas établie. Dans ce livre témoignage, pourquoi vous appesantir sur les États-Unis?
Parce
que l'existence de la Miviludes n'est pas du goût des Américains. La
France, pays laïque, et les États-Unis, qui placent sur un pied
d'égalité religion et sectes, se sont heurtés au sujet de l'action de la
Miviludes. Fin 1990, on avait même frôlé la crise diplomatique.
Madeleine Albright, alors secrétaire d'État américaine, s'était plainte
auprès de son homologue Hubert Védrine des atteintes aux libertés
religieuses commises, selon elle, en France. En Europe, les pays
nordiques s'alignent sur les pratiques américaines et s'opposent à l'axe
formé par la France, l'Autriche, l'Allemagne, la Suisse, la Belgique.
Ces pays adoptent une position vigilante à l'égard des sectes. Il n'y a
donc pas à ce jour en Europe une volonté commune de lutter contre le
phénomène sectaire. Allez-vous continuer à vous occuper de sectes?
Le
ministre de l'Intérieur, qui est attaché à la lutte contre les dérives
sectaires, a voulu me rencontrer. Nous nous verrons le 4 septembre. Je
lui ferai part de mes préoccupations. J'évoquerai aussi l'insuffisance
de moyens d'un service de police spécialisé, créé il y a quelques
années. Placée sous l'autorité d'un office central, la Caimades (cellule
d'assistance et d'intervention en matière de dérives sectaires) a
pourtant fait ses preuves. En tant que député, je continuerai à agir
dans ce domaine. LIRE AUSSI: » 1500 organismes de formation infiltrés par les sectes » INTERVIEW - «50.000 enfants sont victimes d'une emprise sectaire»
Ces notes permettent de se faire
une idée des liens que le djihadiste de 24 ans avait tissés à travers
le monde, et elles mettent à mal l'argument avancé par l'ex-patron de la
DCRI, Bernard Squarcini, selon lequel Mohamed Merah se serait "radicalisé seul" et qu'il n'appartenait "à aucun réseau" (Le Monde du 24 mars). Il semble que la police française n'ignorait quasiment rien du parcours du jeune djihadiste toulousain. DES CORRESPONDANTS AU KENYA, EN CROATIE, EN BOLIVIE, AU BHOUTAN
Ainsi, l'une des 23 notes partiellement déclassifiées et dont Le Monde a eu connaissance, datée du 26 avril 2011, fait état de "1 863 communications relevées entre le 1er septembre 2010 et le 20 février 2011". Durant cette période, celui qui n'est encore qu'un apprenti terroriste effectue un voyage dans plusieurs pays du Moyen-Orient et en Afghanistan. Il passe notamment 186 appels à des correspondants installés hors de France, dans 20 pays différents.
Le détail montre que Mohamed Merah a joint vocalement ou par SMS 94 numéros de téléphones localisés en Egypte, où se trouvait son frère Abdelkader, en Algérie, où demeurent son père et une partie de sa famille, mais aussi au Maroc, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Côte d'Ivoire, au Kenya, en Croatie, en Roumanie, en Bolivie, en Thaïlande, en Russie, au Kazhastan, au Laos, à Taïwan, en Turquie, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, en Israël, et pour finir au Bhoutan, minuscule royaume enclavé en plein cœur du massif himalayen, où Mohamed Merah appelle neuf numéros.
Avec qui le petit voyou de la cité des Izards de Toulouse
correspond-il à travers ces nombreux appels dans ces multiples pays ?
Les enquêteurs de la DCRI ont sûrement identifié quelques-uns de ces
interlocuteurs, mais les pièces transmises aux magistrats instructeurs,
qui n'ont été que très partiellement déclassifiées par le ministre de
l'intérieur, Manuel Valls, n'en disent rien. UN "COMPORTEMENT INQUIÉTANT"
Ces notes attestent également que le renseignement intérieur
connaissait Mohamed Merah au moins depuis 2009, après s'être intéressé à
son frère Abdelkader dès 2008. Abdelkader, 29 ans, mis en examen pour "complicité" et en détention provisoire à Fresnes depuis le 25 mars, mais aussi sa sœur Souad, 34 ans, étaient surveillés par les services. Les déplacements
du premier en Egypte, où il suit des cours dans les écoles coraniques
d'obédience salafistes, sont suivis à la trace. Ainsi, le 23 février
2011, les services allemands alertent leurs collègues français de son
passage à l'aéroport de Francfort, en provenance du Caire et à
destination de Toulouse. Même chose pour Souad, dont le départ pour Le
Caire prévu le 30 novembre 2010 de l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy
est signalé à la DCRI.
Et, à cette occasion, Mohamed apparaît aussi sur les radars du
renseignement intérieur. Mais ce n'est qu'en mars 2011, après son long
voyage jusqu'en Afghanistan, qu'un dispositif plus serré est mis en
place autour du jeune homme. Un fonctionnaire fait état d'une "surveillance au domicile de Mohamed Merah, 17, rue du Sergent-Vigné, appartement numéro 2, volets toujours fermés". Dans son compte rendu, le policier souligne que la mission a réussi : "Il a été possible d'identifier formellement la présence de l'objectif."
Durant cette période, les policiers ne lâchent pas leur "objectif". Ils le prennent en filature et prêtent une attention soutenue à sa téléphonie. Mohamed Merah a un "comportement inquiétant", estime l'un d'eux. "Le changement fréquent de boîtiers et de cartes SIM attribués à Mme Aziri (...) laisse supposer que la famille Merah souhaite brouiller les pistes", suggère un autre.
Visiblement, les fonctionnaires de police qui se sont collés aux
basques de Mohamed Merah pendant plusieurs semaines ne doutent guère des
orientations de leur client. "Le comportement prudent et suspicieux de Mohamed Merah influe sur sa famille", écrivent-ils, avant de préciser : "Le
dispositif de surveillance dynamique engagé sur Mohamed Merah démontre
qu'après une période de latence et d'observation, l'objectif amorce un
rapprochement avec la mouvance salafiste toulousaine, en particulier
avec [ici le nom est noirci pour préserver sa confidentialité] mais également et plus intéressant encore avec [là, deux noms sont noircis pour les mêmes raisons] tous deux partis récemment en Mauritanie."
