lundi 23 juillet 2012

Le baryton russe Evgueni Nikitine aux tatouages nazis fait polémique en chantant Wagner à Berlin après Israël et Bayreuth

 
Les tatouages nazis du chanteur russe Evgueni Nikitine continuaient de troubler le monde musical allemand, l'opéra de Munich fustigeant lundi les organisateurs de Bayreuth pour l'avoir chassé du festival Wagnérien.
"Sur l'histoire de Nikitine, je vois d'abord plus un problème de Bayreuth et de la famille Wagner que du chanteur", a déclaré à l'AFP le directeur du Bayerische Staatsoper, Nikolaus Bachler, confirmant ses propos au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
"Je trouve cela particulièrement hypocrite que la bêtise d'un chanteur de rock de 16 ans, qui a entre-temps depuis longtemps regretté cela et a essayé de le réparer, soit puni, justement par la famille Wagner", a-t-il continué.
M. Bachler faisait référence aux liens du Festival qui a lieu chaque année dans la petite bourgade bavaroise de Bayreuth avec les hauts dignitaires de la dictature nazie. Adolf Hitler y était un invité régulier et s'y laissait fêter. Richard Wagner, musicien génial et antisémite notoire (1813-1883), était son compositeur préféré.
M. Nikitine a exprimé ses regrets, a rappelé M. Bachler. Et d'ajouter: "des regrets que je n'ai jamais entendu de la part de la famille Wagner ces 50 dernières années".
Contrairement aux organisateurs du Festival de Bayreuth qui ont poussé M. Nikitine samedi, à quatre jours de l'ouverture avec une nouvelle production du "Vaisseau fantôme", à renoncer à son rôle, l'opéra munichois maintient son engagement dans "Lohengrin" le 11 novembre.
"Une croix gammée, ça ne va jamais"
Dans un entretien paru lundi, le directeur musical du "Vaisseau fantôme" à Bayreuth, Christian Thielemann, a de son côté défendu la décision des organisateurs du Festival. "Une croix gammée, ça ne va jamais, pas seulement à Bayreuth ! ça ne va pas aussi en Australie", a-t-il dit.
Dans une interview paru dimanche, Nikitine, 38 ans, qui fait partie d'un des temples mondiaux de la musique classique, le théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg, a assuré qu'il ignorait la signification symbolique des motifs qu'il s'était fait tatouer dans sa jeunesse en 1989, 1990 et 1991.
"C'était une grande faute dans ma vie et je souhaite ne l'avoir jamais fait", a déclaré le chanteur, qui fut musicien de hard rock dans sa jeunesse.
Parmi les différents tatouages à connotation nazie sur la poitrine du baryton-basse, un journal allemand a dévoilé: une croix gammée, bien visible malgré un autre motif surimposé, et deux runes (caractères de l'ancien alphabet des langues germaniques orientales et septentrionales).
La première en forme de flèche qui est la "rune de combat", ancien signe de reconnaissance d'une division de volontaires SS. La seconde en forme de triangle avec un trident, "la rune de vie" utilisée notamment par l'organisation nazie Lebensborn, qui gérait des centres de reproduction destinés à augmenter le taux de naissance d'enfants aryens.
La direction de Bayreuth avait salué le départ de Nikitine, "complètement en harmonie avec la politique du Festival de rejeter l'idéologie national-socialiste sous n'importe quelle forme".
Le Festival présente cette année une exposition montrant ses liens avec l'idéologie raciste d'Adolf Hitler, bien avant l'arrivée au pouvoir de ce dernier en Allemagne.
L'an passé, en marge du Festival, l'Orchestre de chambre israélien (OCI) avait triomphé à Bayreuth en interprétant pour sa première prestation dans cette ville le poème symphonique "Siegfried Idyll" (L'Idylle de Siegfried), de Wagner.
La municipalité organise par ailleurs des visites guidées du Bayreuth juif.
Les relations sont toujours tempétueuses entre Wagner et Israël, où les rares concerts de la musique du compositeur déclenchent régulièrement des polémiques.
source :  http://www.lepoint.fr/culture/les-tatouages-nazis-d-un-baryton-russe-font-polemique-en-allemagne-23-07-2012-1488436_3.php

vendredi 20 juillet 2012

La Bulgarie frappée par le terrorisme, persécution et séisme

 La Bulgarie qui comme le rappelle l'article de l'Alsace bien qu'étant alliée de l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale a aidé des prisonniers juifs à s'enfuir, est le théâtre de nombreux évènements bouleversants :
- Mercredi 18 juillet, jour anniversaire de l'attaque de la mutuelle juive en Argentine,

Terrorisme Israël attaqué en Bulgarie

le 20/07/2012 à 05:00
L’explosion, mercredi soir, a été d’une puissance inouïe. Photo AFP

L’explosion, mercredi soir, a été d’une puissance inouïe. Photo AFP

Un attentat-suicide anti-israélien, le premier du genre en Bulgarie, a fait au moins six morts, outre le kamikaze, et 32 blessés, une attaque terroriste imputée à l’Iran par Israël, qui promet des « représailles ».

