lundi 28 novembre 2011

Somalie: les shebab interdisent 16 ONG et agences onusiennes
Les insurgés islamistes shebab ont confirmé lundi la fermeture de 16 ONG et agences humanitaires de l'ONU accusées "d'activités illégales" en Somalie et ont menacé d'interdiction toute autre organisation qui ne respecterait pas leurs règles.

"Toute organisation (...) activement engagée dans des activités jugées nuisibles à la mise en place d'un Etat islamiste ou menant des activités autres que celles qu'elles disent officiellement mener seront immédiatement interdites, sans avertissement," mettent-ils en garde dans un communiqué.

Six agences de l'ONU sont visées : le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds pour l'enfance (Unicef), le Fonds pour la population (UNFPA), le bureau pour les services d'appui aux projets (UNOPS) et le centre d'analyse pour la sécurité alimentaire (FSNAU).

Les ONG concernées sont Action contre la faim (ACF), Norwegian Refugee Council (NRC), Danish Refugee Council (DRC), Concern, Norwegian Church Aid (NCA), Cooperazione Internazionale (COOPI), Swedish African Welfare Alliance (SAWA), l'agence de coopération allemande GIZ (ancienne GTZ), Solidarity et Saacid.

Des témoins et une source sécuritaire régionale avaient un peu plus tôt fait état de descentes coordonnées ce lundi matin dans les bureaux d'organisations humanitaires internationales, dans plusieurs villes du centre et du sud somaliens contrôlés par les shebab.

Des habitants avaient affirmé que certaines ONG, comme Médecins sans frontières (MSF) et le Comité international de la Croix rouge (CICR) avaient à ce stade été épargnées, ce que confirme le communiqué des shebab.

En 2009, les insurgés avaient déjà forcé la majorité des ONG étrangères et agences onusiennes à évacuer les zones sous leur contrôle, les accusant de visées politiques ou de déstabilisation du marché agricole local. Celles restées sur place demeuraient soumises à des contrôles drastiques et restrictions, qui, selon les humanitaires, nuisent à l'acheminement de l'aide cruciale pour plusieurs centaines de milliers de victimes de la crise alimentaire.

La Somalie, en guerre civile depuis 20 ans, a été le pays le plus durement touché par la récente sécheresse dans la Corne de l'Afrique. Selon l'ONU, trois régions du sud sont encore en état de famine, et près de 250.000 personnes risquent encore d'y mourir de faim.

dimanche 27 novembre 2011

Vladimir Poutine montre les dents à la France et l'OTAN

L’agression de la Syrie par l’OTAN pourrait déraper en un conflit de grande ampleur
Par Gilles Munier
samedi 26 novembre 2011, par Comité Valmy



Destroyer anti-sou-marin Amiral Chabanenko


---------------------------------------------------------------------------La presse israélienne s’est inquiétée de la présence en Méditerranée de plusieurs navires de guerre russes (1), mais ce n’est rien à côté de ceux qui se profilent à l’horizon (2). Le porte-avions Maréchal Kouznetsov a quitté Mourmansk le 13 novembre. A bord, une trentaine d’avions de chasse et des d’hélicoptères, des missiles à capacité nucléaire d’une portée de 550 km. Le destroyer anti-sous-marin Amiral Chabanenko fait partie de l’escadre qui l’accompagne. Après des exercices en mer de Barentz, le Kouznetsov a pris la direction de la Méditerranée orientale via l’Atlantique nord. Il devrait mouiller à Tartous mi-janvier, où il sera sans doute rejoint par des éléments de la flotte russe de la mer Noire, comme cela a été le cas en 2008. L’attaque de la Syrie par l’OTAN – France et Turquie en tête - a pour objectif le renversement du président Bachar al-Assad et la mise hors-la-loi du parti Baas syrien. Abdelhalim Khaddam, ancien vice-président syrien réfugié à Paris, ou Rifaat al-Assad, autre ancien vice-président, réfugié en Espagne, qui complotent concurremment pour s’emparer de la direction du parti, se bercent d’illusions s’ils croient que les Frères Musulmans laisseraient l’un d’entre eux accéder au pouvoir.


Vladimir Poutine :

Que la France s’occupe de ses oignons !

Nicolas Sarkozy n’a tiré aucun d’enseignement des conséquences catastrophiques provoquées par l’effondrement du régime libyen. Il s’apprête à reconnaître officiellement le CNS (Conseil National Syrien) qui devraitemménager dans les locaux de l’ambassade, rue Vanneau. Le Canard enchaîné a révélé que des instructeurs du Service action de la DGSE, du COS (Commandement des opérations spéciales) et du MI6 britannique forment les extrémistes armés de l’Armée syrienne libre (ASL) à la guérilla urbaine, au Liban et en Turquie (3). Des livraisons d’armes sont effectuées clandestinement. Si la Ligue Arabe le demande – Alain Juppé fait tout pour cela - la France s’associera aux sanctions imposées au peuple syrien, notamment en suspendant ses transactions financières et commerciales, et les vols vers Damas et Alep. Les Syriens résidant en France, pro-Assad ou simplement opposés à l’agression de leur pays, seront inquiétés, expulsés ou assignés à résidence. La diabolisation du régime baasiste et ses déficiences en matière de communication médiatique sont telles qu’il ne faut pas s’attendre à ce que le mouvement anti-guerre mobilise de grandes foules, sauf si la guerre dérape en conflit de grande ampleur.


A Moscou, le 18 novembre dernier, Vladimir Poutine a dit clairement à François Fillon qu’en Syrie la France ferait mieux « de s’occuper de ses oignons » (4). Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères, a qualifié de « provocations politiques à l’échelle internationale » (5), les pressions exercées par les Occidentaux sur l’opposition syrienne pour qu’elle dénigre les réformes démocratiques initiées par le président Bachar al-Assad et ses offres de dialogue. Espérons que la présence de la flotte russe en Méditerranée sera suffisante pour calmer les ardeurs guerrières de Nicolas Sarkozy et des faucons de l’OTAN.


