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Les tatouages nazis d'un baryton russe font polémique en Allemagne
Les tatouages nazis du chanteur russe Evgueni Nikitine continuaient
de troubler le monde musical allemand, l'opéra de Munich fustigeant
lundi les organisateurs de Bayreuth pour l'avoir chassé du festival
Wagnérien.
"Sur l'histoire de Nikitine, je vois d'abord plus un
problème de Bayreuth et de la famille Wagner que du chanteur", a déclaré
à l'AFP le directeur du Bayerische Staatsoper, Nikolaus Bachler, confirmant ses propos au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
"Je
trouve cela particulièrement hypocrite que la bêtise d'un chanteur de
rock de 16 ans, qui a entre-temps depuis longtemps regretté cela et a
essayé de le réparer, soit puni, justement par la famille Wagner",
a-t-il continué.
M. Bachler faisait référence aux liens du
Festival qui a lieu chaque année dans la petite bourgade bavaroise de
Bayreuth avec les hauts dignitaires de la dictature nazie. Adolf Hitler y était un invité régulier et s'y laissait fêter. Richard Wagner, musicien génial et antisémite notoire (1813-1883), était son compositeur préféré.
M.
Nikitine a exprimé ses regrets, a rappelé M. Bachler. Et d'ajouter:
"des regrets que je n'ai jamais entendu de la part de la famille Wagner
ces 50 dernières années".
Contrairement aux organisateurs du
Festival de Bayreuth qui ont poussé M. Nikitine samedi, à quatre jours
de l'ouverture avec une nouvelle production du "Vaisseau fantôme", à
renoncer à son rôle, l'opéra munichois maintient son engagement dans
"Lohengrin" le 11 novembre.
"Une croix gammée, ça ne va jamais"
Dans
un entretien paru lundi, le directeur musical du "Vaisseau fantôme" à
Bayreuth, Christian Thielemann, a de son côté défendu la décision des
organisateurs du Festival. "Une croix gammée, ça ne va jamais, pas
seulement à Bayreuth ! ça ne va pas aussi en Australie", a-t-il dit.
Dans
une interview paru dimanche, Nikitine, 38 ans, qui fait partie d'un des
temples mondiaux de la musique classique, le théâtre Mariinsky de
Saint-Petersbourg, a assuré qu'il ignorait la signification symbolique
des motifs qu'il s'était fait tatouer dans sa jeunesse en 1989, 1990 et
1991.
"C'était une grande faute dans ma vie et je souhaite ne
l'avoir jamais fait", a déclaré le chanteur, qui fut musicien de hard
rock dans sa jeunesse.
Parmi les différents tatouages à
connotation nazie sur la poitrine du baryton-basse, un journal allemand a
dévoilé: une croix gammée, bien visible malgré un autre motif
surimposé, et deux runes (caractères de l'ancien alphabet des langues
germaniques orientales et septentrionales).
La première en forme
de flèche qui est la "rune de combat", ancien signe de reconnaissance
d'une division de volontaires SS. La seconde en forme de triangle avec
un trident, "la rune de vie" utilisée notamment par l'organisation nazie
Lebensborn, qui gérait des centres de reproduction destinés à augmenter
le taux de naissance d'enfants aryens.
La direction de Bayreuth
avait salué le départ de Nikitine, "complètement en harmonie avec la
politique du Festival de rejeter l'idéologie national-socialiste sous
n'importe quelle forme".
Le Festival présente cette année une
exposition montrant ses liens avec l'idéologie raciste d'Adolf Hitler,
bien avant l'arrivée au pouvoir de ce dernier en Allemagne.
L'an
passé, en marge du Festival, l'Orchestre de chambre israélien (OCI)
avait triomphé à Bayreuth en interprétant pour sa première prestation
dans cette ville le poème symphonique "Siegfried Idyll" (L'Idylle de
Siegfried), de Wagner.
La municipalité organise par ailleurs des visites guidées du Bayreuth juif.
Les relations sont toujours tempétueuses entre Wagner et Israël, où les rares concerts de la musique du compositeur déclenchent régulièrement des polémiques.
source : http://www.lepoint.fr/culture/les-tatouages-nazis-d-un-baryton-russe-font-polemique-en-allemagne-23-07-2012-1488436_3.php
La Bulgarie qui comme le rappelle l'article de l'Alsace bien qu'étant alliée de l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale a aidé des prisonniers juifs à s'enfuir, est le théâtre de nombreux évènements bouleversants :
- Mercredi 18 juillet, jour anniversaire de l'attaque de la mutuelle juive en Argentine,
Terrorisme
Israël attaqué en Bulgarie
le 20/07/2012
à 05:00
L’explosion, mercredi soir, a été d’une puissance inouïe. Photo AFP
Un attentat-suicide anti-israélien, le premier du
genre en Bulgarie, a fait au moins six morts, outre le kamikaze, et 32
blessés, une attaque terroriste imputée à l’Iran par Israël, qui promet
des « représailles ».
L’attentat a visé un bus transportant des touristes israéliens, à
la descente de leur avion charter, qui devaient se rendre à la station
balnéaire de Slantchev Briag, au nord de Bourgas. Cinq morts sont
israéliens, un autre est le conducteur bulgare du bus et le dernier est
le kamikaze. 31 Israéliens ont été blessés dans l’attentat, dont deux
sont dans le coma.
Les trois blessés les plus graves, des
Israéliens, ont été transférés dans un hôpital de Sofia, la capitale
bulgare, tandis que les 28 blessés hospitalisés à Bourgas, accompagnés
d’équipes médicales venues d’Israël, ont été rapatriés hier en fin de
matinée dans leur pays à bord d’un avion sanitaire. Une soixantaine de
touristes israéliens ayant échappé à l’attentat ont également été
rapatriés, à bord d’un Airbus affrété par le gouvernement bulgare.
«
Le kamikaze, habillé avec un short et qui portait un sac à dos,
paraissait comme tout autre touriste. Il a déposé son sac dans le
compartiment à bagages du bus où l’explosion s’est produite », a indiqué
le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov. Le ministère a
fait diffuser par les chaînes de télévision bulgares une vidéo du
kamikaze présumé, filmé à l’aéroport par une caméra de surveillance.