L’attentat a visé un bus transportant des touristes israéliens, à la descente de leur avion charter, qui devaient se rendre à la station balnéaire de Slantchev Briag, au nord de Bourgas. Cinq morts sont israéliens, un autre est le conducteur bulgare du bus et le dernier est le kamikaze. 31 Israéliens ont été blessés dans l’attentat, dont deux sont dans le coma.
Les trois blessés les plus graves, des Israéliens, ont été transférés dans un hôpital de Sofia, la capitale bulgare, tandis que les 28 blessés hospitalisés à Bourgas, accompagnés d’équipes médicales venues d’Israël, ont été rapatriés hier en fin de matinée dans leur pays à bord d’un avion sanitaire. Une soixantaine de touristes israéliens ayant échappé à l’attentat ont également été rapatriés, à bord d’un Airbus affrété par le gouvernement bulgare.
« Le kamikaze, habillé avec un short et qui portait un sac à dos, paraissait comme tout autre touriste. Il a déposé son sac dans le compartiment à bagages du bus où l’explosion s’est produite », a indiqué le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov. Le ministère a fait diffuser par les chaînes de télévision bulgares une vidéo du kamikaze présumé, filmé à l’aéroport par une caméra de surveillance.
La vidéo montre un homme faisant les cent pas dans la salle d’attente de l’aéroport : il s’agit d’un jeune homme maigre, à la peau blanche, avec de longs cheveux blonds descendant jusqu’aux épaules. Il est habillé d’une chemisette bleue, d’une casquette bleue, d’un short, de chaussettes blanches et de chaussures de sport. Il va et vient dans le salon de l’aéroport avec un grand sac-à-dos noir et une sacoche d’ordinateur portable.
« L’homme est âgé d’environ 36 ans. Nous avons des empreintes digitales », a déclaré le ministre de l’Intérieur, qui a précisé qu’un test ADN était en cours.
Si, selon Tsvetan Tsvetanov, aucune organisation n’a revendiqué l’attentat, dès mercredi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait pointé du doigt l’Iran, dénonçant « une offensive terroriste iranienne ». « Tous les signes mènent à l’Iran », avait-il déclaré dans un communiqué.
Téhéran s’est élevé contre ces mises en cause. La télévision d’État iranienne a qualifié de « hâtives » et « ridicules » les accusations israéliennes. Téhéran a réaffirmé que l’Iran condamnait vigoureusement « tout acte terroriste ».
L’attentat coïncide jour pour jour avec le 18 e anniversaire de l’attentat commis en 1994 contre la Mutuelle juive argentine à Buenos Aires, qui avait fait 85 morts et 300 blessés, un attentat déjà imputé par Israël à l’Iran.
Selon le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, « l’attentat de Bourgas a été mené par des activistes du Hezbollah (mouvement chiite libanais) et commandité par l’Iran ».
Israël voit la main de l’Iran dans une série d’attentats ou projets d’attaques cette année, notamment en Géorgie, en Azerbaïdjan, et plus récemment au Kenya et à Chypre.
L’Iran impute pour sa part à Israël une vague d’attentats meurtriers contre ses scientifiques nucléaires ainsi que d’attaques informatiques contre ses installations nucléaires.
Israël a promis des représailles, mais les analystes israéliens s’accordent à estimer que la guerre de l’ombre entre Israël et l’Iran ne va pas dégénérer en conflit ouvert dans un proche avenir.
Selon Yoav Limor, commentateur militaire du journal gratuit Israël Hayom, proche du Premier ministre, même si les enquêteurs israéliens dépêchés à Bourgas « découvrent l’arme du crime, il sera difficile pour Israël de répliquer ».
Un avis partagé par Ofer Shelah, expert militaire du quotidien israélien Maariv, pour qui « les idées de vengeance, collective ou individuelle, devront attendre », en raison notamment des pressions de l’administration américaine qui veut dissuader Israël de frapper les installations nucléaires de Téhéran. « La riposte d’Israël sera de nature diplomatique », écrit-il, « et consistera à montrer la carte des attaques terroristes de l’Iran pour convaincre tous ceux qui en doutent encore que l’Iran est un exportateur de terrorisme à grande échelle ».
Cet attentat est le premier attentat anti-israélien commis en Bulgarie. Toutefois, Danny Shenar, chef du service de sécurité au ministère israélien des Transports, avait révélé en janvier qu’une tentative d’attentat à la bombe visant des touristes israéliens en Bulgarie avait été déjouée le 3 janvier : un engin explosif avait été découvert dissimulé dans un autobus qui devait transporter des touristes israéliens de la frontière avec la Turquie à une station de ski bulgare. Mais les autorités bulgares avaient opposé un démenti à cette information.
Au cours des dernières années, les côtes bulgares de la mer Noire sont devenues un lieu de vacances prisé des Israéliens, les deux pays entretenant par ailleurs d’excellentes relations. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie fut le seul pays allié de l’Allemagne à avoir sauvé ses juifs des camps nazis, ce qui est régulièrement rappelé lors des contacts bilatéraux avec Israël.

source :  http://www.lalsace.fr/actualite/2012/07/20/israel-attaque-en-bulgarie

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L'année dernière les attaques visaient les témoins de Jéhovah en Bulgarie

 Bulgarie: les Témoins de Jéhovah persécutés par un parti nationaliste (vidéo)

Cinq personnes ont été blessées le 17 avril dernier dans une attaque devant une maison de prière. Le mouvement nationaliste annonce d'autres protestations en mai dans plusieurs grandes villes de Bulgarie.
27 Avril 2011 16h38

Les images, publiées sur Youtube, sont affligeantes (voir ci-dessous). Elles témoignent de l'intolérance, la bêtise et la brutalité d'un parti bulgare à tendance nationaliste, le VMRO/BND, apparemment bien représenté dans des groupes de supporters de foot ultras. Jugeant le mouvement des Témoins de Jéhovah comme "la plus agressive des sectes", le VMRO/BND s'attaque à ses adeptes. Physiquement. Dix membres de ce parti, dont son leader Georgi Drkaliev, ont été arrêtés le 17 avril dernier après avoir violemment agressé plusieurs membres des Témoins de Jéhovah devant une maison de prières, à Burgas, ville sur la mer Noire, faisant 5 blessés. Les jeunes agresseurs, habillés de noir, capuche sur la tête, s'étaient rassemblés après un appel fait par le VMR/BND dans plusieurs groupes de supporters. Les arrestations n'ont, semble-t-il, pas calmé les ardeurs des nationalistes qui ont annoncé de nouvelles protestations, en mai, dans plusieurs villes du pays.
source :  http://www.rtl.be/info/monde/europe/791911/bulgarie-les-temoins-de-jehovah-persecutes-par-un-parti-nationaliste-video
la video n'est plus disponible apparemment ne respectant pas les droits d'auteur
http://tj-tjc-bibliquement.exprimetoi.net/t63-bulgarie-persecutions-2011