Cet extrait d'une note d'avril 2011 nuance la thèse défendue par la
DCRI et son ex-directeur Bernard Squarcini au lendemain de l'assaut
contre le terroriste, selon laquelle Mohamed Merah se serait "autoradicalisé en prison [en 2009], tout seul, en lisant le Coran"(Le Monde du 24 mars).
Lors de ses séjours à l'étranger, notamment en Afghanistan en 2010 et au Pakistan
en 2011, Mohamed Merah a également fait l'objet d'une surveillance de
la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Aussi, plusieurs
représentants des familles de victimes qui se sont constituées parties
civiles ont demandé au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, de mettre les documents confidentiels de la DGSE à la disposition de la justice.
Selon nos informations, le ministère de la défense ne s'y opposera pas,
dès lors qu'une demande des juges sera parvenue à l'hôtel de Brienne,
siège du ministère, et que la commission consultative du secret de la défense nationale aura délivré un avis favorable.
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Ce que font les salafistes en Tunisie
Un élu régional PS roué de coups par des salafistes en Tunisie
Créé le 23/08/2012 à 12h44
Jamel Gharbi conseiller régional socialiste des Pays de la Loire
Jamel Gharbi, conseiller régional des Pays de la Loire a porté
plainte après avoir été battu jeudi soir par des salafistes à Bizerte,
en Tunisie, alors qu'il se promenait dans cette ville dont il est
originaire, avec sa femme et sa fille. Le groupe extrémiste l'a agressé
physiquement, reprochant aux deux femmes leur tenue vestimentaire.
"Nous
avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui ont
agressées verbalement ma femme et ma fille en raison de leurs vêtements
d'été, qui n'avaient pourtant rien de choquant", a déclaré Jamel Gharbi.
Après avoir crié à ses proches de s'enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le "frapper à coups de matraques et de gourdins", a-t-il indiqué.
"Personne ne m'a secouru. Je n'ai dû mon salut qu'au fait que j'ai
réussi à m'enfuir. Si j'étais tombé à terre, ils m'auraient lynché".
L'agression
s'est déroulée le 16 août, en marge de la soirée de clôture du festival
de Bizerte qui avait été ciblée, selon le ministère de l'Intérieur
tunisien, par "environ 200 personnes affiliées au courant salafiste" et
armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons. Cinq autres blessés
ont été recensés.
L'élu a porté plainte à l'ambassade française
Victime
de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, M. Gharbi,
qui s'est vu prescrire 15 jours d'ITT (incapacité totale de travail),
est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir porté plainte
et avoir été pris en charge par l'ambassade de France. Le ministre des
Affaires étrangères "Laurent Fabius m'a appelé pour me soutenir", a
précisé l'élu.
Le président du conseil régional des Pays de la
Loire, Jacques Auxiette (PS), a dans un communiqué condamné "fermement
cette agression violente et gratuite de la part d'une minorité
d'activistes religieux".
"En relation étroite avec le Quai
d'Orsay et l'ambassade de France à Tunis (...), la collectivité
régionale restera informée et attentive aux suites données à la plainte
déposée par son élu", est-il souligné.
Dans un communiqué, le
maire PS de Paris Bertrand Delanoë dénonce "un acte indigne et lâche,
perpétré par une minorité extrémiste" et qui "porte atteinte aux valeurs
de la Tunisie".
"Le peuple tunisien, dont je connais
l'attachement à la tolérance, à la démocratie, au pluralisme et aux
droits de l'homme, constitue le meilleur rempart face à l'obscurantisme
et à l'extrémisme", écrit-il, avant d'exprimer à Jamel Gharbi, sa
"solidarité" et sa "profonde sympathie".
10 mars 2009 un forcené tue 10 personnes dont sa mère et se donne la mort
Californie
24 décembre 2008 Covina banlieue de Los Angeles un homme déguisé en père noël ne supportant pas son divorce tue 8 personnes conviées à un réveillon avant de se donner la mort http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-pere-noel-meurtrier-ne-supportait-pas-le-divorce-27-12-2008-354470.php 12 octobre 2011 Seal Beach pour un conflit de garde d'enfant un homme tue son ex-femme et huit autres personnes dans le salon de coiffure où elle travaillait http://www.leparisien.fr/faits-divers/californie-au-moins-huit-morts-dans-une-fusillade-12-10-2011-1651039.php 2 avril 2012 université religieuse d'Oikos Oakland banlieue de San Francisco un tueur vexé par un mandue de respect à son égard aligne ses victimes contre le mur avant de les exécuter http://www.leparisien.fr/international/etats-unis-fusillade-mortelle-dans-une-universite-d-oakland-02-04-2012-1936122.php
Caroline
Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est).
Colorado
20 avril 1999. A Littleton (Colorado), deux lycéens ouvrent le feu au lycée Columbine. http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-fusillades-les-plus-meurtrieres-aux-etats-unis-20-07-2012-2096645.php 20 juillet 2012 Aurora près de Denver James Holmes un doctorant en neuroscience bénéficiant d'une bourse de 26000 dollars tue 12 spectateurs à la première de la séance du dernier batman après avoir préparé sa fusillade depuis ses achats 4 mois avant les faits.
Géorgie
29 juillet 1999 à Atlanta un spéculateur boursier ouvre le feu sur deux sociétés de courtage http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-fusillades-les-plus-meurtrieres-aux-etats-unis-20-07-2012-2096645.php
Minnessota
21 mars 2005 A Red Lake un lycéen de 16 ans se donne la mort après avoir tué 9 personnes http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-fusillades-les-plus-meurtrieres-aux-etats-unis-20-07-2012-2096645.php
Etat de New York
3 avril 2009 Binghamton un homme tue 13 personnes dans un centre de d'accueil pour immigrés
Texas
16 octobre 1991 Restaurant de Killen
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-fusillades-les-plus-meurtrieres-aux-etats-unis-20-07-2012-2096645.php
8 novembre 2009 Fort Hood : http://videos.tf1.fr/jt-we/tuerie-au-texas-le-tireur-a-t-il-crie-allah-akbar-5529301.html 20 septembre 2010 Fort Bliss http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2010/09/20100920-202428.html
Les services du FBI ont été demandés à Fort Bliss, dans l’ouest du
Texas, afin d’enquêter sur une fusillade qui a fait un mort et deux
blessés dans un commerce de la base militaire.
Le tireur, qui selon les autorités ne visait que les femmes, a été abattu par les forces policières de la base.
Le motif de la fusillade demeure inconnu, de même que l’identité des victimes, qui pourraient être des civils.