(1) Report : Russia warships to enter Syria waters in bid to stem foreign intervention (Haaretz – 18/11/11)

http://www.haaretz.com/news/middle-east/report-russia-warships-to-enter-syria-waters-in-bid-to-stem-foreign-intervention-1.396359

(2) Le porte-avions Maréchal Kouznetsov se prépare à croiser dans les eaux chaudes.

http://www.rusnavyintelligence.com/article-le-porte-avions-russe-amiral-kouznetsov-se-prepare-a-croiser-dans-les-eaux-chaudes-85433995.html

(3) Une intervention « limitée » préparée par l’OTAN en Syrie, par Claude Angeli (Le Canard Enchaîné - 23 /11/11)

(4) Syrie : Moscou invite la France à s’occuper de ses « oignons ».

http://www.rtl.fr/actualites/international/article/syrie-moscou-invite-la-france-a-s-occuper-de-ses-oignons-7736233227

(5) Syrie : Moscou dénonce des « provocations » occidentales

http://fr.rian.ru/world/20111121/192063188.html

Gilles Munier

Samedi 26 novembre 2011

http://www.france-irak-actualite.com/

Badgad autorise le maintien des contingents étrangers

En Irak, aux Etats Unis et ailleurs les communiqués se suivent et ne se ressemblent pas.

Le parlement irakien a approuvé un texte permettant aux contingents de Grande-Bretagne et de plusieurs autres pays de rester dans le pays après le 31 décembre et l'expiration du mandat de l'ONU qui régit actuellement leur présence, a annoncé un responsable.

"Ce projet a reçu une majorité des votes. Nous autorisons le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires au sujet des forces étrangères non-américaines", a déclaré le vice-président de l'assemblée, Khalid al Attiya. La mesure permettra le maintien des contingents étrangers jusqu'à la fin du mois de juillet 2009.

Outre les soldats britanniques, sont concernés ceux d'Australie, du Salvador, de Roumanie, d'Estonie ainsi que ceux sous drapeau de l'Otan.

Le vote de ce texte a été permis par la démission du président de l'assemblée Mahmoud al Machhadani, que les députés chiites et kurdes appelaient à quitter ses fonctions.

Ses opposants reprochaient à cet ancien médecin sunnite d'avoir insulté des députés en séance la semaine dernière. On ignore encore qui le remplacera.

Les disputes liées à cette affaire avaient retardé le vote du texte sur les contingents étrangers. Ce document n'a qu'une valeur technique, et doit laisser le temps au gouvernement irakien de signer un traité officiel sur la présence des militaires étrangers, sur le modèle du pacte de sécurité conclu avec les Etats-Unis.

Waleed Ibrahim, version française Gregory Schwartz

Reuters pour yahoo news http://fr.news.yahoo.com/4/20081223/twl-irak-parlement-gb-38cfb6d.html

publié sur romandie blog le 23/12/2008 23:57

Cent cinq pays en sont à ce jour signataires de la la Convention de La Haye sur la protection et préservation du patrimoine culturel en cas de conflit armé ; mais pas les États-Unis ni la Grande-Bretagne.

Ce qui est arrivé sur d'autres théâtres armés n'a pas échappé à l'Irak

Les américains ont pillé et vandalisé les vestiges que Saddam Hussein protégeait. Les GIA sont fiers de leurs destructions. J'ai pu vérifier cela par l'intermédiaire du module Questions/Réponses de yahoo US que les soldats utilisent. Mes questions à ce propos recevaient des réponses on ne peu plus claires. Elles ont même étaient effacées car gênant les bonnes pensées américaine et britaniques.

Voici déjà ce qu'écrivait RFI en 2003. http://www.rfi.fr/actufr/articles/040/article_21259.asp

Patrimoine
Appel d’urgence contre les pillages en Irak
L’Unesco, agence des Nations Unies pour l’éducation et la culture, se mobilise en faveur de la sauvegarde du patrimoine irakien. Après le pillage des musées, archives et bibliothèques du «berceau des civilisations» qu’est la Mésopotamie, une action s’organise contre de nouvelles mises à sac et pour éviter l’exportation et la vente des objets volés afin qu’ils retrouvent leur place.


La trentaine d’experts internationaux, chefs de missions archéologiques en Irak, réunis par le directeur général de l’Unesco, ont lancé un appel d’urgence aux responsables de la sécurité civile en Irak afin qu’ils protègent sans attendre les musées, bibliothèques, sites et monuments du patrimoine culturel de ce pays. Ils demandent un embargo total et immédiat à l’exportation de toute oeuvre d‘art, livre ou archive en provenance d’Irak et le gel du commerce international sur ces objets. Ils souhaitent vivement qu’un appel soit lancé à la restitution volontaire des objets volés ou exportés illégalement.

Une mission de l’Unesco devrait se rendre sur place dès que possible pour évaluer les dommages occasionnés par la guerre et les pillages au patrimoine culturel irakien et coordonner l’aide internationale aux institutions culturelles locales. Le directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura et les archéologues spécialistes de la Mésopotamie se défendent de s’intéresser plus aux pierres qu’aux êtres humains : préserver l’héritage culturel d’un peuple, c’est préserver son identité et les bases de la cohésion sociale par le partage de valeurs spirituelles communes.

La réaction de l’Unesco fait suite au pillage spectaculaire du Musée archéologique de Bagdad, riche de 150 000 oeuvres représentatives de 7 000 ans d’histoire, qui s’est déroulé sans que les forces de la coalition américano-britannique n’interviennent. Le sac des archives et de la bibliothèque nationales a suivi et les musées de Mossoul et de Tikrit ont subi le même sort sans plus de réaction des militaires pour les protéger. On est, pour l’instant, sans informations précises sur l’état des vestiges de la ville antique de Ninive, englobée dans l’actuelle Mossoul copieusement bombardée, ni du site archéologique de Babylone, proche du palais présidentiel de Saddam Hussein à Hillal, lui-aussi cible de guerre. Dans bien des cas l’évaluation des dégradations et des vols est encore difficile car, par exemple à Hatra, ville antique classée par l’Unesco, tout ce qui avait pu être déplacé et mis à l’abri l’a été par les conservateurs. Toutefois, les conservateurs avaient prévu d’éventuels bombardements, ils n’avaient à l’évidence pas prévu, ou pas assez, les pillages.

Des risques prévisibles

Des voix s’élèvent contre la passivité de la coalition, plus prompte à protéger les bâtiments du ministère du pétrole, gardés par une cinquantaine de chars depuis une semaine. Selon un professeur d’archéologie de l’université de Bagdad, les soldats sollicités pour s’opposer aux pillards ont répondu qu’ils n’avaient pas d’ordre pour intervenir. Et les Irakiens responsables des antiquités nationales se plaignent que les promesses américaines qui leur ont été faites d'assurer la protection du Musée de Bagdad sont encore sans effet. Les protestations naissent aussi en Grande-Bretagne où des archéologues dénoncent l'inaction de la coalition et leurs homologues américains confirment qu’ils avaient averti le Pentagone des risques de pillage et, qu’à l'évidence, il n’a pas été tenu compte de leurs avertissements ni des listes de sites sensibles à protéger remises à cette occasion. Y compris Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies, qui a officiellement appelé les autorités américaines à protéger immédiatement les sites religieux et archéologiques.