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La Bulgarie fut également la seule région après l'Italie à subir un séisme lors des derniers sursauts répétés qui ont dévasté Ferrare alors qu'il n'y aurait pas de lien entre les deux secousses selon les sismologues

- Lourds dégâts mais pas de victimes après un séisme en Bulgarie
Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,8 sur l'échelle de Richter a secoué dans la nuit de lundi à mardi la Bulgarie, à une trentaine de kilomètres de Sofia, mais «n’a pas provoqué de victimes», a indiqué le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov.
Le maire de la petite ville de Pernik, à proximité de l'épicentre du séisme, Rositsa Yanakieva, a également indiqué que, selon un premier bilan, «il n’y avait pas de victimes» dans sa ville.
Toutefois, les dégâts matériels - cheminées effondrées, murs effondrés ou fissurés, fenêtres brisées - sont relativement importants, selon un photographe de l’AFP sur place.
Un état-major de crise a été formé à Pernik et des renforts de pompiers, de policiers et secouristes ont été dépêchés sur place, a indiqué le ministre de l’Intérieur à l’agence de presse bulgare Focus.
Ce tremblement de terre survient après un séisme avec répliques dimanche en Italie, près de Ferrare, qui a fait six morts, selon un dernier bilan. Mais, d’après l’Institut sismologique bulgare, il n’y a pas de rapport entre les deux catastrophes.
Le séisme en Bulgarie a eu lieu vers 3 heures locales (2 heures en France), à une trentaine de kilomètres de Sofia, près de la bourgade de Pernik.
«Le tremblement de terre, d’une magnitude de 5,8 selon l'échelle de Richter, est intervenu près de Sofia, entre les bourgades de Pernik et Radomir», a indiqué une porte-parole de l’Institut sismologique bulgare. «Plusieurs répliques du tremblement de terre ont eu lieu aussitôt après», a-t-elle ajouté.
Le tremblement de terre a été ressenti à Sofia, avec des objets tombant à terre dans des logements et de nombreux habitants quittant leurs appartement pour rester dans la rue, a indiqué une journaliste de l’AFP. Mais, il n’y a pas eu de coupure de courant électrique ou du réseau téléphonique.
«Tout bougeait de manière incroyable, je me suis précipitée dans la rue et, pour le moment, je ne veux pas rentrer chez moi», a indiqué à l’AFP la jeune Maria, devant son immeuble dans un faubourg de Sofia.
D’autres habitants, assis dans la rue en pyjama, ont indiqué avoir ressenti une nouvelle réplique du tremblement de terre vers 4h30. Selon l’Institut sismologique bulgare, cette réplique a été d’une amplitude de 4,2/4,3 sur l'échelle de Richter.
En août 2009, un tremblement de terre d’une amplitude de 5,0, selon l'échelle de Richter, avait eu lieu au bord de la Mer Noire, entre la Bulgarie et la Roumanie, au sud-est du Cap de Kaliakra, sans toutefois provoquer ni victimes, ni dégâts sérieux, a indiqué l’Institut sismologique bulgare.
source :  http://www.liberation.fr/monde/2012/05/22/lourds-degats-mais-pas-de-victimes-apres-un-seisme-en-bulgarie_820429

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le séisme en Italie
- Au moins six morts dans un séisme dans le nord-est de l'Italie
(Mis à jour:
 
La mairie de Sant' Agostino, à proximité de Ferrare.
La mairie de Sant' Agostino, à proximité de Ferrare. (Photo Reuters)
 Au moins six personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées après un fort séisme qui a frappé dans la nuit de samedi à dimanche la célèbre région de Ferrare (nord-est de l’Italie), au patrimoine classé, détruisant hangars, maisons et clochers.
Parmi les victimes figurent quatre ouvriers qui travaillaient de nuit dans des usines. Un Marocain de 29 ans a été tué par la chute d’une poutrelle lors de l'écroulement d’un hangar d’une fabrique de polystyrène expansé à Ponte Rodoni di Bondeno. Deux autres ouvriers italiens ont succombé dans une usine de céramique à Sant-Agostino, quand le toit est tombé sur eux.
L’un des deux, Nicola Cavicchi, 35 ans, «voulait aller à la mer mais avec les prévisions météos mauvaises, il avait décidé d’aller travailler, pour remplacer un collègue malade», ont raconté ses parents en larmes. Le corps d’un quatrième ouvrier a été retrouvé dans la matinée sous les décombres d’une fonderie dans un autre village de la zone.

Une petite fille de 5 ans sauvée

Deux femmes sont décédées après avoir été prises de malaise à la suite du déclenchement du séisme : une Allemande de 37 ans qui était en déplacement de travail, près de Bologne et une femme de plus de cent ans.
En revanche, une petite fille de 5 ans restée emprisonnée sous les ruines de sa maison à Finale Emilia a été sauvée par les pompiers grâce à un échange téléphonique par delà l’Atlantique.
«Mon fils, à New-York était sur internet quand il a vu la nouvelle du tremblement de terre. Il nous a tout de suite appelés. Et c’est d’Amérique qu’il a réussi à alerter les secours que nous n’arrivions pas à joindre», a raconté à l’Ansa Adriano Ziosi, 64 anni, décorateur à la retraite.
«La fillette est restée calme, alors qu’elle était recouverte d’un mètre et demi de décombres. Son papa s’est démenée comme un lion pour lui libérer le visage et la faire respirer. La protection civile a fait le reste», a raconté un voisin, Andrea Giovanardi, 50 ans, qui a participé aux premiers secours.

Magnitude 6

Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans la région de Ferrare et de Modène, zone de l'épicentre, mais aucune ne serait gravement atteinte.
Le séisme, de magnitude révisée à 6 (5,9 dans un premier temps), a été enregistré par l’institut national de géophysique à 04H04 (02H04 GMT). Il est survenu à 5,1 km de profondeur. Son épicentre a été localisé à Finale Emilia, à 36 km au nord de Bologne.
La forte secousse sismique a duré une vingtaine de secondes interminables. Elle a été ressentie dans tout le nord-est de la péninsule, de l’Emilie-Romagne à la Vénétie -une famille de touristes colombiens a raconté à l’AFP avoir été prise de panique à Venise-, et même plus légèrement en Lombardie, dans le Frioul ou en Toscane.
Elle avait été précédée d’une première, qui n’avait pas causé de dommages, et suivie de deux autres, moins fortes. Selon des experts, cette atténuation des secousses laisse présager que le pire est passé.