Les policiers sont intervenus en moins de quatre minutes, puisque le poste est situé à proximité de la zone commerciale.
Fort Bliss est situé près d’El Paso et de la frontière mexicaine, et
chevauche la frontière avec le Nouveau-Mexique. La plupart de la base
est en effet au Nouveau-Mexique, mais les bâtiments principaux sont sis
au Texas.
Le président Barack Obama avait visité la base le mois dernier afin de
rencontrer les troupes et souligné la fin de la mission américaine en
Irak. mardi 14 août 2012 : Université A&M http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Texas.-Fusillade-sur-un-campus-418045/
Virginie
16 avril 2007 Université de Virginia Tech à Blacksburg un étudiant se donne la mort après avoir tué 32 personnes http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-adieu-aux-victimes-de-virginia-tech-21-04-2007-2007965499.php
Wade Michael Page n'a pas été tué par un policier. Blessé, il a retourné son arme contre lui.
Il a bien été touché par un policier. Mais Wade Michael Page, l'homme qui a ouvert le feu dans un temple sikh du Wisconsin, tuant six personnes, est mort après s'être tiré une balle dans la tête. Un policier lui avait auparavant tiré dessus, au niveau de l'estomac.
Dans
un premier temps, les autorités avaient d'ailleurs indiqué que Wade
Michael Page avait été tué par un membre des forces de l'ordre.
L'enquête du FBI se poursuit pour tenter de déterminer les circonstances
exactes du drame, et les motivations du tueur.
Pas d'autre responsable que lui
"Nous
ne saurons peut-être jamais pourquoi il a choisi de viser cet endroit, à
ce moment…", a indiqué Steven Conley, assistant de l'agent du FBI
chargée de l'enquête, selon le Milwaukee Journal Sentinel.
"Après tout ce travail, nous n'avons identifié
personne d'autre que Wade Michael Page qui soit responsable de la
fusillade", a pour sa part précisé l'agent Teresa Carlson, en charge de
l'enquête.
"Il les détestait tous"
De nouveaux éléments étayant la personnalité du tireur, un ancien soldat proche des groupuscules racistes néo-nazis,
ont été révélés. Des médias locaux rapportent ainsi qu'il qualifiait
les personnes non blanches de "gens sales". "Il s'en fichait que les
gens soient noirs, indiens, américains ou latinos, il les détestait
tous", a ainsi expliqué l'un de ses ancien collègues de l'armée.
Par
ailleurs, une ex-petite amie de Wade Michael Page, Misty Cook, a été
interpellée dimanche, jour de la tuerie, pour détention illégale d'armes
à feu, une affaire qui n'a aucun lien avec celle d'Oak Creek, a précisé
le FBI.
[...]
Les enquêteurs du FBI n'ont pas encore clairement établi quelles
étaient les motivations du tueur mais ils n'ont identifié personne
d'autre que M. Page à l'origine de la fusillade, a ajouté Mme Carlson.
Celle-ci a également indiqué qu'une ancienne petite amie de Wade
Michael Page, Misty Cook, avait été interpellée dimanche à son domicile
pour détention illégale d'armes à feu en raison de son passé judiciaire,
mais que cela n'était pas lié à l'enquête de la tuerie d'Oak Creek.
Les enquêteurs ont interrogé une centaine de personnes, dont la
famille de M. Page, des proches, des employeurs et des voisins, et
suivent encore une centaine d'autres pistes, a ajouté Mme Carlson.
"Après tout ce travail, nous n'avons identifié personne d'autre que
M. Page qui soit responsable de la fusillade. Nous n'avons pas encore
clairement établi sa motivation", a déclaré l'agent.
Le tueur, un ancien musicien skinhead néonazi lié à des groupuscules
racistes prônant la suprématie de la race blanche, semble avoir occupé
plusieurs emplois depuis son départ de l'armée en 1998.
Des médias locaux rapportent qu'il qualifiait les personnes non blanches de "gens sales".
Un de ses anciens collègues dans l'armée se souvient que M. Page
avait parlé de sécuriser un territoire pour les blancs. "Il s'en fichait
que les gens soient noirs, indiens, américains ou latinos, ils les
détestaient tous", raconte Fred Allen Lucas au Milwaukee-Wisconsin
Journal Sentinel.
M. Page a servi dans l'US Army de 1992 à 1998 comme soldat de première classe.
Spécialiste des opérations de "guerre psychologique", qui consiste à
recueillir des renseignements auprès des populations et de mener des
opérations destinées à les influencer dans un sens favorable aux
intérêts américains, M. Page n'avait toutefois pas été déployé sur des
théâtres d'opérations extérieures. Il avait notamment été basé à Fort
Bliss (Texas, sud) et à Fort Bragg (Caroline du Nord, sud-est).
source : http://www.france24.com/fr/20120808-le-tireur-oak-creek-sest-tire-une-balle-pleine-tete-pas-etre-pris-vivant-wade
Opérations avec l'Iran : Standard Chartered paie une lourde amende à New York
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
La banque britannique Standard Chartered a passé, mardi 14 août, un accord amiable de 340 millions de dollars avec l'Etat de New York, qui menaçait de suspendre sa licence d'exploitation en raison de transactions jugées illicites avec l'Iran. "Le département des services financiers (DFS) de l'Etat de New York et Standard Chartered ont signé un accord amiable pour mettre fin aux questions soulevées par le DFS le 6 août",
indique l'Etat de New York. Le DSF, une autorité de régulation de New
York, avait rendu publique le 6 août une assignation à comparaître
visant Standard Chartered et l'accusant d'avoir conclu pendant au moins dix ans pour 250 milliards de transactions illicites avec l'Iran.
Standard Chartered contestait ces accusations. Son patron, Peter Sands, se trouvait mardi à New York et devait participer à une audition au DFS mercredi pour tenter de trouver
un accord et éviter une suppression de la licence d'exercice de
Standard Chartered sur la place financière new-yorkaise, ce qui aurait
été catastrophique pour la banque. Les deux parties sont donc parvenues à
un accord avant cette audition.