Pourtant, le pillage et la destruction d’œuvres culturelles, en cette période troublée, étaient prévisibles car ils ont eu des précédents. Parmi les exactions les plus récentes, la dégradation du site d’Angkor au Cambodge entre 1975 et 1993, les destructions dans les villes ex-yougoslaves de Dubrovnik, Mostar ou Sarajevo, entre 1991 et 1993, la destruction en 2001 des bouddhas géants de Bamiyan par les talibans afghans. Déjà, en 1954, après les destructions liées à la deuxième guerre mondiale, l’Unesco proposait à la communauté internationale d’adopter la Convention de La Haye sur la protection et préservation du patrimoine culturel en cas de conflit armé. Cent cinq pays en sont à ce jour signataires, mais pas les États-Unis ni la Grande-Bretagne.

Dommage, car les Etats signataires s’engagent à protéger et à respecter les biens culturels en cas de conflit armé, à prendre les dispositions nécessaires à cette protection dont la mise à l’abri des biens meubles et à marquer d’un signe distinctif des bâtiments et des monuments à sauvegarder. Les pays membres de la convention s’engagent également à créer des unités spéciales au sein des forces armées, particulièrement chargées de cette protection.

par Francine Quentin

Article publié le 17/04/2003

Pour en savoir plus sur l'action de L'UNESCO en Irak http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=11178&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

Ce blog saura aussi donné un aperçu avec des appréciations personnelles
http://la-paille-et-la-poutre.blogspot.com/2008/11/la-destruction-ou-le-pillage.html

Il existe de nombreux autres blogs sur le sujet. En ce qui me concerne je viens de récemment découvrir que les clubs très privés auxquels appartiennent le clan Bush et les Illumintati comme le Bohemian club ou les Skull and bones créé par le grand-père Prescott Bush s'inspireraient des anciens rites babyloniens comme ceux dédiés à Moloch.

Pour peu que Bush a envahi l'Irak pour venger son père de ne pas l'avoir réussi la dernière décennie du 20° siècle. Comme un serment famillial a accomplir. Le petit fils a conclu le rituel instauré par le grand-père facilitateur de l'ascension du III° Reich et dont les exploits de l'Holocauste ont causé la fortune de la dynastie Bush.

La boucle est bouclée. Mais quand les générations comprendront enfin de quelle race est la dynastie Bush. Vouer un culte au Moloch de l'ancien testament, n'est-ce pas suffisant pour faire un procès à ces personnages qui font la justice sur terre en se posant en rédempteur universel. Envoyé par la voix divine de Dieu qui lui a dit qu'il fallait envahir l'Irak. Est-ce cela la démocratie ?

http://www.bibleetnombres.online.fr/babylone.htm

publié sur romandie blog le 21/12/2008 23:30

Troisième procès pour "Ali le chimique"

Déjà condamné par deux fois à mort, le cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan al Madjid, surnommé "Ali le chimique", a comparu à nouveau devant un juge, cette fois pour l'assassinat par le gaz de 5.000 Kurdes en 1988 à Halabja.

Il a déjà été condamné à mort le 2 décembre par le Haut Tribunal irakien pour avoir écrasé dans le sang la révolte des chiites du Sud après la guerre du Golfe de 1991.

Madjid avait été condamné à la pendaison l'an dernier pour la mort de dizaines de milliers de Kurdes irakiens lors de l'opération "Anfal" ("Butin de guerre") en 1988 dans des villages du nord du pays.

C'est cette dernière opération, où du gaz toxique avait été utilisé, qui avait valu à Madjid son surnom d'"Ali le chimique".

Des centaines de Kurdes ont manifesté dimanche à Halabja pour réclamer l'exécution d'"Ali le chimique", retardée en raison de divergences au sein du gouvernement.

Madjid est jugé en compagnie de trois autres cadres du régime de Saddam Hussein, un ex-ministre de la Défense et deux responsables des services de renseignement. Le président du tribunal est un chiite, le juge Mohammed al Ouraïbi, qui a déjà condamné à deux reprises le cousin de l'ancien dictateur.

Le Haut Tribunal a été mis en place en 2003 pour juger les anciens responsables du régime de Saddam Hussein, y compris ce dernier, exécuté en décembre 2006 pour crimes contre l'humanité pour le meurtre de 148 villageois chiites exécutés après une tentative d'assassinat l'ayant visé à Doudjaïl.

La réputation de cruauté de Madjid envers les opposants au régime lui a valu d'être plus craint encore que Saddam Hussein, dont la vidéo de la pendaison, filmée par téléphone portable, a choqué la communauté sunnite d'Irak.

Selon l'organisation Human Rights Watch, 290.000 personnes ont disparu sous le régime de Saddam Hussein, dont beaucoup ont été inhumés dans des fosses communes.

Missy Ryan, version française Pascal Liétout

publié sur romandie blog le 21/12/2008 23:26

Les Américains remplaceront les Britanniques à Bassorah

Les troupes américaines remplaceront les quelque 4.000 soldats britanniques qui doivent quitter Bassorah d'ici la fin du mois de mai, indique le général Ray Odierno, patron des forces américaines et alliées en Irak. Parallèlement, un compromis a été trouvé dimanche au Parlement irakien en vue d'adopter un texte prévoyant le maintien en Irak des forces étrangères jusqu'en juillet 2009.

Dans un entretien accordé samedi soir à l'Associated Press, le général Odierno déclare envisager de transférer le QG d'une brigade ou d'une division, soit une centaine de personnes, ainsi qu'un nombre indéterminé d'hommes de combat à Bassorah.

Ville portuaire du sud de l'Irak, Bassorah est la deuxième agglomération du pays. Elle constitue l'un des centres névralgiques de l'industrie pétrolière irakienne. Actuellement, ce sont les forces britanniques qui assurent la sécurité dans toute sa région.

A Bagdad, les principaux partis représentés au Parlement sont parvenus dimanche à un accord sur la présence des troupes étrangères sur le territoire national. Les soldats autres qu'américains pourront rester jusqu'en juillet 2009. C'est la teneur de la résolution qu'ils ont convenu d'adopter lundi.

Un accord séparé avait été conclu pour les troupes américaines le 4 décembre. Ces dernières peuvent rester dans le pays jusqu'en 2011. Mais les dispositions de l'accord, qui entre en vigueur le 1er janvier, donne à Bagdad un contrôle strict sur les près de 150.000 soldats américains postés sur son territoire.