Liaisons ferroviaires rétablies

«Nous avons eu très peur, tout le village est descendu dans la rue après la première secousse, après la deuxième, beaucoup ont trouvé refuge dans leur voiture mais heureusement, les dégâts sont plutôt limités et concernent surtout les églises», a indiqué à l’agence Ansa, Umberto Mazza, le maire de Ostiglia, près de Mantoue.
Dans une manifestation de confiance visant à rassurer les citoyens, les bureaux électoraux se sont ouverts comme prévu pour le deuxième tour des élections municipales à Piacenza, Parme, Budrio et Comacchio.
Autre signe de normalisation: les principales liaisons ferroviaires ont repris. Dans la zone la plus touchée, se succèdent maisons à demi écroulées, amoncellements de gravats sur les routes, corniches d'églises ou de tours détachées.

Plusieurs joyaux architecturaux endommagés

Les images de télévision montrent des milliers d’habitants descendus de nuit dans les rues de villes comme Bologne, parfois encore en pyjamas et recouverts de couverture, mais gardant le calme. Sous l’impact de ce séisme, qui est équivalent dans son intensité à celui de L’Aquila en 2009, plusieurs joyaux architecturaux de villages proches de Ferrare ont été endommagés.
Des dégâts importants sont ainsi survenus dans la petite ville de San Felice, où une église s’est écroulée. De nombreux monuments historiques, dont l’hôtel de ville, y ont été endommagés, leurs murs lézardés. Dans la région de Bologne, la partie supérieure d’une tour du château de Galeazza s’est détachée. Plusieurs hôpitaux ont été évacués par mesure de sécurité, dans la crainte de nouvelles secousses.
Selon Enzo Boschi, sismologue très connu en Italie, «il n’est pas vrai qu’il n’y a pas de séisme dans la plaine du Pô». «Ferrare en a subi un très important au quinzième siècle dont on peut encore voir les traces», a-t-il rappelé. «L’Italie est un pays hautement sismique. Ce que nous savons avec précision est que 5,9 de magnitude ou 6 est le maximum qui s’est produit dans ces zones par le passé», a-t-il dit.
L’Italie est encore traumatisée par le séisme de l’Aquila, dans les Abruzzes, plus au sud de la péninsule, qui avait causé la mort de 309 personnes et privé 80.000 de leurs logements.

source : http://www.liberation.fr/monde/2012/05/20/trois-morts-dans-un-seisme-dans-le-nord-est-de-l-italie_819959

images http://www.liberation.fr/monde/2012/05/20/l-italie-endeuillee-par-un-seisme_819969#s1
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je relève ces faits en liaison avec la probabilité d'une intervention humaine dans des séismes provoqués par les méthodes militaires  comme cela a déjà été vérifié dans le sud de la France autour de Toulon
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Attentat anti-israélien: Rencontre bulgaro-israélienne à Sofia

Mis à jour le 23.07.12 à 17h39
Le ministre israélien du Tourisme, Stas Meseznikov, a rencontré ce lundi le chef du gouvernement bulgare, Boïko Borissov, et s'est rendu à la Grande Synagogue de Sofia pour un hommage aux six morts, cinq touristes israéliens et un Bulgare, tués le 18 juillet dans un attentat anti-israélien à l'aéroport de Bourgas, au bord de la mer Noire.
Mardi, le ministre israélien se rendra à Bourgas pour une seconde manifestation de commémoration. «La Bulgarie et Israël sont des pays amis et nous ne permettrons pas que l'acte terroriste de Bourgas jette de l'ombre sur nos bons rapports traditionnels. Tout changement négatif de nos relations constituerait une récompense au terrorisme», a déclaré le ministre israélien, cité dans un communiqué du gouvernement bulgare.

Attentat-suicide

«Nous travaillons activement avec les représentants des meilleurs services du monde pour établir l'identité de l'auteur» de l'attentat, a de son côté déclaré le Premier ministre bulgare. «Les touristes israéliens sont importants pour nous, pas tellement pour des raisons économiques, mais parce que pour eux la Bulgarie est comme une seconde patrie et qu'ils se sentent bien ici». «Il est très important de ne pas permettre que de tels incidents se reproduisent», a-t-il souligné dans le communiqué.
Devant la communauté juive rassemblée à la Grande Synagogue de Sofia, Stas Meseznikov a souligné que la Bulgarie et Israël avaient «un ennemi commun, le terrorisme international», et devaient donc «renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité». Comme l'avait déjà fait le gouvernement israélien, il a déclaré que «l'attentat avait été organisé par le Hezbollah», mouvement chiite libanais, et «financé par l'Iran».
L'attentat-suicide a été imputé par Israël à l'Iran comme commanditaire, ce que Téhéran nie avec véhémence, et au Hezbollah comme exécutant.
source :  http://www.20minutes.fr/ledirect/975367/attentat-anti-israelien-rencontre-bulgaro-israelienne-sofia
 

Un tueur masqué fait irruption dans la 1ère scène de tirs à la 1ère du troisième film Batman

  Projection de "The Dark Knight Rises" : un tireur masqué tue 14 personnes

 Projection de "The Dark Knight Rises" : un tireur masqué tue 14 personnes
Quatorze personnes ont été tuées lors de l'avant-première de "The Dark Knight Rises" dans le Colorado. Après le journaliste qui a fait une critique mauvaise sur le film et a été menacé de mort, le nouveau Batman fait polémique.
Un tireur masqué a ouvert le feu pendant que les spectateurs regardaient le troisième volet des aventures de Batman, réalisé par Christopher Nolan à Aurora, dans le Colorado. Les faits se sont déroulés peu après minuit.