Le ministère du Trésor américain a toutefois indiqué mardi qu'il poursuivrait son enquête sur de possibles "agissements coupables" de Standard Chartered en dépit de l'accord conclu. "Notre enquête continue. Le Trésor va poursuivre son travail avec ses partenaires (...) afin de demander des comptes à Standard Chartered si des agissements coupables ont été commis", a indiqué un porte-parole du Trésor. SURVEILLANCE
Selon les termes de l'accord, la banque devra mettre en place pour au moins deux ans une personne qui sera sous la responsabilité du DFS et sera chargée de surveiller
les activités de Standard Chartered. Elle devra notamment évaluer les
contrôles internes visant à repérer et éviter les activités de
blanchiment d'argent. "Des surveillants du DFS seront installés sur place" chez Standard Chartered et la banque aura également "de façon permanente dans ses bureaux de New York du personnel pour superviser et auditer le blanchiment d'argent à l'étranger", détaille l'Etat de New York. "Nous allons continuer à travailler avec nos partenaires fédéraux" et d'autres Etats américains sur cette question, a-t-il conclu.
L'association United Against a Nuclear Iran ("Unis contre un Iran nucléaire"), qui prône des sanctions contre ce pays et dénonce les institutions qui font commerce avec lui, a "applaudi" les autorités de l'Etat de New York pour "avoir
pris des mesures contre Standard Chartered". "Toutefois, au vu des
informations sur l'énormité des actions de Standard Chartered, la
sanction aurait dû être plus forte", a conclu l'organisation. Standard Chartered reste par ailleurs sous le coup de plusieurs enquêtes en parallèle.
Reporters sans frontières est bouleversée par l’assassinat, le 12 août 2012, à Mogadiscio, de Mohamud Ali Keyre "Buneyste". Ce journaliste est le huitième professionnel de l’information tué depuis le début de l’année en Somalie.
"A ce rythme, 2012 pourrait devenir, pour les hommes des
médias, l’année la plus meurtrière de la dernière décennie en Somalie.
Le pays a déjà atteint le terrible bilan de 2007 (huit tués), et
s’approche du record de 2009 (neuf tués)", a déclaré l’organisation.
"Nous adressons nos sincères condoléances à l’ensemble
de la communauté des journalistes somaliens et appelons les autorités à
tout faire pour retrouver les coupables et les punir sévèrement. Rendre
justice pourrait enfin dissuader les ennemis de la presse de continuer
de décimer une profession en toute impunité", a ajouté Reporters sans
frontières.
Mohamud Ali Keyre a été touché d’une balle dans la tête
dans la soirée du 12 août. Selon des témoins et certains de ses
confrères, le coup de feu aurait été tiré par un soldat gouvernemental.
Le journaliste a été conduit à l’hôpital Madina de Mogadiscio où les
médecins ont constaté son décès.
Agé de 23 ans, Mohamud Ali Keyre était journaliste freelance et contribuait au site d’informations www.horyaalmedia.com. Il avait travaillé dans le passé pour la station Voice of Democracy,
basée à Mogadiscio, mais avait fui pour le Kenya suite à des menaces de
mort. Estimant que la situation sécuritaire s’était améliorée dans la
capitale somalienne, le journaliste était récemment revenu dans son
pays.
Par ailleurs, toujours à Mogadiscio et au cours de la
même journée, un employé du ministère de l’Information, des postes et
des télécommunications du gouvernement fédéral de transition (TFG),
Yusuf Ali Osman, a été abattu par balles dans le quartier de Dharkenley.
Connu également sous le nom de Yusuf "Farey", cet ancien journaliste,
qui avait été directeur de Radio Mogadiscio, était désormais en charge des relations avec les médias pour le ministère.
Dans une tribune parue dans Le Figaro,
Franck Margain, vice-président du PCD et Conseiller régional,
s’interroge sur l’identité des insurgés contre le régime de Bachar
el-Assad.
Depuis des mois, la Syrie connaît des
violences très meurtrières. Une insurrection, armée et financée par
l’Arabie saoudite et le Qatar, lutte contre le régime politique
dictatorial en place. Cette insurrection est soutenue par de nombreux
pays occidentaux. Ces faits, aujourd’hui, tout le monde en convient.
Mais ce qui pose problème c’est la
nature de cette insurrection. Qui sont les insurgés contre le régime ?
On en parle souvent comme d’une «opposition démocratique» qui veut
libérer la Syrie de la dictature. Mais est-ce bien le cas ?
Récemment, une enquête française a
établi que le journaliste Gilles Jacquier, tué en janvier par
l’explosion d’un obus à Homs, a été victime d’un tir des forces
rebelles. Ce n’était probablement pas une «bavure»…mais bien une attaque
calculée sur des journalistes occidentaux.
Si au début de l’insurrection, on a pu
observer des étudiants démocrates manifester, on s’est aperçu au cours
du temps que le vrai visage de «l’opposition démocratique» en Syrie est
en fait moins honorable. Citons quelques exemples.
Le 12 mai 2012, selon les sources
locales de l’agence Fides, des hommes armés ont expulsé l’ensemble des
familles chrétiennes du village d’al-Borj al-Qastal, en province de
Hama, au nord de Homs. Selon des sources du Métropolite orthodoxe, des
militants se sont rendus de maison en maison, dans les quartiers
d’Hamidiya et de Bustan al-Diwan, obligeant les chrétiens à s’enfuir.
Ainsi, 90% des chrétiens de Homs ont quitté la ville fuyant autant les
combats que les violences antichrétiennes des insurgés.
Ces violences antichrétiennes sont très
graves et bien réelles et ne laissent aucun doute sur la manière dont
sera gouverné ce pays si l’insurrection islamiste s’emparait du pouvoir.
Il faut savoir qu’il y a en Syrie un million et demi de chrétiens.
Voulons-nous qu’ils soient chassés de
leur pays comme ce fut le cas de la majorité des chrétiens d’Irak dans
le silence coupable du monde? Savoir si le régime en place en Syrie est
une dictature, cela ne fait aucun doute. Mais la vraie question est:
voulons-nous confier le pouvoir en Syrie à ces insurgés-là ? Or en
dehors des islamistes, il ne semble pas y avoir d’alternatives
actuellement. Il faut donc toujours garder en tête ces faits avant de
soutenir tel ou tel aveuglément ou renverser le régime en place. Car les
conséquences pourraient être désastreuses à terme, non seulement pour
la population locale, mais aussi pour les intérêts de la France.
Lyon. Il postait sur Facebook des photos de son bébé enveloppé dans un drapeau nazi
Un néonazi lyonnais a été placé en garde à vue quelques heures lundi
pour avoir posté sur Facebook des photos de son bébé enveloppé dans un
drapeau nazi ou arborant une caquette à croix gammée, a indiqué la
police, confirmant une information du progres.fr.