D'après Abbas al-Bayati, de l'Alliance chiite irakienne unie, "les chefs des groupes politiques sont parvenus à la décision d'approuver le projet de résolution" sur la présence des troupes étrangères, et les parlementaires voteront sur ce texte lundi. Si la loi est adoptée, elle "donnera au gouvernement l'autorité de garder certaines troupes à des fins d'entraînement", a-t-il ajouté.

Le Parlement irakien a déjà rejeté un compromis de ce type à deux reprises. Si un texte n'est pas adopté avant l'expiration du mandat de l'ONU le 31 décembre, la présence de ces troupes étrangères n'aura plus aucune justification légale.

Londres a déjà fait savoir que les troupes britanniques se retireraient de Bassorah avant la fin du mois de mai 2009. Et le général Odierno a expliqué que les troupes américaines les remplaceraient. "Ce sera une présence plus petite qu'actuellement", a-t-il précisé après avoir été informé par le général britannique Andy Salmon de la situation dans la région et des préparatifs du retrait britannique.

"Nous croyons qu'il est important de maintenir une présence ici parce que nous pensons que Bassorah est une ville importante et qu'il est essentiel que nous y conservions une forme de contrôle", a estimé le général Odierno.

Une fois ce transfert effectué, les troupes américaines auront l'entière responsabilité, aussi bien dans la région de Bassorah que dans le reste du pays, d'assister et de former les forces de sécurité irakiennes.

Le général Odierno a par ailleurs répondu au commandant des Marines, le général James Conway, qui avait évoqué dans un entretien à l'AP l'hypothèse d'un retrait de ses 22.000 hommes de la province d'Anbar (ouest), relativement calme, au profit d'un redéploiement en Afghanistan. "Toute décision sur la structure des forces en Irak sera prise par moi-même", a martelé le général Odierno, affirmant qu'aucune décision n'avait encore été prise pour la province d'Anbar.

Le patron des forces américaines et alliées en Irak veut avant tout s'assurer que les élections régionales du 31 janvier prochain se déroulent bien, et que les perdants reconnaissent pacifiquement leur défaite. Il envisage de prendre une décision sur l'avenir des forces américaines en Irak seulement deux mois après ce scrutin. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081221/twl-irak-forces-etrangeres-synthese-1def439.html
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Les forces américaines, elles, peuvent rester en Irak jusqu'à la fin 2011, en vertu d'un accord de sécurité signé entre les gouvernements de Washington et de Bagdad le 4 décembre dernier et qui entre en vigueur au 1er janvier. Les près de 150.000 militaires américains actuellement déployés en Irak sont placés sous la supervision de Bagdad.

Le député Abbas al-Bayati de l'Alliance irakienne unifiée, chiite, a déclaré dimanche que le Parlement, après avoir rejeté le texte pour la deuxième fois samedi, avait accepté de transformer le projet de loi en simple résolution parlementaire pouvant être adopté par la majorité simple. De cette façon, la forte opposition d'une minorité de députés chiites est balayée. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081221/twl-irak-forces-etrangeres-1def439.html

publié sur romandie blog le 21/12/2008 23:16

Des missiles russes livrés à Téhéran, selon un député iranien

La Russie a commencé à livrer à l'Iran des missiles sol-air S-300 susceptibles d'être utilisés par Téhéran lors d'une attaque aérienne israélienne ou américaine, déclare le vice-président de la commission des Affaires étrangères du Majlis.

"Après quelques années de pourparlers avec la Russie (...) le système S-300 est aujourd'hui en cours de livraison à l'Iran", indique Email Kosari, cité par l'agence de presse iranienne Irna.

Email Kosari n'a pas précisé quand avait commencé la livraison. Le ministère iranien des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire.

En octobre, après une visite à Moscou du Premier ministre israélien Ehud Olmert, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, avait affirmé que la Russie n'avait "pas l'intention de livrer ce type d'armes à des pays situés dans des régions troublées".

Mais la semaine dernière l'agence de presse russe Ria, citant "des sources confidentielles", a rapporté que la Russie était en train d'honorer son contrat avec l'Iran.

La fourniture de missiles S-300 permettrait à l'Iran de contrer un éventuel raid aérien contre ses installations nucléaires suspectes et certains observateurs n'excluent pas que l'Etat juif envisage de les frapper préventivement.

Parisa Hafezi, avec Conor Sweeney à Moscou, version française Pascal Liétout

http://fr.news.yahoo.com/4/20081221/twl-iran-russie-missiles-38cfb6d.html

publié sur romandie blog le 21/12/2008 23:10

Après l'Irak, le président Bush en Afghanistan pour une visite surprise

Après une visite d'adieu en Irak, le président américain George W. Bush a fait lundi en Afghanistan une visite surprise au cours de laquelle il a confirmé le soutien américain au président Hamid Karzaï et prévenu que "la lutte allait être longue".

"Je veux être en Afghanistan pour dire +merci+ au président Karzaï, pour faire savoir au peuple afghan que les Etats-Unis sont derrière eux et le resteront", a déclaré M. Bush à bord de l'avion présidentiel.

"Le peuple afghan et moi-même sommes très fiers et honorés", a déclaré M. Karzaï en accueillant à Kaboul M. Bush, précisant qu'il tentait depuis "très, très longtemps" de faire venir le président américain.

Air Force One, l'avion du président américain, s'est posé dans la nuit de dimanche à lundi sur la base aérienne de Bagram où il a été accueilli par le général David McKiernan, le commandant des forces internationales en Afghanistan.

Le président s'est adressé aux troupes avant de rejoindre Kaboul.

M. Bush est arrivé en provenance d'Irak, où il a effectué une visite d'adieu aux dirigeants irakiens, cinq semaines avant son départ de la Maison Blanche, où lui succédera le démocrate Barack Obama.

"Ces nations doivent savoir que les Etats-Unis ont été, sont et seront à leurs côtés", a déclaré M. Bush.

"Le niveau de difficulté en Afghanistan est élevé. Le pays est bien plus vaste et plus pauvre que l'Irak (...). Néanmoins, cette mission est essentielle", a-t-il ajouté.

M. Bush a également indiqué que Washington et le Pakistan travaillaient de concert pour mettre un terme aux attaques en Afghanistan, menées depuis le Pakistan. A ce sujet, il a rendu hommage au président pakistanais Asif Ali Zardari, "déterminé" à apporter son aide.

"Il l'a dit publiquement et me l'a dit en privé. Il m'a regardé dans les yeux et m'a dit: +vous n'avez pas besoin de me parler de la violence des extrémistes, mon épouse a été tuée par des extrémistes+", a déclaré M. Bush, citant le veuf de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, tuée dans un attentat il y a un an.

Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, dont 33.000 Américains.