Selon les témoignages, quatorze personnes seraient décédées et plus de cinquante autres auraient été blessées. L’homme se serait servi tout d'abord de bombes lacrymogènes et a également tiré sur un bébé. Selon certains, il portait une armure et un masque à gaz. D'autres sources ont confié qu'il était habillé comme Bane, le méchant du film.

Selon Justin Joseph, un journaliste de Denver, l’homme s’est levé en brandissant un fusil dès que Batman, incarné par Christian Bale, est apparu à l’écran. Les spectateurs ont apparemment pensé dans un premier temps que cela faisait partie de la projection.

"Tandis que les gens couraient, ce tireur a ouvert le feu", a-t-il déclaré selon le journal britannique "The Telegraph". "La police nous a dit qu’il y avait dix corps à l’intérieur du cinéma, la plupart d’entre eux sont des enfants ou des adolescents, et un bébé, tué à bout portant. La famille s’était retrouvée pour voir le film. La police était présente sur le lieu de l’incident et le tireur a été capturé rapidement."

Certains rapports non confirmés affirment que deux hommes auraient participé à la fusillade. L’un d’entre eux serait en garde en vue. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches. La police n'a pas été en mesure de donner de plus amples informations.
Un porte-parole de la police, Frank Fania, a déclaré à CNN que le tireur était un homme d'une vingtaine d'années, muni d'un fusil et de deux armes de poing et qui portait un gilet pare-balles.
Une autre personne interrogée a déclaré à CNN : "Nous avons entendu dix à vingt tirs et de petites explosions venant de partout. Nous avons entendu des gens hurler peu après. Puis on nous a dit d'évacuer les lieux par haut-parleur. Dès que nous sommes sortis, nous avons vu les gens courir partout en hurlant."

source : http://www.closermag.fr/content/69622/projection-de-dark-knight-rises-un-tireur-masque-tue-14-personnes
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A croire qu'il a participé à l'élaboration du scenario ou que ses informateurs y étaient !
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Les environs de Denver ont déjà été frappés par une fusillade meurtrière en 1999, lors du massacre de Columbine, au cours duquel deux lycéens avaient ouvert le feu dans une école secondaire et tué 12 élèves et un professeur.
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il a utilisé une bombe lacrymogène avant de tirer sur les spectateurs, exactement comme cela c'était produit dan le théâtre de Moscou
le timing de la scène préparée peut-être avec des scénaristes et réseau 
http://www.20minutes.fr/article/974209/direct-fusillade-pendant-projection-batman-moins-quatorze-morts-cinquante-blesses
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Tuerie dans un cinéma près de Denver, un suspect écroué


AURORA, Colorado (Reuters) - Un homme masqué a tué par balles douze personnes et en a blessé 59 autres, dont des enfants, vendredi en pleine projection du dernier volet de la série Batman dans un cinéma de banlieue de Denver, capitale du Colorado, avant d'être arrêté sur le parking de l'établissement, a-t-on appris auprès de la police.
Selon la police, le suspect se nomme James Eagan Holmes et il est âgé de 24 ans. Etudiant à l'université de médecine du Colorado, il s'apprêtait à abandonner un cursus en neurosciences, a indiqué l'université dans un communiqué.
La fusillade a eu lieu vers 00h30, heure locale (06h30 GMT), lors de la projection de "The Dark Knight Rises" dans un centre commercial d'Aurora, une ville de 320.000 habitants abritant une base de l'armée de l'air.
Le président des Etats-Unis Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney ont suspendu leur campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 6 novembre.
L'homme est apparu devant l'écran, un masque à gaz sur le visage, a d'abord jeté une bombe lacrymogène dans la salle, à la faveur d'une scène où des coups de feu étaient échangés, puis a commencé à tirer sur les spectateurs.
"J'ai dit à ma petite amie de se contenter de faire la morte", a raconté Chandler Brannon, un spectateur de 25 ans, qui a d'abord pris les coups de feu pour des feux d'artifice. "Tout ce que je pouvais voir, c'était une silhouette."
Le tireur a monté lentement les marches en choisissant ses victimes au hasard, selon plusieurs témoins, alors que la salle était envahie de fumée.
"IL N'A PAS RÉSISTÉ"
"Lorsque nous sommes sortis du cinéma, c'était le chaos", a rapporté Donovan Tate, un autre spectateur, à la télévision KCNC. "Il y avait ce type qui rampait à quatre pattes sur le sol. Il y avait cette fille qui crachait du sang. Il y avait des impacts de balles dans le dos de certaines personnes, sur les bras de certaines personnes."
"Il y avait ce type qui n'avait plus que ses sous-vêtements. On aurait dit qu'on lui avait tiré dans le dos, ou quelque chose comme cela. C'était fou."
Dix personnes ont été abattues sur place.
Deux autres personnes étaient mortes à leur arrivée à leur hôpital, a déclaré Frank Fania, porte-parole de la police, qui a révisé à la baisse un chiffre initial de quatre victimes décédées après leur transfert.
La police a arrêté le suspect, qui n'a pas opposé de résistance, dans le parking situé derrière le cinéma.
L'homme était armé d'un fusil d'assaut, d'un fusil de chasse et d'une arme de poing. Il portait par ailleurs un gilet pare-balles lorsqu'il a été arrêté. Une arme de poing a également été retrouvée dans sa voiture garée à l'arrière du cinéma, a précisé le chef de la police d'Aurora, Dan Oates.
La police a déclaré que son appartement était piégé avec des explosifs assemblés de façon "très sophistiquée". Tout le quartier a été évacué.
Le salon de l'appartement est traversé de câbles métalliques apparemment connectés à des bouteilles en plastique contenant un liquide indéterminé, a indiqué un responsable des pompiers.
Des artificiers étaient à l'oeuvre et envisageaient de recourir à un robot. Il pourrait leur falloir des heures, voire des jours pour sécuriser l'endroit, selon le chef de la police d'Aurora.
"NOUS DEVONS MAINTENANT NOUS RASSEMBLER"
D'après certains témoins, l'homme a pu pénétrer dans la salle, malgré sa tenue voyante, car plusieurs spectateurs étaient déguisés en personnages du film, l'un des principaux "blockbusters" hollywoodiens de l'été avec un budget de production de 250 millions de dollars.
"Il avait l'air d'appartenir à l'armée ou au SWAT (ndlr, unité de police antiterroriste), donc il se mêlait au chaos de la foule", a raconté Jennifer Seeger, une spectatrice, à la télévision NBC. "Il est entré et a jeté (la bombe lacrymogène) et j'ai compris que c'était vrai."
Barack Obama a appelé les Américains à "être solidaires" avec les habitants d'Aurora et s'est engagé à ce que le responsable, "quel qu'il soit", soit traduit en justice.
Il a ordonné que les drapeaux flottant sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne jusqu'à mercredi.
"Michelle (ndlr, son épouse) et moi sommes affligés par cette fusillade tragique et horrible dans le Colorado", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Comme nous le faisons dans les temps sombres et difficiles, nous devons maintenant nous rassembler, comme une seule famille américaine."
Les membres de la famille de James Eagan Holmes ont adressé leurs condoléances aux proches des victimes et demandé le respect de leur vie privée en attendant de "digérer l'information".
Les environs de Denver ont déjà été frappés par une fusillade meurtrière en 1999, lors du massacre de Columbine, au cours duquel deux lycéens avaient ouvert le feu dans une école secondaire et tué 12 élèves et un professeur.
Julien Dury, Hélène Duvigneau et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
source :  http://fr.news.yahoo.com/une-fusillade-meurtri%C3%A8re-signal%C3%A9e-dans-un-cin%C3%A9ma-denver-085424016.html
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Des robots pour pénétrer l'appartement du tueur
Un robot doit pénétrer samedi dans l'appartement piégé du suspect.