L'affaire a débuté fin juin par le dépôt d'une plainte par la femme
de ce plombier intérimaire, excédée par les mises en scène de leur petit
garçon de moins d'un an réalisées par l'homme. Sur certaines photos,
"on voit le bébé enveloppé dans un drapeau nazi ou posé dessus, parfois
il porte une casquette avec une croix gammée". Sur d'autres, des
photomontages, il apparaît au côté d'Hitler, a détaillé un policier.
Le père, âgé d'une trentaine d'années, a depuis retiré ces photos de
sa page Facebook. Il fait partie du groupe de supporters radicaux de
l'Olympique lyonnais des "Bad Gones". Il a été laissé libre à l'issue de
sa garde à vue. Le parquet de Lyon doit décider lundi prochain des
suites à donner à l'affaire. Durant sa garde à vue au commissariat du
VIIe arrondissement de Lyon, il a reconnu son "attirance pour les thèses
du nazisme". Un écharpe "white power" (le pouvoir aux blancs) a été
retrouvée lors d'une perquisition à son domicile, ainsi que des drapeaux
nazis.
source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1407004-lyon-un-neonazi-postait-sur-facebook-des-photos-de-son-bebe-enveloppe-dans-un-drapeau-nazi.html
Il n'est ni tapi dans l'ombre ni
camouflé derrière des codes secrets ou des mots de passe introuvables.
Il est là, à peine caché, sur la Toile. Aussi incroyable que cela puisse
paraître, un "parti national-socialiste français" existe. Pourtant
interdit par la loi, ce mouvement tout à la gloire d'Adolf Hitler peut,
sur Internet, laisser libre cours à sa haine maladive des juifs.
Que trouve-t-on sur le site du parti
nazi, baptisé Phenix? Tout d'abord un portrait d'Hitler et une croix
gammée en page d'accueil, un éditorial qui dénonce "la France enjuivée" et se termine ainsi: "Le combat continue! Heil Hitler!"
Puis une documentation ahurissante, l'outillage idéal du parfait nazi
et/ou révisionniste. Des rubriques surprenantes, telles "la coiffure du national-socialiste"
ou la photo d'une jeune blonde posant nue, le bras droit tendu. Mais
aussi des textes qui font froid dans le dos, interdits de parution en
France, comme Le Protocole des sages de Sion ; des jeux vidéo où l'on tue des juifs ; des chants de la Waffen-SS ; des documents intitulés "Militer en milieu scolaire", "Directives pour la sélection d'une compagne ou d'un compagnon et la procréation", "Le massacre d'Oradour, un demi-siècle de mise en scène", etc.
Le délire de deux ou trois
illuminés? Difficile à savoir. Le "parti nazi français", qui serait
surtout présent en Alsace, sur la Côte d'Azur, dans le Nord et en
Vendée, refuse tout contact avec la presse. En cherchant bien, on trouve
un numéro de téléphone et une adresse à Malakoff (Hauts-de-Seine) qui
datent de 2006. Impossible de connaître la fréquentation du site, aucun
compteur n'apparaissant nulle part. A l'inverse, à chaque message laissé
sur le forum de discussions correspond le nombre de consultations: le
plus souvent, elles se comptent en centaines. Le message "Bannissement de membres" dépasse, lui, les 2000 lectures.
Les cibles sont toujours les mêmes: juifs, musulmans (de plus en plus), Noirs?
Les renseignements généraux, les
policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux
technologies de l'information et de la communication (OCLCLTIC) et la
gendarmerie surveillent de près ce site, comme une quinzaine d'autres
rédigés en langue française. Au sujet de Phenix, certains policiers se
disent tout autant frappés par la violence des propos que par
l'actualisation constante, le nombre de documents qu'il recense et
l'abondance de photos "d'actes militants" (essentiellement des
croix gammées taguées ou collées sur des lieux publics, affiches
électorales ou panneaux de signalisation) mises en ligne.
Le Mrap (Mouvement contre le racisme
et pour l'amitié entre les peuples), qui a entrepris le recensement de
tous les sites extrémistes de droite et prévoit la publication d'un
rapport sur le sujet d'ici à la fin de l'année, se dit lui aussi
impressionné par la quantité de documents que contient le site. "Il est difficilement imaginable qu'une petite poignée de personnes puisse collecter et mettre en ligne autant de fichiers",
estime un responsable de l'association. Le Mrap note également que le
site renvoie vers 291 sites d'extrême droite, eux-mêmes liés, chacun, à
au moins dix autres.
La violence des propos est
sidérante, l'obsession antisémite omniprésente. Plusieurs sites dressent
une interminable liste de personnalités françaises juives ou supposées
telles: hommes politiques, artistes, journalistes? "En termes de
racisme, on a longtemps été dans le subliminal, même sur la Toile,
souligne un spécialiste de l'Internet. Là, ce n'est plus du tout le cas." Les cibles sont toujours les mêmes: juifs, musulmans (de plus en plus), Noirs? "Caisse de résonance idéale pour les personnes à la marge, que ce soit sexuellement ou politiquement",
comme le dit un policier, Internet ici sert de défouloir aux racistes
et fait office de lieu de ralliement: des rendez-vous y sont
discrètement donnés. "Avant, un nazi qui voulait se faire des amis
rencontrait quelques difficultés. Aujourd'hui, en allant sur le Web, il
peut se faire plein d'amis en quelques minutes", résume un militant
associatif qui réclame l'anonymat - un de ses collègues, moins discret, a
reçu des menaces de mort à son domicile.
Michael et Cindy Hirsch, des touristes américains, en vacances dans le nord de l'Italie, à Garda (Vénétie), ont découvert dans un supermarché des bouteilles de vin à l'effigie de Adolf Hitler, rapporte le Telegraph.
Les touristes, choqués par cette découverte, marque de "néonazisme",
s'étaient plaints à un employé du magasin, qui leur avait répondu
que "c'est juste de l'histoire, comme Mussolini, comme Che Guevara".
Michael Hirsch, avocat, a averti la justice locale. Le procureur de la région de Vénétie a ouvert une enquête concernant ces bouteilles.
De son côté, le ministre italien de l'immigration a assuré que "la
constitution italienne rejette le racisme, l'antisémitisme et le
fascisme nazi". Depuis 1952, l'apologie du fascisme est considéré comme
un crime en Italie.