La
vidéo montre un homme faisant les cent pas dans la salle d’attente de
l’aéroport : il s’agit d’un jeune homme maigre, à la peau blanche, avec
de longs cheveux blonds descendant jusqu’aux épaules. Il est habillé
d’une chemisette bleue, d’une casquette bleue, d’un short, de
chaussettes blanches et de chaussures de sport. Il va et vient dans le
salon de l’aéroport avec un grand sac-à-dos noir et une sacoche
d’ordinateur portable.
« L’homme est âgé d’environ 36 ans. Nous
avons des empreintes digitales », a déclaré le ministre de l’Intérieur,
qui a précisé qu’un test ADN était en cours.
Si, selon Tsvetan
Tsvetanov, aucune organisation n’a revendiqué l’attentat, dès mercredi
soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait pointé du
doigt l’Iran, dénonçant « une offensive terroriste iranienne ». « Tous
les signes mènent à l’Iran », avait-il déclaré dans un communiqué.
Téhéran
s’est élevé contre ces mises en cause. La télévision d’État iranienne a
qualifié de « hâtives » et « ridicules » les accusations
israéliennes. Téhéran a réaffirmé que l’Iran condamnait vigoureusement «
tout acte terroriste ».
L’attentat coïncide jour pour jour avec le 18 e
anniversaire de l’attentat commis en 1994 contre la Mutuelle juive
argentine à Buenos Aires, qui avait fait 85 morts et 300 blessés, un
attentat déjà imputé par Israël à l’Iran.
Selon le ministre
israélien de la Défense, Ehud Barak, « l’attentat de Bourgas a été mené
par des activistes du Hezbollah (mouvement chiite libanais) et
commandité par l’Iran ».
Israël voit la main de l’Iran dans une
série d’attentats ou projets d’attaques cette année, notamment en
Géorgie, en Azerbaïdjan, et plus récemment au Kenya et à Chypre.
L’Iran
impute pour sa part à Israël une vague d’attentats meurtriers contre
ses scientifiques nucléaires ainsi que d’attaques informatiques contre
ses installations nucléaires.
Israël a promis des représailles,
mais les analystes israéliens s’accordent à estimer que la guerre de
l’ombre entre Israël et l’Iran ne va pas dégénérer en conflit ouvert
dans un proche avenir.
Selon Yoav Limor, commentateur militaire du
journal gratuit Israël Hayom, proche du Premier ministre, même si les
enquêteurs israéliens dépêchés à Bourgas « découvrent l’arme du crime,
il sera difficile pour Israël de répliquer ».
Un avis partagé par
Ofer Shelah, expert militaire du quotidien israélien Maariv, pour qui «
les idées de vengeance, collective ou individuelle, devront attendre »,
en raison notamment des pressions de l’administration américaine qui
veut dissuader Israël de frapper les installations nucléaires de
Téhéran. « La riposte d’Israël sera de nature diplomatique », écrit-il,
« et consistera à montrer la carte des attaques terroristes de l’Iran
pour convaincre tous ceux qui en doutent encore que l’Iran est un
exportateur de terrorisme à grande échelle ».
Cet attentat est le
premier attentat anti-israélien commis en Bulgarie. Toutefois, Danny
Shenar, chef du service de sécurité au ministère israélien des
Transports, avait révélé en janvier qu’une tentative d’attentat à la
bombe visant des touristes israéliens en Bulgarie avait été déjouée le
3 janvier : un engin explosif avait été découvert dissimulé dans un
autobus qui devait transporter des touristes israéliens de la frontière
avec la Turquie à une station de ski bulgare. Mais les autorités
bulgares avaient opposé un démenti à cette information.
Au cours
des dernières années, les côtes bulgares de la mer Noire sont devenues
un lieu de vacances prisé des Israéliens, les deux pays entretenant par
ailleurs d’excellentes relations. Au cours de la Seconde Guerre
mondiale, la Bulgarie fut le seul pays allié de l’Allemagne à avoir
sauvé ses juifs des camps nazis, ce qui est régulièrement rappelé lors
des contacts bilatéraux avec Israël.
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L'année dernière les attaques visaient les témoins de Jéhovah en Bulgarie
Bulgarie: les Témoins de Jéhovah persécutés par un parti nationaliste (vidéo)
Cinq personnes ont été blessées le 17 avril dernier dans une
attaque devant une maison de prière. Le mouvement nationaliste annonce
d'autres protestations en mai dans plusieurs grandes villes de Bulgarie.
27 Avril 2011 16h38
Les images, publiées sur Youtube, sont affligeantes (voir ci-dessous).
Elles témoignent de l'intolérance, la bêtise et la brutalité d'un parti
bulgare à tendance nationaliste, le VMRO/BND, apparemment bien
représenté dans des groupes de supporters de foot ultras. Jugeant le
mouvement des Témoins de Jéhovah comme "la plus agressive des sectes",
le VMRO/BND s'attaque à ses adeptes. Physiquement. Dix membres de ce
parti, dont son leader Georgi Drkaliev, ont été arrêtés le 17 avril
dernier après avoir violemment agressé plusieurs membres des Témoins de
Jéhovah devant une maison de prières, à Burgas, ville sur la mer Noire,
faisant 5 blessés. Les jeunes agresseurs, habillés de noir, capuche sur
la tête, s'étaient rassemblés après un appel fait par le VMR/BND dans
plusieurs groupes de supporters. Les arrestations n'ont, semble-t-il,
pas calmé les ardeurs des nationalistes qui ont annoncé de nouvelles
protestations, en mai, dans plusieurs villes du pays.
source : http://www.rtl.be/info/monde/europe/791911/bulgarie-les-temoins-de-jehovah-persecutes-par-un-parti-nationaliste-video
la video n'est plus disponible apparemment ne respectant pas les droits d'auteur
http://tj-tjc-bibliquement.exprimetoi.net/t63-bulgarie-persecutions-2011
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La Bulgarie fut également la seule région après l'Italie à subir un séisme lors des derniers sursauts répétés qui ont dévasté Ferrare alors qu'il n'y aurait pas de lien entre les deux secousses selon les sismologues
- Lourds dégâts mais pas de victimes après un séisme en Bulgarie
Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,8 sur l'échelle de
Richter a secoué dans la nuit de lundi à mardi la Bulgarie, à une
trentaine de kilomètres de Sofia, mais «n’a pas provoqué de victimes», a indiqué le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov.