Le chef de la police d'Aurora a expliqué que l'appartement était considéré trop dangereux pour que des hommes y pénètrent.
Le salon de l'appartement est traversé de câbles métalliques apparemment connectés à des bouteilles en plastique contenant un liquide indéterminé, a indiqué un responsable des pompiers.
Selon une source policière, une musique très forte passe en boucle dans l'appartement.
"(...) Ces pièges étaient sans aucun doute destinés à tuer et blesser les premières personnes entrant dans l'appartement", a confié la source.
Vendredi, la fusillade a eu lieu vers 00h30, heure locale (06h30 GMT), lors de la projection de "The Dark Knight Rises" dans un centre commercial d'Aurora, une ville de 320.000 habitants abritant une base de l'armée de l'air.
L'auteur présumé de la fusillade, qui se serait teint les cheveux en rouge en référence au personnage du "Joker" dans un épisode de Batman, semble avoir acquis ses armes et ses munitions de manière légale au cours des deux mois précédents.
"D'après mes informations, toutes les armes qu'il possédait, il les possédait de manière légale. Toutes les munitions qu'il possédait, il les possédait de manière légale", a déclaré Dan Oates, chef de la police d'Aurora.
Le suspect, qui devrait être présenté lundi à la justice, a acheté quatre armes dans des magasins de la région au cours des 60 jours précédant la fusillade et il a également acquis 6.000 balles, a ajouté Dan Oates.

jeudi 12 juillet 2012

République démocratique du Congo: L'armée et l'ONU bombardent les positions des mutins

Mis à jour le 12.07.12 à 15h51
Des hélicoptères de l'armée congolaise et de l'ONU bombardaient ce jeudi des positions des mutins du M23 dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo.
Trois hélicoptères de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) et deux autres des Forces armées congolaises (FARDC) ont été vus au-dessus de la zone de Nkokwe et Bukima, où des explosions étaient entendus, selon la même source. Les FARDC et l'ONU ont confirmé à l'AFP que des bombardements étaient en cours.

Bombardements fréquents

«Les FARDC sont en train de bombarder nos positions, mais ils ne savent pas où nous sommes. il n'y a pas de problèmes», a affirmé à l'AFP un colonel des mutins. La localité de Nkokwe et la colline de Bukima se trouvent entre 5 et 10 km à l'est de la route qui va de Rusthuru à Goma, à environ 50 km au nord de la capitale du Nord-Kivu.
Ces deux lieux se situent la frontière ouest du parc national des Virunga, adossé à l'est au Rwanda et à l'Ouganda, où les mutins tiennent depuis mai plusieurs collines, malgré des bombardements fréquents des FARDC et de la Monusco.

source :  http://www.20minutes.fr/ledirect/970497/republique-democratique-congo-armee-onu-bombardent-positions-mutins