Etats-Unis: l'enquête du Trésor sur la banque SCB ne se limite pas à l'Iran
Publié le 09.08.2012, 00h04
L'enquête
du Trésor américain sur la banque britannique Standard Chartered (SCB)
ne se limite pas à de possibles violations du régime de sanctions
imposées par les Etats-Unis à l'Iran, selon un courrier du Trésor obtenu
mercredi par l'AFP. Le Trésor "enquête sur de possibles violations
par la banque de sanctions liées à l'Iran mais aussi sur de possibles
infractions aux sanctions" imposées à d'autres pays, a-t-il indiqué dans
une lettre datée de mercredi et adressée au Trésor britannique.
Ce courrier très technique, qui répond à
une demande d'explications du Trésor britannique sur la réglementation
en vigueur, ne précise toutefois pas quel autre régime de sanctions
américaines pourrait avoir été enfreint par Standard Chartered. Lundi,
une autorité de régulation de New York, le département des services
financiers (DSF), a accusé une filiale de la banque d'avoir, pendant au
moins dix ans, conclu avec l'Iran des transactions d'un montant total de 250 milliards de dollars en violation des sanctions américaines contre Téhéran. Rejetant
ces accusations, la banque avait affirmé lundi dans un communiqué avoir
"volontairement" informé les autorités américaines en 2010 qu'elle
était en train d'évaluer si ses transactions en dollars étaient
conformes aux sanctions américaines, "principalement" celles frappant
l'Iran. Selon le New York Times, les accusations lancées par le
régulateur new-yorkais ont "pris de court" la Fed et le Trésor qui
menaient parallèlement leurs propres investigations sur les relations de
la banque avec l'Iran. Dans son courrier, le Trésor américain a
semblé donner du poids à cette thèse en affirmant qu'elle continuerait
son enquête en dépit de l'injonction à comparaître lancée par régulateur
new-yorkais. SCB devra s'expliquer le 15 août à New York et risque notamment de perdre sa licence d'exploitation locale. "Nous
continuerons à nous coordonner avec d'autres régulateurs fédéraux et
locaux, dont le DSF, pour poursuivre notre enquête sur la banque", écrit
le Trésor dans son courrier. Par la voix de son PDG, la banque a de
nouveau clamé son innocence mercredi. "Il y a beaucoup de choses que
nous ne reconnaissons pas, que nous ne comprenons pas et qui sont
factuellement inexactes", a déclaré Peter Sands au cours d'une conférence téléphonique impromptue à Londres. Il
a affirmé que les bénéfices tirés des transactions avec l'Iran portent
sur "des dizaines de millions" de dollars seulement, contrairement à ce
qu'affirme le DFS de New York qui a également accusé la banque de
falsifications de documents financiers et d'obstruction à l'action
gouvernementale. Standard Chartered a également reçu un soutien
implicite du gouverneur de la Banque d'Angleterre Mervyn King, qui s'est
étonné mercredi qu'un "seul régulateur, sans les autres, ait rendu
publiques (des faits) alors que l'enquête est toujours en cours". La
banque, dont le cours s'est effondré mardi à la Bourse de Londres, a
repris quelques couleurs mercredi et clôturé en tête du palmarès des 100
principales valeurs du FTSE. Elle a regagné 7,08% à 1315,5 pence, après
avoir perdu 16,76% la veille. Né de la fusion en 1969 entre deux banques, Standard Chartered concentre son activité en Asie et dans les pays émergents.
Il y a quatre ans, dans la
nuit du 7 au 8 août 2008, la Géorgie lançait une offensive contre
l'Ossétie du Sud. Une partie de la capitale du pays, Tskhinval, a été
détruite. La Russie a reconnu l'indépendance de la république par
rapport à la Géorgie le 26 août 2008, suite à une offensive militaire
lancée par Tbilissi et une riposte militaire russe destinée à imposer la
paix à la Géorgie. Aujourd’hui, les Russes et les Sud-Ossète
commémorent les victimes de cette tragédie.
Sur la photo : un mémorial aux victimes du conflit
Un ancien militaire américain
devenu «néonazi frustré», qui est passé à l’acte. Au lendemain du
massacre de six Sikhs à Oak Creek, dans le Wisconsin (Midwest), le
profil du tueur se dessine de plus en plus précisément dans la presse
américaine. Wade Michael Page a 40 ans. Entré à 20 ans dans l’US Army en
tant que réparateur de missiles Hawk selon CBS,
il est devenu spécialiste des opérations psychologiques, principalement
au sein du bataillon de Fort Bragg, en Caroline du Nord. Il a également
servi à Fort Sill (Oklahoma), et à Fort Bliss (Nouveau Mexique); il a
reçu plusieurs médailles, dont deux pour bonne conduite et un insigne de
parachutiste. En juin 1998, Page est rétrogradé du rang de sergent à
l’issue d’une procédure disciplinaire pour avoir servi en état
d'ébriété. La même année, il a finalement été limogé de l’armée pour
«mauvaise conduite».
C’est à cette période que le natif du
Colorado se serait rapproché de groupuscules racistes. Wade Michael Page
était d’ailleurs suivi depuis 2000 par le Southern Poverty Law Center
(SPLC, une association qui surveille les groupes d’extrême droite) et
depuis 2010 par l'Anti-Defamation League (ADL, «Ligue antidiffamation»,
qui combat l’antisémitisme et toute forme d’intolérance) pour son
implication dans des groupes prônant la suprématie de la race blanche,
et plus récemment (depuis fin 2011) auprès des Hammerskins, «un des plus
grands et historiquement plus violents groupes skinhead raciste aux
Etats-Unis», indique Mark Pitcavage, directeur de l’ADL, au «Daily Beast».
«Le processus d'adhésion à des groupes racistes skinheads est similaire
à celui pour entrer dans des gangs de motards ou d’ancien prisonniers»,
explique Pitcavage. «Ils doivent apprendre à vous connaître avant
d'envisager la possibilité de vous laisser intégrer leur groupe. (…)
Après une période de six à 12 mois "d'apprentissage", les membres votent
pour ou contre votre adhésion. Une fois accepté, le nouveau membre se
fait tatouer une roue rouge, blanche et noire avec les numéros 838, qui
est le code Hammerskin pour Hail Crossed Hammers -deux marteaux croisés
étant le symbole du groupe.