Le maire de la petite ville de Pernik, à proximité de l'épicentre du
séisme, Rositsa Yanakieva, a également indiqué que, selon un premier
bilan, «il n’y avait pas de victimes» dans sa ville.
Toutefois, les dégâts matériels - cheminées effondrées, murs
effondrés ou fissurés, fenêtres brisées - sont relativement importants,
selon un photographe de l’AFP sur place.
Un état-major de crise a été formé à Pernik et des renforts de
pompiers, de policiers et secouristes ont été dépêchés sur place, a
indiqué le ministre de l’Intérieur à l’agence de presse bulgare Focus.
Ce tremblement de terre survient après un séisme avec répliques dimanche en Italie,
près de Ferrare, qui a fait six morts, selon un dernier bilan. Mais,
d’après l’Institut sismologique bulgare, il n’y a pas de rapport entre
les deux catastrophes.
Le séisme en Bulgarie a eu lieu vers 3 heures locales (2 heures en
France), à une trentaine de kilomètres de Sofia, près de la bourgade de
Pernik.
«Le tremblement de terre, d’une magnitude de 5,8 selon l'échelle
de Richter, est intervenu près de Sofia, entre les bourgades de Pernik
et Radomir», a indiqué une porte-parole de l’Institut sismologique bulgare. «Plusieurs répliques du tremblement de terre ont eu lieu aussitôt après», a-t-elle ajouté.
Le tremblement de terre a été ressenti à Sofia, avec des objets
tombant à terre dans des logements et de nombreux habitants quittant
leurs appartement pour rester dans la rue, a indiqué une journaliste de
l’AFP. Mais, il n’y a pas eu de coupure de courant électrique ou du
réseau téléphonique.
«Tout bougeait de manière incroyable, je me suis précipitée dans la rue et, pour le moment, je ne veux pas rentrer chez moi», a indiqué à l’AFP la jeune Maria, devant son immeuble dans un faubourg de Sofia.
D’autres habitants, assis dans la rue en pyjama, ont indiqué avoir
ressenti une nouvelle réplique du tremblement de terre vers 4h30. Selon
l’Institut sismologique bulgare, cette réplique a été d’une amplitude de
4,2/4,3 sur l'échelle de Richter.
En août 2009, un tremblement de terre d’une amplitude de 5,0, selon
l'échelle de Richter, avait eu lieu au bord de la Mer Noire, entre la
Bulgarie et la Roumanie, au sud-est du Cap de Kaliakra, sans toutefois
provoquer ni victimes, ni dégâts sérieux, a indiqué l’Institut
sismologique bulgare.
source : http://www.liberation.fr/monde/2012/05/22/lourds-degats-mais-pas-de-victimes-apres-un-seisme-en-bulgarie_820429
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le séisme en Italie
- Au moins six morts dans un séisme dans le nord-est de l'Italie
(Mis à jour: )
La mairie de Sant' Agostino, à proximité de Ferrare. (Photo Reuters)
Au moins six personnes
sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées après un fort
séisme qui a frappé dans la nuit de samedi à dimanche la célèbre région
de Ferrare (nord-est de l’Italie), au patrimoine classé, détruisant
hangars, maisons et clochers.
Parmi les victimes figurent quatre ouvriers qui travaillaient de nuit
dans des usines. Un Marocain de 29 ans a été tué par la chute d’une
poutrelle lors de l'écroulement d’un hangar d’une fabrique de
polystyrène expansé à Ponte Rodoni di Bondeno. Deux autres ouvriers
italiens ont succombé dans une usine de céramique à Sant-Agostino, quand
le toit est tombé sur eux.
L’un des deux, Nicola Cavicchi, 35 ans, «voulait aller à la mer
mais avec les prévisions météos mauvaises, il avait décidé d’aller
travailler, pour remplacer un collègue malade», ont raconté ses
parents en larmes. Le corps d’un quatrième ouvrier a été retrouvé dans
la matinée sous les décombres d’une fonderie dans un autre village de la
zone.
Une petite fille de 5 ans sauvée
Deux femmes sont décédées après avoir été prises de malaise à la
suite du déclenchement du séisme : une Allemande de 37 ans qui était en
déplacement de travail, près de Bologne et une femme de plus de cent
ans.
En revanche, une petite fille de 5 ans restée emprisonnée sous les
ruines de sa maison à Finale Emilia a été sauvée par les pompiers grâce à
un échange téléphonique par delà l’Atlantique. «Mon fils, à New-York était sur internet quand il a vu la
nouvelle du tremblement de terre. Il nous a tout de suite appelés. Et
c’est d’Amérique qu’il a réussi à alerter les secours que nous
n’arrivions pas à joindre», a raconté à l’Ansa Adriano Ziosi, 64 anni, décorateur à la retraite. «La fillette est restée calme, alors qu’elle était recouverte
d’un mètre et demi de décombres. Son papa s’est démenée comme un lion
pour lui libérer le visage et la faire respirer. La protection civile a
fait le reste», a raconté un voisin, Andrea Giovanardi, 50 ans, qui a participé aux premiers secours.
Magnitude 6
Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans la région de
Ferrare et de Modène, zone de l'épicentre, mais aucune ne serait
gravement atteinte.
Le séisme, de magnitude révisée à 6 (5,9 dans un premier temps), a
été enregistré par l’institut national de géophysique à 04H04 (02H04
GMT). Il est survenu à 5,1 km de profondeur. Son épicentre a été
localisé à Finale Emilia, à 36 km au nord de Bologne.
La forte secousse sismique a duré une vingtaine de secondes
interminables. Elle a été ressentie dans tout le nord-est de la
péninsule, de l’Emilie-Romagne à la Vénétie -une famille de touristes
colombiens a raconté à l’AFP avoir été prise de panique à Venise-, et
même plus légèrement en Lombardie, dans le Frioul ou en Toscane.