Démoralisés, nombre de soldats syriens font défection


ANTAKYA, Turquie (Reuters) - En tant que membre de la communauté sunnite qui forme le gros des effectifs de l'armée syrienne, le lieutenant Adnan Souleibi a été envoyé tout près du front lors des affrontements avec les insurgés dans la ville de Homs, au centre de la Syrie.
A l'arrière, loin des violents combats qui font rage depuis plus de seize mois dans plusieurs villes du pays, les Alaouites, qui composent l'encadrement de l'armée du président Bachar al Assad, lui-même issu de la communauté alaouite, chapeautent les services de renseignement et la police secrète chargés de réprimer toute dissidence.
"Les sunnites sont de la chair à canon et ont le moral complètement miné. Ils ne sont plus que 75 hommes dans ma brigade sur 250. Les autres ont été tués, blessés, ou ont déserté", explique le jeune soldat de 23 ans venu se réfugier en Turquie la semaine dernière avec un de ses camarades. "Dès que j'en ai eu l'occasion, je me suis enfui."
Depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al Assad mi-mars 2011, au moins 17.000 personnes ont été tuées et des dizaines de milliers de soldats sur les 300.000 que compte l'armée syrienne ont déserté, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche de l'opposition.
Selon des sources proches de l'Armée syrienne libre (ASL), la plupart des déserteurs sont de confession sunnite mais d'autres soldats issus d'autres minorités, notamment des Druzes, ont également déserté.
"A Homs, j'avais plus peur des renseignements militaires derrière moi que des rebelles sur le front", confie Adnan Souleibi, originaire de la province de Lattaquié et affecté dans la province de Homs.
"L'armée est devenue une machine à tuer et à voler. La priorité des officiers est de nous faire rapporter des téléviseurs à écran géant des maisons où nous entrons. J'aurais fait défection avant si je n'étais pas inquiet pour la sécurité de mes parents."
"LA HAINE DES AUTRES"
Après avoir pris contact via Facebook avec d'anciens soldats ayant rejoint les rangs de l'opposition, Souleibi a finalement réussi à s'enfuir à travers les champs d'oliviers et les vignes de la province d'Idlib avant de franchir la frontière avec la Turquie, qui accueille de nombreux réfugiés et membres de l'Armée syrienne libre qui combat l'armée régulière.
Face à cette vague de défections, l'armée syrienne contre-attaque en jouant sur la corde sensible des soldats: leur famille.
Un appareil de l'armée syrienne a ainsi largué des tracts près de la frontière turque pour dissuader les soldats de passer en Turquie. "C'est la dernière chance pour vous sauver. Vous ne pourrez rien faire face à l'armée syrienne", peut-on lire sur l'un d'entre eux. "Revenez au sein de l'armée et des gens qui vous aiment, ne commencez pas à alimenter la haine des autres."
Des milliers de soldats ont été tués ou arrêtés parce qu'ils tentaient de fuir ou étaient soupçonnés de vouloir le faire. Quelque 2.500 officiers et soldats sont détenus dans la prison de Seidnaya, dans le nord de Damas, selon des sources proches de l'opposition.
UN AN
Abou Souhaib était l'un d'eux. Cet officier de la Marine syrienne à Lattaquié a passé six mois derrière les barreaux à Seidnaya. Il a fait défection au début de l'année.
"J'ai eu de la chance. Les observateurs arabes visitaient Seidnaya et les autorités ont décidé de libérer neuf d'entre nous. On nous a dit de rejoindre nos unités. Huit d'entre nous ont fait défection", explique-t-il.
"J'ai été battu et torturé et envoyé devant un tribunal de campagne où je n'ai pas pu me défendre. J'ai dû signer tout ce qu'ils voulaient, j'ai même admis avoir planifié une attaque à Qerdaha", la ville natale de Bachar al Assad.
Abdelilah Farzat, un lieutenant-colonel qui défend désormais la ville rebelle de Rastan, dans la province de Homs, explique avoir choisi de déserter après la mort de dizaines de manifestants tués par les forces de l'ordre à Rastan au tout début du soulèvement.
Il a toutefois dû attendre la libération de son fils, détenu dans un camp militaire, avant de pouvoir concrétiser son projet.
"Il m'a fallu un an avant de pouvoir faire défection. Je n'en suis pas fier mais le régime dispose de nombreux moyens pour s'en prendre à nos familles, ça explique surtout pourquoi de nombreux soldats hésitent encore à déserter."
Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
source :  http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9moralis%C3%A9s-nombre-soldats-syriens-font-d%C3%A9fection-154609556.html

dimanche 8 juillet 2012

Toulouse lieu de tous les affronts

En septembre 2001 Toulouse était martyrisée après New York avec l'accident industriel de l'usine AZF proche de lieux classés SEVESO. Avant les élections les attaques de militaires puis de jeunes dans une école juive avait de nouveau apeuré les esprits quand l'auteur des crimes fut identifié sous les traits d'un jeune fanatique islamiste Mohamed Merah. Voici que de nouveau cette école juive de Toulouse (Ozar Hatorah) est citée pour une agression contre l'un de ses élèves.

Oh Toulouse !


Agression dans un train contre un élève de l'école juive visée par Merah

Deux jeunes ont été interpellés jeudi à Lyon après l'agression dans un train Toulouse-Lyon d'un élève de l'école juive visée par Mohamed Merah à Toulouse, une attaque dont le caractère antisémite reste à confirmer mais qui a déclenché de vives réactions des pouvoirs publics.
Les deux hommes de 18 ans, d'origine maghrébine et sans casier judiciaire selon une source policière, ont été interpellés peu après 11H00 dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue. "Ces deux jeunes venaient passer des tests pour intégrer l'armée", a précisé la zone de défense sud-est.
"Dans le cadre du début de l'enquête, le caractère antisémite de l'agression n'est pas encore avéré", a prudemment déclaré jeudi soir une source judiciaire à l'AFP, évoquant "des témoignages contradictoires".
"Les faits de violences sont là, par pluralité d'auteurs et dans un moyen de transport, mais il faut continuer à recueillir des témoignages, notamment des passagers de la rame, pour considérer un caractère antisémite", a dit encore cette source, précisant que la garde à vue des deux auteurs présumés serait prolongée vendredi.
Scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, l'école dans laquelle Mohamed Merah avait tué le 19 mars trois enfants et un père de famille, la victime, âgée de 17 ans, rentrait dans sa famille à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon.
Dans le train, il a été pris à partie et insulté par l'un de ses agresseurs présumés, alors qu'il téléphonait à son frère, "qui a un prénom juif", a-t-il dit au quotidien régional Le Progrès à sa sortie de l'hôpital, avec une interruption temporaire de travail de dix (bien dix) jours.
"Il me demande de le suivre sur la plateforme. Je m'exécute, pensant que nous allons avoir une simple explication. C'est alors qu'il commence à me frapper. Il est ensuite rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait référence à mon judaïsme", dit-il.
"Seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences", a précisé le ministère de l'Intérieur.
"C'est intolérable. Ils étaient sur la plateforme et ils l'ont mis dans les toilettes avant de lui donner des coups", a dit à l'AFP le grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, qui a pu s'entretenir avec la famille.
"Il a tenté d'apaiser la situation en s'exprimant en arabe, une langue qu'il parle. Mais loin d'apaiser ses agresseurs, ça les a excités davantage", a raconté à l'AFP l'avocat Alain Jakubowicz, président de la Licra.
La Licra qui a par ailleurs demandé "la convocation en urgence d'une réunion interministérielle" et précise qu'elle sera reçue vendredi par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
"Tous les moyens seront mis en oeuvre pour faire reculer, pour faire disparaître ces actes d'antisémitisme. Nous avons un travail de longue haleine, en profondeur" à faire, a déclaré le ministre.
Pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, "il y a un problème d'antisémitisme en France dont il faut absolument être conscient".
A Lyon, le sénateur-maire PS Gérard Collomb a appelé "les autorités à condamner les auteurs de ces faits avec la plus grande sévérité", "devant la multiplication des manifestations de haine et d'intolérance".
Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a rappelé qu'il recevait vendredi "les représentants de la communauté juive dans le cadre de la Conférence départementale de la laïcité et de la liberté religieuse".
Début juin, trois jeunes juifs portant la kippa avaient été agressés à coups de barre de fer et de marteau à Villeurbanne. Quatre suspects ont été interpellés et mis en examen pour "violences aggravées".
Selon le ministère de l'Intérieur, les actes et menaces antisémites ont augmenté de 46% de janvier à avril 2012 par rapport à l'an dernier.
Jeudi, le ministère s'est à nouveau dit déterminé "à combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme" et souligné que la loi prévoit "des sanctions sévères".
source :  http://www.liberation.fr/depeches/2012/07/05/agression-dans-un-train-contre-un-eleve-de-l-ecole-juive-visee-par-merah_831455