L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan et le général David McKiernan a demandé l'envoi de plus de 20.000 soldats américains en renfort.

"Cela va être un long combat, les combats idéologiques prennent du temps", a prévenu M. Bush lors d'une conférence de presse conjointe avec Hamid Karzaï.

"Est-ce que des jours difficiles nous attendent ? Absolument. Mais est-ce que les conditions aujourd'hui en Afghanistan sont meilleures qu'en 2001 ? Sans aucun doute", a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le président Karzaï a estimé qu'un retrait des forces étrangères sur le modèle de l'accord récemment conclu entre Bagdad et les Etats-Unis n'était pas à l'ordre du jour en Afghanistan.

"L'Afghanistan ne laissera pas la communauté internationale l'abandonner tant qu'il ne sera pas assez fort pour se défendre, qu'il n'aura pas une bonne économie et qu'il n'aura pas obtenu du président Bush et de la prochaine administration des milliards de dollars", a souligné Hamid Karzaï.

Le président afghan a toutefois précisé que son pays ne voulait pas être un "fardeau perpétuel" pour la communauté internationale.

Les Etats-Unis sont responsables d'un tiers des quelque 15 milliards de dollars d'aide au développement dépensés en Afghanistan depuis 2001.

La visite de George W. Bush en Afghanistan n'a été marquée par aucun incident, à l'inverse de sa visite à Bagdad, où un journaliste irakien l'a traité de chien avant de jeter dans sa direction ses chaussures.

http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Apres-l-Irak-le-president-Bush-en-Afghanistan-pour-une-visite-surprise.html

publié sur Romandie blog le 17/12/2008 02:57

USA: un général d'origine japonaise ministre des Anciens combattants

Le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, a déclaré dans un entretien télévisé à diffuser dimanche, qu'il s'apprêtait à nommer ministre des Anciens combattants le général de réserve d'origine japonaise, Eric Ken Shinseki.

Aujourd'hui âgé de 66 ans, diplômé de l'Académie militaire de West Point et blessé durant la guerre du Vietnam, le général Shinseki a été le premier général américain 4 étoiles d'origine asiatique de toute l'histoire des Etats-Unis.

Chef des forces armées américaines en Europe, ainsi que de la mission de l'Otan pour la mission de paix en Bosnie-Herzégovine, il avait été nommé chef d'état-major en 1999 par le président de l'époque, Bill Clinton. L'annonce de sa nomination aux Anciens combattants, l'un des quatre plus grands ministères du gouvernement des Etats-Unis, sur le plan budgétaire, devrait être confirmée par M. Obama dimanche, devant la presse à Chicago, jour de la commémoration officielle de Pearl Harbour, l'attaque japonaise surprise contre la flotte américaine du Pacifique en 1941.

"Je suis sur le point d'annoncer la nomination du chef de l'Administration des anciens combattants, le général Eric Shinseki", né à Hawaï d'une famille d'origine japonaise, a déclaré M. Obama, sur la chaîne de télévision NBC. "Je pense que le général Shinseki est exactement la personne idoine étant capable de faire honneur à nos troupes, lorsqu'elles rentreront au pays", a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l'association des vétérans américains de la guerre du Vietnam, John Rowan, a estimé que le choix du général Shinseki à ce poste était "prometteur".

En 2003, le général Shinseki, chef d'état-major de l'armée de terre, avait alerté en vain le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld sur le fait que, selon lui, un plus grand nombre de soldats américains, au moins 500.000, était nécessaire pour l'invasion et l'occupation de l'Irak. M. Rumsfeld et son adjoint, Paul Wolfowitz, estimaient alors, avant l'occupation de Bagdad, qu'un contingent de 100.000 militaires américains était suffisant pour contrôler l'Irak.

Les relations tendues entre MM. Shinseki et Rumsfeld, sur le plan d'invasion de l'Irak préparé par Washington en 2002, avait amené le secrétaire à la Défense à annoncer le départ du général, 14 mois avant la date prévue de sa retraite.

publié sur romandie blog le 7/12/2008 17:56

Décès du patriarche de toutes les Russies Alexis II

AFP avec yahoo news le vendredi 5 décembre 2008

Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Alexis II, chef de la plus grande église orthodoxe du monde, est décédé vendredi à l'âge de 79 ans, a annoncé le service de presse du patriarcat à l'AFP.

"Il est décédé", a indiqué un membre du service de presse, sans plus de précisions.

"Le saint patriarche est décédé dans sa résidence de Peredelkino (près de Moscou, ndlr) dans la matinée", a précisé le chef du service de presse, Vladimir Viguilianski, cité par les agences russes.

Proche du Premier ministre et ex-président Vladimir Poutine, Alexis II, était depuis 1990 le chef de la plus grande Eglise orthodoxe au monde. Il a rétabli, avec l'appui du Kremlin, l'influence de l'Eglise orthodoxe en Russie, après 70 ans d'athéisme soviétique.

"Je suis bouleversé, j'ai du mal à trouver des mots. J'éprouvais un immense respect à son égard", a déclaré à l'agence Interfax le père de la Perestroïka et ex-président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, réagissant parmi les premiers à l'annonce de sa mort.

Le visage orné d'une imposante barbe blanche, la voix grave, Alexis II était un personnage très respecté des Russes et très présent au plan politique et médiatique, officiant à toutes les grandes liturgies à la cathédrale du Christ-Sauveur en présence souvent des dirigeants du pays.

Il a connu en revanche une longue période de froid avec les catholiques, qu'il accusait de "prosélytisme" en Russie, et avait refusé de recevoir le pape Jean Paul II. Une amorce de rapprochement s'était toutefois esquissée depuis l'avènement de Benoît XVI.

En juin encore, Alexis II avait déclaré que le "prosélytisme" catholique demeurait un "problème" sur "les terres traditionnellement orthodoxes de la Russie et d'autres pays de la CEI" (ex-URSS).

Le Vatican a exprimé sa "surprise" et sa "douleur" à l'annonce du décès du patriarche, dans un bref communiqué diffusé vendredi par son service de presse.

Le secrétaire du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens - l'organisme en charge des relations avec les orthodoxes - Mgr Brian Farrel a fait part de "la surprise et la douleur" du Vatican à cette annonce.

"Il est revenu au patriarche Alexis II de guider l'Eglise dans une période de grandes transformations. Il a su assumer cette tâche avec un grand sens des responsabilités et de l'amour de la tradition russe", a déclaré le prélat.

Le Vatican a annoncé que cette première réaction serait suivie des "condoléances officielles" du Saint-Siège.
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Mark Trevelyan Reuters http://fr.news.yahoo.com/4/20081205/twl-russie-patriarche-kgb-bd5ae06.html

Le patriarche Alexis était-il "l'agent Drozdov" au sein du KGB ?