Elle avait été précédée d’une première, qui n’avait pas causé de
dommages, et suivie de deux autres, moins fortes. Selon des experts,
cette atténuation des secousses laisse présager que le pire est passé.
Liaisons ferroviaires rétablies
«Nous avons eu très peur, tout le village est descendu dans la
rue après la première secousse, après la deuxième, beaucoup ont trouvé
refuge dans leur voiture mais heureusement, les dégâts sont plutôt
limités et concernent surtout les églises», a indiqué à l’agence Ansa, Umberto Mazza, le maire de Ostiglia, près de Mantoue.
Dans une manifestation de confiance visant à rassurer les citoyens,
les bureaux électoraux se sont ouverts comme prévu pour le deuxième tour
des élections municipales à Piacenza, Parme, Budrio et Comacchio.
Autre signe de normalisation: les principales liaisons ferroviaires
ont repris. Dans la zone la plus touchée, se succèdent maisons à demi
écroulées, amoncellements de gravats sur les routes, corniches d'églises
ou de tours détachées.
Plusieurs joyaux architecturaux endommagés
Les images de télévision montrent des milliers d’habitants descendus
de nuit dans les rues de villes comme Bologne, parfois encore en pyjamas
et recouverts de couverture, mais gardant le calme. Sous l’impact de ce
séisme, qui est équivalent dans son intensité à celui de L’Aquila en
2009, plusieurs joyaux architecturaux de villages proches de Ferrare ont
été endommagés.
Des dégâts importants sont ainsi survenus dans la petite ville de San
Felice, où une église s’est écroulée. De nombreux monuments
historiques, dont l’hôtel de ville, y ont été endommagés, leurs murs
lézardés. Dans la région de Bologne, la partie supérieure d’une tour du
château de Galeazza s’est détachée. Plusieurs hôpitaux ont été évacués
par mesure de sécurité, dans la crainte de nouvelles secousses.
Selon Enzo Boschi, sismologue très connu en Italie, «il n’est pas
vrai qu’il n’y a pas de séisme dans la plaine du Pô». «Ferrare en a
subi un très important au quinzième siècle dont on peut encore voir les
traces», a-t-il rappelé. «L’Italie est un pays hautement
sismique. Ce que nous savons avec précision est que 5,9 de magnitude ou 6
est le maximum qui s’est produit dans ces zones par le passé», a-t-il dit.
L’Italie est encore traumatisée par le séisme de l’Aquila, dans les
Abruzzes, plus au sud de la péninsule, qui avait causé la mort de 309
personnes et privé 80.000 de leurs logements.
images http://www.liberation.fr/monde/2012/05/20/l-italie-endeuillee-par-un-seisme_819969#s1
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je relève ces faits en liaison avec la probabilité d'une intervention humaine dans des séismes provoqués par les méthodes militaires comme cela a déjà été vérifié dans le sud de la France autour de Toulon
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Attentat anti-israélien: Rencontre bulgaro-israélienne à Sofia
Mis à jour le 23.07.12 à 17h39
Le
ministre israélien du Tourisme, Stas Meseznikov, a rencontré ce lundi
le chef du gouvernement bulgare, Boïko Borissov, et s'est rendu à la
Grande Synagogue de Sofia pour un hommage aux six morts, cinq touristes
israéliens et un Bulgare, tués le 18 juillet dans un attentat
anti-israélien à l'aéroport de Bourgas, au bord de la mer Noire.
Mardi, le ministre israélien se rendra à Bourgas pour une seconde
manifestation de commémoration. «La Bulgarie et Israël sont des pays
amis et nous ne permettrons pas que l'acte terroriste de Bourgas jette
de l'ombre sur nos bons rapports traditionnels. Tout changement négatif
de nos relations constituerait une récompense au terrorisme», a déclaré
le ministre israélien, cité dans un communiqué du gouvernement bulgare.
Attentat-suicide
«Nous travaillons activement avec les représentants des meilleurs
services du monde pour établir l'identité de l'auteur» de l'attentat, a
de son côté déclaré le Premier ministre bulgare. «Les touristes
israéliens sont importants pour nous, pas tellement pour des raisons
économiques, mais parce que pour eux la Bulgarie est comme une seconde
patrie et qu'ils se sentent bien ici». «Il est très important de ne pas
permettre que de tels incidents se reproduisent», a-t-il souligné dans
le communiqué.
Devant la communauté juive rassemblée à la Grande Synagogue de Sofia,
Stas Meseznikov a souligné que la Bulgarie et Israël avaient «un ennemi
commun, le terrorisme international», et devaient donc «renforcer leur
coopération dans le domaine de la sécurité». Comme l'avait déjà fait le
gouvernement israélien, il a déclaré que «l'attentat avait été organisé
par le Hezbollah», mouvement chiite libanais, et «financé par l'Iran».
L'attentat-suicide a été imputé par Israël à l'Iran comme
commanditaire, ce que Téhéran nie avec véhémence, et au Hezbollah comme
exécutant.
source : http://www.20minutes.fr/ledirect/975367/attentat-anti-israelien-rencontre-bulgaro-israelienne-sofia
Projection de "The Dark Knight Rises" : un tireur masqué tue 14 personnes
Quatorze personnes ont été tuées lors de l'avant-première de
"The Dark Knight Rises" dans le Colorado. Après le journaliste qui a
fait une critique mauvaise sur le film et a été menacé de mort, le
nouveau Batman fait polémique.
Un tireur masqué a ouvert le feu pendant que les
spectateurs regardaient le troisième volet des aventures de Batman,
réalisé par Christopher Nolan à Aurora, dans le Colorado. Les faits se
sont déroulés peu après minuit.
Selon les témoignages, quatorze personnes seraient décédées et plus de cinquante autres auraient été blessées.
L’homme se serait servi tout d'abord de bombes lacrymogènes et a
également tiré sur un bébé. Selon certains, il portait une armure et un
masque à gaz. D'autres sources ont confié qu'il était habillé comme
Bane, le méchant du film.