Début de la célébration du cinquantenaire du traité de l'Elysée le 22 janvier 1963

Paris-Berlin, une "relation incontournable"

Ils se sont retrouvés à Reims, comme leur prédécesseur en 1962. Dimanche, François Hollande et Angela Merkel ontcélébré les 50 ans de la réconciliation franco-allemande.
Cinquante ans jour pour jour. Après De Gaulle et Adenauer en 1962, François Hollande et Angela Merkel se sont retrouvés dimanche à Reims pour célébrer la réconciliation entre les deux pays, qui s'étaient combattus au cours de trois guerres. Sur le parvis de la cathédrale, les deux dirigeants ont appelé au renforcement des liens d'amitié unissant leur contrée respective. "Aucune force obscure, et encore moins la bêtise qui lui prête souvent son concours, ne pourra altérer le mouvement profond de l'amitié franco-allemande", a déclaré François Hollande, en allusion à la profanation découverte la veille dans un cimetière militaire des Ardennes, à une quarantaine de kilomètres de Reims. "Notre amitié inspire l'Europe. Nous ne voulons pas donner la leçon. Nous entendons tout simplement montrer l'exemple", a aussi déclaré le chef de l'Etat français.
"L'Europe c'est bien plus qu'une monnaie, et la relation franco allemande est incontournable à cet égard, elle a marqué très fortement l'unification européenne qu'elle a fait progresser" mais "ce n'est pas une relation exclusive, elle invite chacun à s'y associer", a répondu en écho la chancelière allemande, Angela Merkel. Avant de conclure par une formule utilisée à l'époque par le général de Gaulle lors d'une visite en Allemagne en 1962 : "Vive l'amitié franco-allemande."

Une plaque commémorative en allemand

Entre François Hollande et Angela Merkel, l'entente était chaleureuse dimanche, mais sans effusion de joie, dix jours après les turbulences du sommet européen de Bruxelles. Le président français avait accueilli en fin de matinée, vers 11 heures, la chancelière allemande, avec qui il s'était dirigé vers la cathédrale de Reims, sous les applaudissements de quelques centaines de personnes et une pluie intermittente. Une plaque commémorative du 8 juillet 1962 écrite en allemand a été dévoilée, à côté de celle en français de l'époque. On peut y lire, en lettres d'or, cette fameuse phrase du général de Gaulle à l'adresse de l'archevêque de l'époque Monseigneur Marty : "Excellence, le chancelier (Konrad Adenauer, ndlr) et moi-même venons dans votre cathédrale sceller la réconciliation de la France et de l'Allemagne. Dimanche 8 juillet 1962, 11h02".
Dans la cathédrale, entièrement restaurée après avoir très gravement touchée par les bombardements du premier conflit mondial, Monseigneur Thierry Jordan a rappelé que "lorsque le général de Gaulle et le chancelier Adenauer accomplirent l'acte dont nous commémorons l'anniversaire, ils apportaient avec eux un passé que nul ne voulait plus revoir".

"Nous ne tournons pas une page, nous ouvrons une porte"

Aux côtés de la chancelière, François Hollande a souhaité rendre "encore plus étroite" l'amitié franco-allemande. "Nous ne tournons pas une page, nous ouvrons une porte", a-t-il déclaré citant les mots de son prédécesseur. "Qui aurait pu songer à cette époque que leurs successeurs, chanceliers et présidents de la République, seraient capables ensemble d'aller aussi loin, d'aller aussi vite?", a poursuivi le président français, en énumérant les grandes étapes de la construction européenne jusqu'à la création de l'euro. "Une amitié se préserve, mais surtout se cultive, s'entretient, s'enrichit pour mieux se redécouvrir. C'est notre devoir mais aussi notre responsabilité. Nous n'héritons pas d'une amitié, nous la renouvelons à chaque génération", a poursuivi le chef de l'Etat.
Cette journée est la première d'une série de manifestations organisées pour les 50 ans de la signature du traité de l'Elysée, le 22 janvier 1963, entre De Gaulle et Adenauer. François Hollande a précisé qu'il serait à Berlin le 22 janvier prochain pour le 50ème anniversaire du traité, et qu'il voulait faire de cette année 2013 de commémorations franco-allemandes "un véritable succès populaire".
A-Ch. D. (avec AFP) - leJDD.fr
dimanche 08 juillet 2012
François Hollande et Angela Merkel à Reims François Hollande et Angela Merkel dimanche à Reims. (Reuters)
source  http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Paris-Berlin-une-relation-incontournable-527231