«Faire bouger les choses dans notre société malade»
Dans
une interview accordée en 2010 à la maison de production produisant des
groupes de metal -considérée comme néonazie depuis 2006 par le SPLC-
Label 56*, (la page a été supprimée mais des copies sont encore trouvables sur le web)
Page a raconté avoir vendu la plupart de ses biens en 2000 et entrepris
un voyage en moto cross autour du pays, au cours duquel il a assisté à
des spectacles et des festivals. Il a alors intégré divers groupes de
musique extrémistes, et a notamment formé en 2005 le groupe End Apathy
(«En finir avec l’apathie») après avoir «réalisé (...) que si [ils
arrivaient] à trouver le moyen d'éteindre l'apathie des gens [ils
pourraient] faire bouger les choses», estimant que «la valeur de la vie
humaine a été dégradée à cause de la tyrannie et de l'hypocrisie
auxquelles nous sommes asservis», selon ses propres termes. «Bien sûr,
cela exige de la discipline, une discipline stricte pour maintenir le
cap dans notre société malade», précise-t-il. Sur la page MySpace
du groupe (désormais indisponible), on pouvait trouver des chansons
intitulées «Self Destruct» (Autodestruction), «Insignifiant» ou encore
«Usefull [sic] Idiots» (Idiots utiles). Sur l'un des T-shirts dont le
groupe fait la publicité sur la page, figure le nombre 14 en chiffres
romains, ce qui, selon le SPLC, fait référence aux 14 mots du slogan de
la suprématie blanche: «Nous devons assurer l'existence de notre peuple
et un avenir pour les enfants blancs», rapporte Reuters. Selon Mark
Potok, du SPLC, Page a également essayé à ce moment-là d'acheter des
marchandises de l'Alliance nationale, qui était alors «de loin le groupe
haineux le plus importante en Amérique».
Wade Michael Page a par
ailleurs été membre des «Definite Hate» (Haine définitive) un groupe
dont la couverture de l’album «Violent Victory» montre un bras d’homme
blanc donnant un coup de poing à la figure d’un homme noir, avec les
initiales HFFH (Hammerskins Forever, Forever Hammerskins). Sur une des
chansons du groupe (qui était disponible sur YouTube
mais a été retirée depuis) la chanson «Take Action» (Passez à l'action)
comprenait ces paroles: «La Révolution un 9mm à la main». Or, la police
a fait savoir que le tueur du Wisconsin avait justement utilisé un 9mm
semi-automatique dans les attaques de dimanche. Le musicien dit aussi
avoir fait patrie de groupes de rocks (haineux selon le SPLC) tels que
Youngland (2001-2003), Celtic Warrior, Radikahl, Max Resist,
Intimidation One, Aggressive Force et Blue Eyed Devils. D’après le «Milwaukee Journal Sentinel», l’ex-militaire s’était reconverti en conducteur de poids lourds depuis 2006.
Victimes de la haine et de l'amalgame
Lundi,
cet homme grand, de forte corpulence, pourtant le bouc et de nombreux
tatouages (dont un concernant le 11-Septembre selon un témoin), a ouvert
le feu dans un temps sikhs, tuant six personnes âgées de 39 à 84 ans,
et en blessant grièvement trois autres dont un policier. Lui-même a été
abattu par un autre officier de police. Rapidement, la thèse de la haine
anti-musulmans a été évoquée en raison de son tatouage. En effet, si
les Sikhs ne sont pas des musulmans – le sikhisme est une sorte de
spiritualité à mi-chemin entre le soufisme et hindouisme-, ils sont
souvent pris pour tel, en raison du turban et de la barbe qu’ils
portent. La police fédérale (FBI) a été chargée de l'enquête.
Une photo qui figurait sur son profil MySpace. *
Dans un communiqué diffusé lundi, Label 56 a tenu à se désolidariser des
actions de Page. «Nous avons travaillé dur ces dernières années pour
promouvoir une image positive et avons posté de nombreux articles
encourageant les gens à prendre un chemin positif dans la vie», lit-on.
«Nous n'avons jamais cherché à attirer l'attention en utilisant des
valeurs choc ou des symboles et idéologies que notre maison est accusée
de prôner. Cela étant dit, toutes les images et les produits liés End
Apathy ont été retirés de notre site». Le SPLC rétorque que le label
continue néanmoins de produire des groupes haineux tels que Stormtroop 16, Children of the Reich, Total War et Bound for Glory.
Nouvelles accusations en Slovaquie contre le criminel de guerre nazi Csatary
Laszlo Csatary, à Budapest le 18 juillet 2012. (Photo Laszlo Balogh. Reuters)
De nouvelles accusations ont été portées contre le criminel de guerre nazi hongrois Laszlo Csatary, récemment arrêté à Budapest, a annoncé jeudi la justice slovaque.
Agé de 97 ans, Csatary avait dirigé pendant la guerre la police du
ghetto de Kosice, aujourd’hui en Slovaquie, mais qui faisait alors
partie du royaume de Hongrie, proche allié de l’Allemagne nazie. «Un citoyen de Kosice, dont le père avait été déporté en
Allemagne en janvier 1946, a porté plainte mercredi contre Csatary pour
crimes contre l’humanité», a déclaré Milan Filicko, porte-parole du bureau du procureur général à Kosice. «Les accusations portent également sur la responsabilité de Csatary dans la déportation en Allemagne de citoyens de Kosice», a-t-il précisé.
L'un des criminels de guerre nazi les plus recherchés au monde
Laszlo Csatary, qui figure en tête de la liste des criminels de
guerre nazis les plus recherchés au monde du Centre Simon-Wiesenthal à
Jérusalem, a été arrêté à la mi-juillet à Budapest puis assigné à
résidence. Environ 15.700 juifs de Kosice avaient été assassinés ou
déportés de 1941 à 1944 vers le camp d’extermination nazi
d’Auschwitz-Birkenau, implanté par l’Allemagne nazie dans le sud de la
Pologne.
Entre novembre 1944 et janvier 1945, de 500 à 700 personnes avaient
été tuées à Kosice dont une douzaine avaient été pendues en centre
ville, a précisé jeudi le quotidien SME daily. «Csatary, qui était alors un officier supérieur de police, doit être également tenu pour responsable de ces crimes»,
a déclaré au journal sous couvert de l’anonymat un citoyen ayant porté
plainte contre Csatary. La justice slovaque a un délai de trente jours
pour décider si elle inculpe Csatary de ces chefs d’accusation.