Selon Justin Joseph, un journaliste de Denver, l’homme s’est levé en brandissant un fusil dès que Batman, incarné
par Christian Bale, est apparu à l’écran. Les spectateurs ont
apparemment pensé dans un premier temps que cela faisait partie de la
projection.
"Tandis que les gens couraient, ce tireur a ouvert le feu", a-t-il déclaré selon le journal britannique "The Telegraph". "La
police nous a dit qu’il y avait dix corps à l’intérieur du cinéma, la
plupart d’entre eux sont des enfants ou des adolescents, et un bébé, tué
à bout portant. La famille s’était retrouvée pour voir le film. La
police était présente sur le lieu de l’incident et le tireur a été
capturé rapidement."
Certains rapports non confirmés affirment que deux hommes auraient
participé à la fusillade. L’un d’entre eux serait en garde en vue. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches. La police n'a pas été en mesure de donner de plus amples informations.
Un porte-parole de la police, Frank Fania, a déclaré à CNN que le
tireur était un homme d'une vingtaine d'années, muni d'un fusil et de
deux armes de poing et qui portait un gilet pare-balles.
Une autre personne interrogée a déclaré à CNN : "Nous avons entendu
dix à vingt tirs et de petites explosions venant de partout. Nous avons
entendu des gens hurler peu après. Puis on nous a dit d'évacuer les
lieux par haut-parleur. Dès que nous sommes sortis, nous avons vu les
gens courir partout en hurlant."
source : http://www.closermag.fr/content/69622/projection-de-dark-knight-rises-un-tireur-masque-tue-14-personnes --------- A croire qu'il a participé à l'élaboration du scenario ou que ses informateurs y étaient !
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Les environs de Denver ont déjà été frappés par une fusillade meurtrière
en 1999, lors du massacre de Columbine, au cours duquel deux lycéens
avaient ouvert le feu dans une école secondaire et tué 12 élèves et un
professeur.
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il a utilisé une bombe lacrymogène avant de tirer sur les spectateurs, exactement comme cela c'était produit dan le théâtre de Moscou
le timing de la scène préparée peut-être avec des scénaristes et réseau
http://www.20minutes.fr/article/974209/direct-fusillade-pendant-projection-batman-moins-quatorze-morts-cinquante-blesses
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Tuerie dans un cinéma près de Denver, un suspect écroué
Par Keith Coffman et Stephanie Simon | Reuters vendredi 20 juillet 22 :28
AURORA,
Colorado (Reuters) - Un homme masqué a tué par balles douze personnes
et en a blessé 59 autres, dont des enfants, vendredi en pleine
projection du dernier volet de la série Batman dans un cinéma de
banlieue de Denver, capitale du Colorado, avant d'être arrêté sur le
parking de l'établissement, a-t-on appris auprès de la police.
Selon la police, le suspect se nomme James Eagan Holmes
et il est âgé de 24 ans. Etudiant à l'université de médecine du
Colorado, il s'apprêtait à abandonner un cursus en neurosciences, a
indiqué l'université dans un communiqué.
La fusillade a eu lieu vers 00h30, heure locale (06h30
GMT), lors de la projection de "The Dark Knight Rises" dans un centre
commercial d'Aurora, une ville de 320.000 habitants abritant une base de
l'armée de l'air.
Le président des Etats-Unis Barack Obama et son
adversaire républicain Mitt Romney ont suspendu leur campagne électorale
en vue du scrutin présidentiel du 6 novembre.
L'homme est apparu devant l'écran, un masque à gaz sur
le visage, a d'abord jeté une bombe lacrymogène dans la salle, à la
faveur d'une scène où des coups de feu étaient échangés, puis a commencé
à tirer sur les spectateurs.
"J'ai dit à ma petite amie de se contenter de faire la
morte", a raconté Chandler Brannon, un spectateur de 25 ans, qui a
d'abord pris les coups de feu pour des feux d'artifice. "Tout ce que je
pouvais voir, c'était une silhouette."
Le tireur a monté lentement les marches en choisissant
ses victimes au hasard, selon plusieurs témoins, alors que la salle
était envahie de fumée.
"IL N'A PAS RÉSISTÉ"
"Lorsque nous sommes sortis du cinéma, c'était le
chaos", a rapporté Donovan Tate, un autre spectateur, à la télévision
KCNC. "Il y avait ce type qui rampait à quatre pattes sur le sol. Il y
avait cette fille qui crachait du sang. Il y avait des impacts de balles
dans le dos de certaines personnes, sur les bras de certaines
personnes."
"Il y avait ce type qui n'avait plus que ses
sous-vêtements. On aurait dit qu'on lui avait tiré dans le dos, ou
quelque chose comme cela. C'était fou."
Dix personnes ont été abattues sur place.
Deux autres personnes étaient mortes à leur arrivée à
leur hôpital, a déclaré Frank Fania, porte-parole de la police, qui a
révisé à la baisse un chiffre initial de quatre victimes décédées après
leur transfert.
La police a arrêté le suspect, qui n'a pas opposé de résistance, dans le parking situé derrière le cinéma.
L'homme était armé d'un fusil d'assaut, d'un fusil de
chasse et d'une arme de poing. Il portait par ailleurs un gilet
pare-balles lorsqu'il a été arrêté. Une arme de poing a également été
retrouvée dans sa voiture garée à l'arrière du cinéma, a précisé le chef
de la police d'Aurora, Dan Oates.
La police a déclaré que son appartement était piégé
avec des explosifs assemblés de façon "très sophistiquée". Tout le
quartier a été évacué.
Le salon de l'appartement est traversé de câbles
métalliques apparemment connectés à des bouteilles en plastique
contenant un liquide indéterminé, a indiqué un responsable des pompiers.
Des artificiers étaient à l'oeuvre et envisageaient de
recourir à un robot. Il pourrait leur falloir des heures, voire des
jours pour sécuriser l'endroit, selon le chef de la police d'Aurora.
"NOUS DEVONS MAINTENANT NOUS RASSEMBLER"
D'après certains témoins, l'homme a pu pénétrer dans la
salle, malgré sa tenue voyante, car plusieurs spectateurs étaient
déguisés en personnages du film, l'un des principaux "blockbusters"
hollywoodiens de l'été avec un budget de production de 250 millions de
dollars.