Le patriarche Alexis II, décédé vendredi à 79 ans, a-t-il collaboré pendant plus de trente ans avec le KGB avant de devenir en 1990 le chef de l'Eglise orthodoxe russe ? Lire la suite l'article

Un dossier de l'ancienne police secrète soviétique, retrouvé en Estonie à la fin des années 1990, fournit des éléments pour soutenir cette thèse mais n'apporte pas de preuve indiscutable.

L'Eglise orthodoxe a toujours démenti qu'Alexis ait été l'"agent Drozdov", dont le recrutement en 1958 est signalé dans le "dossier estonien". Mais le doute a toujours plané.

"L'Eglise tout entière était un instrument du KGB, cela ne fait aucun doute, et le patriarche Alexis en était l'agent numéro un", affirme l'ancien espion soviétique Oleg Gordievsky, dans une interview téléphonique à Reuters.

Gordievsky, qui est passé à l'Ouest en 1985, admet qu'il n'a jamais eu aucune preuve de la collaboration d'Alexis aux services secrets mais ne met pas en doute les découvertes faites en Estonie.

Le dossier de 1958 parle du recrutement d'un certain "Drozdov", un pope orthodoxe dont le lieu et la date de naissance correspondent à ceux d'Alexis.

Ancien prêtre et ex-membre du parlement, Gleb Yakounine, qui a fait partie d'une commission chargée de dépouiller les archives du KGB après la chute du communisme, pense également que le patriarche défunt a travaillé avec les "services".

"PAS D'AUTRE CHOIX"

Pour Youri Felchtinsky, spécialiste russe du monde du renseignement installé aux Etats-Unis, "des informations sérieuses" vont dans le sens d'une implication d'Alexis.

"Mais c'est probablement l'une de ces questions qui ne trouveront jamais de réponse, faute de documents irréfutables", explique-t-il.

Il rappelle que l'Eglise orthodoxe russe, décimée par les bolchéviques après la révolution de 1917, a bien été forcée de trouver des accommodements avec le nouveau pouvoir, ne serait-ce que pour survivre et sauver ce qui pouvait encore l'être.

"Des compromis étaient nécessaires. Difficile de dire s'il était vraiment possible d'éviter tout contact avec les services secrets, avec le KGB, surtout si vous parveniez à un certain niveau hiérarchique dans l'Eglise. Il y a toujours un prix à payer", ajoute-t-il.

Pour Gordievsky, l'Eglise orthodoxe, qui a perdu les trois quarts de ses popes et de ses moines dans les purges qui ont suivi la révolution, n'avait pas le choix et devait, au moins dans une certaine mesure, répondre aux sollicitations des autorités.

"Les gens qui allaient à l'église étaient surveillés. S'ils se mariaient à l'église, s'ils faisaient baptiser leurs enfants, tout cela était noté et transmis au KGB. Des informations qui pouvaient vous faire perdre votre emploi", dit-il.

La hiérarchie religieuse, de la base au sommet, était infestée d'informateurs. "Mais pour l'Eglise, il n'y avait pas d'autre choix. Il fallait vraiment être conciliant avec le KGB."

Version française Guy Kerivel

Poutine esquisse une possible détente avec Washington

Marina LAPENKOVA - AFP

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a esquissé jeudi une possible détente entre Moscou et Washington après des années de tensions aux relents de guerre froide.

"Généralement, quand le pouvoir change dans un pays, des changements (de politique étrangère, ndlr) ont lieu, surtout s'il s'agit d'une super-puissance comme les Etats-Unis", a-t-il dit, interrogé sur la nouvelle administration américaine, pendant une séance télévisée de questions-réponses avec ses concitoyens. "Il y a déjà de premiers signaux positifs", a ajouté M. Poutine au lendemain de la décision de l'Otan de reprendre son dialogue avec Moscou et de refuser dans l'immédiat à la Géorgie et l'Ukraine le statut de candidats à l'Alliance, à la grande satisfaction de la Russie. "Si ce ne sont pas que des mots et si cela se transforme en une politique concrète, notre réaction sera adéquate et nos partenaires américains le ressentiront aussitôt", a assuré le Premier ministre russe. Pour Fiodor Loukianov, rédacteur en chef de la revue La Russie dans la politique mondiale, "la Russie voit dans ces décisions de l'Alliance un geste de bonne volonté de Washington longtemps attendu". "La balle était dans le camp des Américains : c'est Washington qui a tout gâché, c'était à lui de faire le premier pas", affirme-t-il. Après une lune de miel au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, notamment dans la lutte contre le terrorisme, Moscou n'a pas réussi à préserver une relation privilégiée avec Washington qui a largement ignoré ses intérêts, note M. Loukianov. Les Etats-Unis se sont retirés en 2002 du traité ABM limitant le nombre des armes balistiques nucléaires afin de mener à bien leur projet de défense antimissile en Europe, tandis que l'Otan s'étendait jusqu'aux portes de la Russie et que des pro-occidentaux prenaient le pouvoir à Kiev et à Tbilissi. En mai 2006, le vice-président américain Dick Cheney critiquait à Vilnius la Russie sur les droits de l'Homme et l'accusait d'utiliser le "gaz et le pétrole comme instruments de manipulation et de chantage". En février 2007, Vladimir Poutine reprochait, à son tour, aux Etats-Unis, dans un discours à Munich, de "déborder de leurs frontières nationales dans tous les domaines". L'offensive militaire de la Géorgie en août dans sa région séparatiste d'Ossétie du Sud, suivie d'une intervention des forces russes, a exacerbé les tensions, Moscou accusant ouvertement Washington de soutenir "le régime criminel" du président géorgien Mikheil Saakachvili. Le 5 novembre, la Russie est également la seule à accueillir l'élection de Barack Obama à la Maison Blanche par une salve antiaméricaine : dans son premier discours à la Nation, le président Dmitri Medvedev fait alors retomber sur les Etats-Unis la responsabilité de la guerre en Géorgie et de la crise financière internationale. Et promet le déploiement de missiles dans la région de Kaliningrad, enclave russe entre la Pologne et la Lituanie, pour contrer le projet d'installation d'éléments du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque. "Tout en échangeant des coups avec Washington, Moscou attendait le premier pas de sa part", estime Sergueï Kolmakov, analyste indépendant. C'est la réticence de Barack Obama sur le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe qui laisse entrevoir une éventuelle détente, croit-il savoir. "Si Washington continue dans ce sens, la réaction de Moscou sera adéquate comme l'a promis Poutine", commente Valéri Garbousov, à l'Institut russe des Etats-Unis et du Canada. "Pas de bouclier en Europe, pas de (missiles russes) Iskander à Kaliningrad", conclut-il.

publié sur romandie blog le 4/12/2008 20:03

D'anciens dirigeants pressent Ban Ki-moon d'aller en Birmanie

Plus de cent anciens chefs d'Etats ou de gouvernements du monde entier ont écrit au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon pour lui demander de se rendre en Birmanie, afin d'y appeler à la libération des prisonniers politiques.