Un «comité pour le nettoyage de la ville de ses citoyens indésirables»
Csatary, qui faisait partie d’un «comité pour le nettoyage de la ville de ses citoyens indésirables»,
avait contribué à créer une liste de quelque 1.200 habitants de Kosice
qui n'étaient pas favorables au régime nazi, selon le SME.
Le ministre slovaque de la justice Tomas Borec a déclaré lundi qu’il
souhaitait que Csatary soit jugé dans ce pays. La communauté juive
slovaque avait déjà demandé la semaine dernière l’extradition de Csatary
en Slovaquie.
Condamné à mort par contumace en 1948 à Kosice (alors en
Tchécoslovaquie), Laszlo Csatary, s'était réfugié au Canada. En 1995,
les autorités canadiennes avaient découvert sa véritable identité et il
s'était alors enfui en Hongrie. La peine de mort a été abolie
en 1990 en Tchécoslovaquie (dont la Slovaquie faisait alors partie). Si
un nouveau procès se tient en Slovaquie, Csatary sera très probablement
condamné à la prison à vie, selon le ministère de la Justice.
video http://video.liberation.fr/video/d8da6f3f237s.html
Nouveau gouvernement après les élections de mai dernier, nouveau ministre nouvelles décisions dans l'affaire Mohamed Merah
Dossier secret défense sur Merah : la thèse de l’indic refait surface
Dossier secret défense sur Merah : la thèse de l’indic refait surface
Le
dossier classé secret défense sur Mohamed Merah et détenu par la DCRI a
été transmis à Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur l’a à son tour
remis à la commission du secret de la Défense nationale pour qu’elle
statue sur une éventuelle déclassification des documents. Paris Match
fait ce jeudi des révélations concernant les informations que
détenaient les renseignements sur le tueur au scooter. Et la thèse d’un
éventuel lien entre Mohamed Merah et les services français est plus que
jamais d’actualité.
Un homme "fiable"
Paris Match révèle en effet que Manuel Valls n’aurait pas été rassuré
à la lecture des 23 documents que contient le dossier. Une source
ministérielle confie que Merah était considéré comme quelqu’un de «
fiable » dans les notes de la DCRI. Un adjectif plus couramment utilisé
pour décrire une source plutôt qu’un ennemi.
Dans un procès-verbal intitulé « Informations concernant Mohamed
Merah » et rédigée au lendemain de la tuerie dans l’école Ozar Hatorah
le 19 mars dernier, la DCRI présente le Toulousain comme « un individu
connu de (leur) direction pour son implication dans l’islamisme radical
». « Mohamed Merah a fréquenté la mouvance radicale par l’entremise de
sa sœur Souad et de son frère Abdelkader, tous deux étudiants dans un
institut coranique du Caire en Egypte », explique la DCRI. Un autre
paragraphe établit des liens entre Merah et des djihadistes dont
Jean-Michel Clain « leader de la mouvance salafiste radicale
toulousaine, interpellé en 2008 pour son implication dans les filières
djihadistes à destination d’Irak », et son frère Fabien arrêté et
condamné « connu pour avoir des liens avec des individus de la bande de
Gaza dès 2008, plus particulièrement avec l’armée islamique ».
Rien sur le Pakistan...
Mais concernant ses déplacements à l’étranger, la note se montre très
évasive. La DCRI évoque des voyages en Syrie, en Turquie, au Liban, en
Israël et en Egypte. En revanche, très peu d’informations sur ses
déplacements en Afghanistan, et rien sur son passage entre les mains des
Américains après son arrestation à Kandahar en 2010. Rien non plus sur
le passage de Merah au Pakistan qui s’avèrera pourtant déterminant dans
sa formation de djihadiste.
... et pourtant
D’après l’hebdomadaire, la DCRI en savait beaucoup plus qu’elle ne le
laisse paraitre, grâce notamment à la coopération « inter-services » et
l’aide de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Une
note de surveillance montre notamment que Mohamed Merah était suivi à
Bruxelles à son retour du Caire le 18 octobre 2010, alors qu’il n’était
pas encore dans le collimateur de la DCRI. Pire, durant le siège de
l’appartement de Mohamed Merah, son « référent » au niveau de la DCRI
locale va s’entretenir longuement avec lui. Et l’une de leur
conversation à propos du Pakistan est surprenante. Le négociateur
demande à Merah : « Dis-moi, tu te rappelles l’entretien quand on s’est
vus, on t’avait parlé de tes pérégrinations, on avait un peu suivi ton
séjour au Pakistan, et t’avais été repéré, on va dire, assez proche de
l’endroit où était mort Ben Laden. Et tu nous as dit "Ouais mais non
mais c’est pas vrai du tout" (…) T’as été en pèlerinage là-bas ? ». Et
le jeune islamiste de répondre : « J’ai pas dit "non c’est pas vrai", je
t’ai dit: j’étais à quelques kilomètres de Abbottabad, de la maison du
chef Oussama Ben Laden. » Lors de cet entretien en novembre 2011, la DRI
semblait donc bien informée, contrairement à ce que contient le dossier
secret défense.
Passeports manquants
Enfin, autre élément troublant : le dossier ne contient aucune
photocopie des deux passeports de Mohamed Merah, pourtant retrouvés dans
son appartement après sa mort. Seule la page où figure son identité est
jointe aux autres documents. Pas de trace des pages comprenant les
tampons de ses différentes destinations.
L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, limogé par le nouveau
pouvoir de gauche, a nié que Mohamed Merah ait été un indicateur de son
service. Le doute subsiste pourtant. Et le ministère de l’Intérieur
pourrait décider également de lever le secret défense sur les documents
de la DGSE.
L'IGS à Toulouse
Par ailleurs, Le Point
révèle ce jeudi que l’Inspection Générale des Services auditionne
actuellement à Toulouse le directeur local de la DCRI et le
fonctionnaire qui a négocié la reddition de Mohamed Merah, afin de faire
la lumière sur les conditions d’enregistrement des conversations entre
le tueur et la police le 22 mars dernier.
-------
Ceci se produit alors que Montauban est à nouveau le théâtre d'atrocités : la mosquée a été profanée en plein ramadam. Du sang et deux têtes de cochon attendaient les fidèles devant la porte de l'édifice. Ce type d'incivilité c'est déjà produit à Castres en 2009
LIRE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/01/1411253-profanation-a-montauban-deux-tetes-de-cochon-a-l-entree-de-la-mosquee.html