"Il avait l'air d'appartenir à l'armée ou au SWAT
(ndlr, unité de police antiterroriste), donc il se mêlait au chaos de la
foule", a raconté Jennifer Seeger, une spectatrice, à la télévision
NBC. "Il est entré et a jeté (la bombe lacrymogène) et j'ai compris que
c'était vrai."
Barack Obama a appelé les Américains à "être
solidaires" avec les habitants d'Aurora et s'est engagé à ce que le
responsable, "quel qu'il soit", soit traduit en justice.
Il a ordonné que les drapeaux flottant sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne jusqu'à mercredi.
"Michelle (ndlr, son épouse) et moi sommes affligés par
cette fusillade tragique et horrible dans le Colorado", a-t-il déclaré
dans un communiqué. "Comme nous le faisons dans les temps sombres et
difficiles, nous devons maintenant nous rassembler, comme une seule
famille américaine."
Les membres de la famille de James Eagan Holmes ont
adressé leurs condoléances aux proches des victimes et demandé le
respect de leur vie privée en attendant de "digérer l'information".
Les environs de Denver ont déjà été frappés par une
fusillade meurtrière en 1999, lors du massacre de Columbine, au cours
duquel deux lycéens avaient ouvert le feu dans une école secondaire et
tué 12 élèves et un professeur.
Julien Dury, Hélène Duvigneau et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
source : http://fr.news.yahoo.com/une-fusillade-meurtri%C3%A8re-signal%C3%A9e-dans-un-cin%C3%A9ma-denver-085424016.html
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Des robots pour pénétrer l'appartement du tueur
Un robot doit pénétrer samedi dans l'appartement piégé du suspect.
Le chef de la police d'Aurora a expliqué que
l'appartement était considéré trop dangereux pour que des hommes y
pénètrent.
Le salon de l'appartement est traversé de câbles
métalliques apparemment connectés à des bouteilles en plastique
contenant un liquide indéterminé, a indiqué un responsable des pompiers.
Selon une source policière, une musique très forte passe en boucle dans l'appartement.
"(...) Ces pièges étaient sans aucun doute destinés à
tuer et blesser les premières personnes entrant dans l'appartement", a
confié la source.
Vendredi, la fusillade a eu lieu vers 00h30, heure
locale (06h30 GMT), lors de la projection de "The Dark Knight Rises"
dans un centre commercial d'Aurora, une ville de 320.000 habitants
abritant une base de l'armée de l'air.
L'auteur présumé de la fusillade, qui se serait teint
les cheveux en rouge en référence au personnage du "Joker" dans un
épisode de Batman, semble avoir acquis ses armes et ses munitions de
manière légale au cours des deux mois précédents.
"D'après mes informations, toutes les armes qu'il
possédait, il les possédait de manière légale. Toutes les munitions
qu'il possédait, il les possédait de manière légale", a déclaré Dan
Oates, chef de la police d'Aurora.
Le suspect, qui devrait être présenté lundi à la
justice, a acheté quatre armes dans des magasins de la région au cours
des 60 jours précédant la fusillade et il a également acquis 6.000
balles, a ajouté Dan Oates.
jeudi 12 juillet 2012
République démocratique du Congo: L'armée et l'ONU bombardent les positions des mutins
Mis à jour le 12.07.12 à 15h51
Des
hélicoptères de l'armée congolaise et de l'ONU bombardaient ce jeudi
des positions des mutins du M23 dans la province du Nord-Kivu dans l'est
de la République démocratique du Congo.
Trois hélicoptères de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) et deux
autres des Forces armées congolaises (FARDC) ont été vus au-dessus de la
zone de Nkokwe et Bukima, où des explosions étaient entendus, selon la
même source. Les FARDC et l'ONU ont confirmé à l'AFP que des
bombardements étaient en cours.
Bombardements fréquents
«Les FARDC sont en train de bombarder nos positions, mais ils ne
savent pas où nous sommes. il n'y a pas de problèmes», a affirmé à l'AFP
un colonel des mutins. La localité de Nkokwe et la colline de Bukima se
trouvent entre 5 et 10 km à l'est de la route qui va de Rusthuru à
Goma, à environ 50 km au nord de la capitale du Nord-Kivu.
Ces deux lieux se situent la frontière ouest du parc national des
Virunga, adossé à l'est au Rwanda et à l'Ouganda, où les mutins tiennent
depuis mai plusieurs collines, malgré des bombardements fréquents des
FARDC et de la Monusco.
Démoralisés, nombre de soldats syriens font défection
ANTAKYA,
Turquie (Reuters) - En tant que membre de la communauté sunnite qui
forme le gros des effectifs de l'armée syrienne, le lieutenant Adnan
Souleibi a été envoyé tout près du front lors des affrontements avec les
insurgés dans la ville de Homs, au centre de la Syrie.
A l'arrière, loin des violents combats qui font rage
depuis plus de seize mois dans plusieurs villes du pays, les Alaouites,
qui composent l'encadrement de l'armée du président Bachar al Assad,
lui-même issu de la communauté alaouite, chapeautent les services de
renseignement et la police secrète chargés de réprimer toute dissidence.
"Les sunnites sont de la chair à canon et ont le moral
complètement miné. Ils ne sont plus que 75 hommes dans ma brigade sur
250. Les autres ont été tués, blessés, ou ont déserté", explique le
jeune soldat de 23 ans venu se réfugier en Turquie la semaine dernière
avec un de ses camarades. "Dès que j'en ai eu l'occasion, je me suis
enfui."
Depuis le début de la révolte contre le régime de
Bachar al Assad mi-mars 2011, au moins 17.000 personnes ont été tuées et
des dizaines de milliers de soldats sur les 300.000 que compte l'armée
syrienne ont déserté, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
(OSDH), proche de l'opposition.
Selon des sources proches de l'Armée syrienne libre
(ASL), la plupart des déserteurs sont de confession sunnite mais
d'autres soldats issus d'autres minorités, notamment des Druzes, ont
également déserté.