Dans cette lettre, diffusée par deux groupes de défense des droits de l'homme, 112 anciens dirigeants appellent Ban à concrétiser son projet de se rendre en Birmanie avant la fin du mois de décembre, pour son deuxième voyage de l'année dans le pays.

Un tel déplacement "laisserait le monde voir si le régime militaire birman est résolu à apporter les changements demandés par le conseil de sécurité des Nations unies et vos bons offices", peut-on lire dans ce document.

La lettre indique que depuis juin 2007, le nombre de prisonniers politiques en Birmanie est passé de 1.200 à plus de 2.100. La chef de file de l'opposition Aung San Suu Kyi est la plus célèbre de ces détenus.

Parmi les signataires figurent les anciens présidents américains George H.W. Bush et Jimmy Carter, les anciens Premiers ministres britanniques Tony Blair, John Major et Margaret Thatcher et l'ex-dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev.

Trois Français ont également signé cette lettre: les anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Michel Rocard, ainsi que l'ex-président de la Commission européenne Jacques Delors.

L'initiative émanait de l'ancien Premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik, et la lettre a été publiée par son ONG, le Centre d'Oslo pour la paix et les droits de l'homme, ainsi que par Freedom Now.

De source diplomatique, on indique que Ban hésite à retourner en Birmanie sans l'assurance que sa visite serait suivie de la libération de prisonniers politiques.

"Nous vous demandons d'affirmer clairement que tous les prisonniers politiques de Birmanie doivent être libérés avant la fin de l'année, que vous vous rendiez dans le pays ou pas", demandent également les signataires de la lettre.

Patrick Worsnip, version française Gregory Schwartz

publié sur romandie blog le 3/12/2008 12:23

Accident du Nerpa, sous-marin nucléaire russe : l'enquête met en cause un membre d'équipage du sous-marin

Accident du Nerpa: l'enquête met en cause un membre d'équipage du sous-marin

Un membre d'équipage a été mis en cause jeudi dans l'accident du sous-marin nucléaire russe Nerpa qui a provoqué la mort de 20 personnes, une conclusion jugée trop rapide par ses camarades et plusieurs experts, inquiets qu'il ne devienne un bouc-émissaire

Sur fond de retour de guerre des étoiles, ce dernier incident dans un sous-marin nucléaire russe vient réveiller les vieux démons que l'on croyait à jamais endormis.

"L'enquête a établi qu'un membre d'équipage, un matelot, a fait fonctionner le système anti-incendie à bord du sous-marin, sans autorisation et sans aucune raison", a déclaré un porte-parole du comité d'enquête, Vladimir Markine, cité par l'agence Ria-Novosti.

"Ce matelot a déjà avoué sa faute", a-t-il ajouté. L'inculpé, dont ni le nom ni l'âge n'ont été révélés, encourt jusqu'à sept ans de prison pour "violation des règles de navigation ayant entraîné la mort par imprudence" de plusieurs personnes. Les victimes, trois officiers et 17 civils, ont été asphyxiées en inhalant du fréon émis par le déclenchement intempestif du système anti-incendie. Selon les autorités, aucun incendie ne s'était déclaré à bord. Le sous-marin, tout juste achevé, effectuait des tests en mer du Japon et comptait de nombreux ingénieurs et techniciens à bord.

"L'enquête se poursuit", a indiqué M. Markine.Le ministère de la Défense a appelé pour sa part à ne pas tirer de conclusions prématurées. "Il faut d'abord attendre le résultat de l'enquête", a déclaré le chef de l'état-major russe, le général Nikolaï Makarov, cité par Ria Novosti.

Plusieurs experts et collègues du sous-marinier mettent d'ores et déjà en doute la version officielle.

"Nous ne croyons pas qu'il ait pu intentionnellement ou accidentellement déclencher le système anti-incendie. Je sers depuis longtemps avec lui, depuis 2003. Ce n'est pas un débutant. C'est un spécialiste compétent", a déclaré un officier du Nerpa à l'agence Interfax.

"Nous ne croyons pas qu'il soit coupable et craignons qu'il puisse faire des aveux sous la pression", a-t-il ajouté, sous couvert de l'anonymat. "Ils l'ont emmené hier soir pour un interrogatoire, et depuis il n'est pas revenu", a-t-il dit.

"Ce sera absolument injuste si un matelot est désigné comme le seul coupable de l'accident", estime l'expert militaire indépendant Alexandre Golts. Pour lui, "ses supérieurs devaient prévenir toute action fautive".

"En Russie, on a toujours tendance à chercher un bouc émissaire", renchérit un autre expert, Pavel Felgenhauer. Or "c'est un manque vital de cadres qualifiés en Russie depuis l'éclatement de l'URSS qui est à l'origine de la plupart des catastrophes", estime-t-il.

Parmi les victimes du Nerpa figure un spécialiste du chantier naval où le submersible avait été construit.

L'homme était âgé de 73 ans, un fait qui illustre parfaitement le problème de la formation des cadres, selon M. Felgenhauer. "Même le Kremlin dénonce les défaillances dans ce système", ajoute l'expert.

Un membre de la Chambre Civile de Russie, organe consultatif auprès de la présidence, l'avocat Anatoli Koutcherena, s'est dit pour sa part "inquiet de la rapidité avec laquelle le comité d'enquête a déterminé le coupable".

"Le coupable de la tragédie a déjà été annoncé. Mais que faire avec les fonctionnaires qui auraient dû assurer l'application de toutes les règles dans l'exploitation du submersible ?", s'interroge M. Koutcherena, cité par l'agence Interfax.

L'un des concepteurs du Nerpa, Mikhaïl Kheïfits, a pour sa part dénoncé un manque de financement de la part de l'Etat lors de la construction du sous-marin, dans une interview jeudi au quotidien Novaïa Gazeta. "La liste des spécialistes qui s'occupaient de l'équipement (du Nerpa) a changé à plusieurs reprises", dit-il. Le quotidien populaire russe Tvoï Den expliquait jeudi le grand nombre de morts par le fait que plusieurs masques respiratoires à bord du Nerpa étaient "défectueux". "Certaines victimes trouvées à bord du submersible portaient des masques respiratoires, mais ces appareils ne fonctionnaient pas", a assuré au quotidien le survivant Dmitri Oussatchev.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081113/twl-accident-du-nerpa-l-enquete-met-en-c-d9fddae.html

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Le discours de Barack Obama à Chicago après son élection

Voici la traduction du premier discours prononcé par Barack Obama après sa victoire à la présidentielle américaine ce mardi 4 novembre 2008.