"A Homs, j'avais plus peur des renseignements
militaires derrière moi que des rebelles sur le front", confie Adnan
Souleibi, originaire de la province de Lattaquié et affecté dans la
province de Homs.
"L'armée est devenue une machine à tuer et à voler. La
priorité des officiers est de nous faire rapporter des téléviseurs à
écran géant des maisons où nous entrons. J'aurais fait défection avant
si je n'étais pas inquiet pour la sécurité de mes parents."
"LA HAINE DES AUTRES"
Après avoir pris contact via Facebook avec d'anciens
soldats ayant rejoint les rangs de l'opposition, Souleibi a finalement
réussi à s'enfuir à travers les champs d'oliviers et les vignes de la
province d'Idlib avant de franchir la frontière avec la Turquie, qui
accueille de nombreux réfugiés et membres de l'Armée syrienne libre qui
combat l'armée régulière.
Face à cette vague de défections, l'armée syrienne
contre-attaque en jouant sur la corde sensible des soldats: leur
famille.
Un appareil de l'armée syrienne a ainsi largué des
tracts près de la frontière turque pour dissuader les soldats de passer
en Turquie. "C'est la dernière chance pour vous sauver. Vous ne pourrez
rien faire face à l'armée syrienne", peut-on lire sur l'un d'entre eux.
"Revenez au sein de l'armée et des gens qui vous aiment, ne commencez
pas à alimenter la haine des autres."
Des milliers de soldats ont été tués ou arrêtés parce
qu'ils tentaient de fuir ou étaient soupçonnés de vouloir le faire.
Quelque 2.500 officiers et soldats sont détenus dans la prison de
Seidnaya, dans le nord de Damas, selon des sources proches de
l'opposition.
UN AN
Abou Souhaib était l'un d'eux. Cet officier de la
Marine syrienne à Lattaquié a passé six mois derrière les barreaux à
Seidnaya. Il a fait défection au début de l'année.
"J'ai eu de la chance. Les observateurs arabes
visitaient Seidnaya et les autorités ont décidé de libérer neuf d'entre
nous. On nous a dit de rejoindre nos unités. Huit d'entre nous ont fait
défection", explique-t-il.
"J'ai été battu et torturé et envoyé devant un tribunal
de campagne où je n'ai pas pu me défendre. J'ai dû signer tout ce
qu'ils voulaient, j'ai même admis avoir planifié une attaque à Qerdaha",
la ville natale de Bachar al Assad.
Abdelilah Farzat, un lieutenant-colonel qui défend
désormais la ville rebelle de Rastan, dans la province de Homs, explique
avoir choisi de déserter après la mort de dizaines de manifestants tués
par les forces de l'ordre à Rastan au tout début du soulèvement.
Il a toutefois dû attendre la libération de son fils,
détenu dans un camp militaire, avant de pouvoir concrétiser son projet.
"Il m'a fallu un an avant de pouvoir faire défection.
Je n'en suis pas fier mais le régime dispose de nombreux moyens pour
s'en prendre à nos familles, ça explique surtout pourquoi de nombreux
soldats hésitent encore à déserter."
Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
source : http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9moralis%C3%A9s-nombre-soldats-syriens-font-d%C3%A9fection-154609556.html
En septembre 2001 Toulouse était martyrisée après New York avec l'accident industriel de l'usine AZF proche de lieux classés SEVESO. Avant les élections les attaques de militaires puis de jeunes dans une école juive avait de nouveau apeuré les esprits quand l'auteur des crimes fut identifié sous les traits d'un jeune fanatique islamiste Mohamed Merah. Voici que de nouveau cette école juive de Toulouse (Ozar Hatorah) est citée pour une agression contre l'un de ses élèves.
Oh Toulouse !
Agression dans un train contre un élève de l'école juive visée par Merah
Deux jeunes ont été
interpellés jeudi à Lyon après l'agression dans un train Toulouse-Lyon
d'un élève de l'école juive visée par Mohamed Merah à Toulouse, une
attaque dont le caractère antisémite reste à confirmer mais qui a
déclenché de vives réactions des pouvoirs publics.
Les deux hommes
de 18 ans, d'origine maghrébine et sans casier judiciaire selon une
source policière, ont été interpellés peu après 11H00 dans un bureau de
recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue. "Ces deux jeunes
venaient passer des tests pour intégrer l'armée", a précisé la zone de
défense sud-est.
"Dans le cadre du début de l'enquête, le
caractère antisémite de l'agression n'est pas encore avéré", a
prudemment déclaré jeudi soir une source judiciaire à l'AFP, évoquant
"des témoignages contradictoires".
"Les faits de violences sont
là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de transport, mais il faut
continuer à recueillir des témoignages, notamment des passagers de la
rame, pour considérer un caractère antisémite", a dit encore cette
source, précisant que la garde à vue des deux auteurs présumés serait
prolongée vendredi.
Scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse,
l'école dans laquelle Mohamed Merah avait tué le 19 mars trois enfants
et un père de famille, la victime, âgée de 17 ans, rentrait dans sa
famille à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon.
Dans le train,
il a été pris à partie et insulté par l'un de ses agresseurs présumés,
alors qu'il téléphonait à son frère, "qui a un prénom juif", a-t-il dit
au quotidien régional Le Progrès à sa sortie de l'hôpital, avec une
interruption temporaire de travail de dix (bien dix) jours.
"Il me
demande de le suivre sur la plateforme. Je m'exécute, pensant que nous
allons avoir une simple explication. C'est alors qu'il commence à me
frapper. Il est ensuite rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul
l'un des deux a fait référence à mon judaïsme", dit-il.
"Seule
l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre
un terme aux violences", a précisé le ministère de l'Intérieur.
"C'est
intolérable. Ils étaient sur la plateforme et ils l'ont mis dans les
toilettes avant de lui donner des coups", a dit à l'AFP le grand rabbin
de Lyon, Richard Wertenschlag, qui a pu s'entretenir avec la famille.
"Il
a tenté d'apaiser la situation en s'exprimant en arabe, une langue
qu'il parle. Mais loin d'apaiser ses agresseurs, ça les a excités
davantage", a raconté à l'AFP l'avocat Alain Jakubowicz, président de la
Licra.
La Licra qui a par ailleurs demandé "la convocation en
urgence d'une réunion interministérielle" et précise qu'elle sera reçue
vendredi par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
"Tous les
moyens seront mis en oeuvre pour faire reculer, pour faire disparaître
ces actes d'antisémitisme. Nous avons un travail de longue haleine, en
profondeur" à faire, a déclaré le ministre.
Pour le président du
Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard
Prasquier, "il y a un problème d'antisémitisme en France dont il faut
absolument être conscient".
A Lyon, le sénateur-maire PS Gérard
Collomb a appelé "les autorités à condamner les auteurs de ces faits
avec la plus grande sévérité", "devant la multiplication des
manifestations de haine et d'intolérance".
Le préfet du Rhône,
Jean-François Carenco, a rappelé qu'il recevait vendredi "les
représentants de la communauté juive dans le cadre de la Conférence
départementale de la laïcité et de la liberté religieuse".
Début
juin, trois jeunes juifs portant la kippa avaient été agressés à coups
de barre de fer et de marteau à Villeurbanne. Quatre suspects ont été
interpellés et mis en examen pour "violences aggravées".
Selon le
ministère de l'Intérieur, les actes et menaces antisémites ont augmenté
de 46% de janvier à avril 2012 par rapport à l'an dernier.
Jeudi,
le ministère s'est à nouveau dit déterminé "à combattre toutes les
résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme" et souligné que la
loi prévoit "des sanctions sévères".
source : http://www.liberation.fr/depeches/2012/07/05/agression-dans-un-train-contre-un-eleve-de-l-ecole-juive-visee-par-merah_831455
Ils se sont retrouvés à Reims, comme leur prédécesseur en 1962. Dimanche, François Hollande et Angela Merkel ontcélébré les 50 ans de la réconciliation franco-allemande.
Cinquante ans jour pour jour. Après De Gaulle
et Adenauer en 1962, François Hollande et Angela Merkel se sont
retrouvés dimanche à Reims pour célébrer la réconciliation entre les
deux pays, qui s'étaient combattus au cours de trois guerres. Sur le
parvis de la cathédrale, les deux dirigeants ont appelé au renforcement
des liens d'amitié unissant leur contrée respective. "Aucune force
obscure, et encore moins la bêtise qui lui prête souvent son concours,
ne pourra altérer le mouvement profond de l'amitié franco-allemande", a
déclaré François Hollande, en allusion à la profanation découverte la veille dans un cimetière militaire des Ardennes,
à une quarantaine de kilomètres de Reims. "Notre amitié inspire
l'Europe. Nous ne voulons pas donner la leçon. Nous entendons tout
simplement montrer l'exemple", a aussi déclaré le chef de l'Etat
français.
"L'Europe c'est bien plus qu'une
monnaie, et la relation franco allemande est incontournable à cet égard,
elle a marqué très fortement l'unification européenne qu'elle a fait
progresser" mais "ce n'est pas une relation exclusive, elle invite
chacun à s'y associer", a répondu en écho la chancelière allemande,
Angela Merkel. Avant de conclure par une formule utilisée à l'époque par
le général de Gaulle lors d'une visite en Allemagne en 1962 : "Vive
l'amitié franco-allemande."
Une plaque commémorative en allemand
Entre François Hollande et Angela Merkel, l'entente était chaleureuse dimanche, mais sans effusion de joie, dix jours après les turbulences du sommet européen de Bruxelles.
Le président français avait accueilli en fin de matinée, vers 11
heures, la chancelière allemande, avec qui il s'était dirigé vers la
cathédrale de Reims, sous les applaudissements de quelques centaines de
personnes et une pluie intermittente. Une plaque commémorative du 8
juillet 1962 écrite en allemand a été dévoilée, à côté de celle en
français de l'époque. On peut y lire, en lettres d'or, cette fameuse
phrase du général de Gaulle à l'adresse de l'archevêque de l'époque
Monseigneur Marty : "Excellence, le chancelier (Konrad Adenauer, ndlr)
et moi-même venons dans votre cathédrale sceller la réconciliation de la
France et de l'Allemagne. Dimanche 8 juillet 1962, 11h02".
Dans
la cathédrale, entièrement restaurée après avoir très gravement touchée
par les bombardements du premier conflit mondial, Monseigneur Thierry
Jordan a rappelé que "lorsque le général de Gaulle et le chancelier
Adenauer accomplirent l'acte dont nous commémorons l'anniversaire, ils
apportaient avec eux un passé que nul ne voulait plus revoir".
"Nous ne tournons pas une page, nous ouvrons une porte"
Aux
côtés de la chancelière, François Hollande a souhaité rendre "encore
plus étroite" l'amitié franco-allemande. "Nous ne tournons pas une page,
nous ouvrons une porte", a-t-il déclaré citant les mots de son
prédécesseur. "Qui aurait pu songer à cette époque que leurs
successeurs, chanceliers et présidents de la République, seraient
capables ensemble d'aller aussi loin, d'aller aussi vite?", a poursuivi
le président français, en énumérant les grandes étapes de la
construction européenne jusqu'à la création de l'euro. "Une amitié se
préserve, mais surtout se cultive, s'entretient, s'enrichit pour mieux
se redécouvrir. C'est notre devoir mais aussi notre responsabilité. Nous
n'héritons pas d'une amitié, nous la renouvelons à chaque génération", a
poursuivi le chef de l'Etat.
Cette journée est la
première d'une série de manifestations organisées pour les 50 ans de la
signature du traité de l'Elysée, le 22 janvier 1963, entre De Gaulle et
Adenauer. François Hollande a précisé qu'il serait à Berlin le 22
janvier prochain pour le 50ème anniversaire du traité, et qu'il voulait
faire de cette année 2013 de commémorations franco-allemandes "un
véritable succès populaire".
A-Ch. D. (avec AFP) - leJDD.fr
dimanche 08 juillet 2012
François Hollande et Angela Merkel dimanche à Reims. (Reuters)
source http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Paris-Berlin-une-relation-incontournable-527231