Hello, Chicago.

S'il y a quelque part quelqu'un qui doute encore qu'en Amérique tout est possible, qui se demande encore si le rêve de nos Pères fondateurs vit encore à notre époque, qui s'interroge encore sur la force de notre démocratie, ce soir, voici votre réponse.

C'est la réponse donnée par les files d'attentes qui se sont allongées devant les écoles et les églises dans des proportions que ce pays n'avait jamais vues, par des gens qui ont attendu trois ou quatre heures, souvent pour la première fois de leur vie, parce qu'ils pensaient que cette fois devait être différente, et que leur voix pouvait faire cette différence.

C'est la réponse donnée par les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, les démocrates et les républicains, les Noirs, les Blancs, les Hispaniques, les Asiatiques, les Indiens (natifs), les homosexuels, les hétérosexuels, les handicapés et les valides. Des Américains qui ont envoyé au monde un message: nous n'avons jamais été une simple juxtaposition d'individus ou une juxtaposition d'Etats rouges et d'Etats bleus (Etats républicains et Etats démocrates, ndlr).

Nous sommes, et nous serons toujours, les Etats-Unis d'Amérique.

C'est la réponse qui a conduit ceux à qui l'on a si longtemps dit d'être cyniques, d'avoir peur et de douter de ce que nous pouvons accomplir, à prendre dans leurs mains l'arc de l'histoire et à le bander une fois encore dans l'espoir d'un jour meilleur.

Cela aura pris beaucoup de temps mais ce soir, grâce à ce que nous avons fait en cette date, dans cette élection, à ce moment décisif, le changement est arrivé en Amérique.

Un peu plus tôt ce soir, j'ai reçu un appel d'une extraordinaire bienveillance du sénateur McCain.

Le sénateur McCain s'est battu longtemps et de toutes ses forces dans cette campagne. Et il s'est battu encore plus longtemps et avec encore plus de force pour le pays qu'il aime. Pour l'Amérique, il a enduré des sacrifices que la plupart d'entre nous ne pouvons même pas essayer d'imaginer. Nous nous portons mieux grâce au service de ce dirigeant courageux et désintéressé.

Je le félicite; je félicite la gouverneuse Palin pour tout ce qu'ils ont accompli. Et j'ai hâte de travailler avec eux pour renouveler la promesse de cette nation dans les mois à venir.

Je veux remercier mon compagnon dans ce voyage, un homme qui a fait campagne avec tout son coeur, qui a parlé pour les hommes et les femmes avec lesquels il a grandi dans les rues de Scranton et avec lesquels il est rentré en train chez lui dans le Delaware: le vice-président élu des Etats-Unis Joe Biden.

Et je ne me trouverais pas ici sans le soutien sans faille de celle qui a été ma meilleure amie pendant ces 16 dernières années, le roc de notre famille, l'amour de ma vie, la future Première Dame de ce pays: Michelle Obama.

Sasha et Malia, je vous aime toutes les deux plus que vous ne pouvez l'imaginer. Et vous avez gagné le nouveau chiot qui va venir avec nous à la nouvelle Maison Blanche.

Et bien qu'elle ne soit plus avec nous, je sais que ma grand-mère nous regarde, tout comme la famille qui a fait de moi celui que je suis. Ils me manquent ce soir. Je sais que j'ai envers eux une dette incommensurable.

A ma soeur Maya, ma soeur Alma, tous mes autres frères et soeurs, merci si fort pour tout votre soutien. Je leur suis reconnaissant.

A mon directeur de campagne, David Plouffe, le héros méconnu de cette campagne, qui a bâti la meilleure, la meilleure campagne politique, je pense, de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique.

A mon directeur de la stratégie David Axelrod, qui a été un partenaire pour moi à chaque étape.

A la meilleure équipe de campagne jamais réunie de l'histoire de la politique. Vous avez rendu cela possible et je vous suis à jamais reconnaissant pour ce que vous avez sacrifié afin de l'accomplir.

Mais par-dessus tout, je n'oublierai jamais à qui cette victoire appartient réellement. Elle vous appartient. Elle vous appartient.

Je n'ai jamais été le candidat le plus probable pour ce poste. Nous n'avons pas commencé avec beaucoup d'argent ni beaucoup de soutiens. Notre campagne n'est pas née dans les couloirs de Washington. Elle a commencé dans les arrière-cours de Des Moines, dans les salons de Concord et sous les porches de Charleston. Elle a été bâtie par des travailleurs et des travailleuses qui ont puisé dans le peu d'économies qu'ils avaient pour donner cinq, dix, vingt dollars à la cause.

Elle a tiré sa force des jeunes qui ont rejeté le mythe de l'apathie de leur génération, qui ont quitté leur maison et leur famille pour des emplois qui payaient peu et offraient encore moins de repos.

Elle a tiré sa force des gens moins jeunes qui ont bravé la morsure du froid et la chaleur torride pour frapper aux portes de parfaits étrangers; et (elle a tiré sa force, ndlr) de millions d'Américains bénévoles qui se sont organisés et ont démontré que plus de deux siècles après, un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple n'a pas disparu de la surface de la Terre.

C'est votre victoire.

Et je sais que vous ne l'avez pas fait juste pour gagner une élection. Et je sais que vous ne l'avez pas fait pour moi.

Vous l'avez fait parce que vous comprenez l'ampleur de la tâche qui nous attend. Car même tandis que nous faisons la fête ce soir, nous savons que les défis qui nous attendent demain sont les plus grands de notre vie: deux guerres, une planète en danger, la pire crise financière depuis un siècle.

Tandis que nous sommes ici ce soir, nous savons que des Américains courageux se réveillent dans les déserts d'Irak et les montagnes d'Afghanistan pour risquer leur vie pour nous.

Il y a des mères et des pères qui resteront éveillés dans leur lit une fois les enfants endormis, à se demander comment ils vont rembourser le crédit de la maison, payer le médecin ou mettre assez de côté pour l'éducation supérieure de leurs enfants.

Il y a de nouvelles énergies à maîtriser, de nouveaux emplois à créer, de nouvelles écoles à construire, des menaces à affronter, des alliances à renouer.

La route sera longue. La pente sera raide. Nous n'y arriverons peut-être pas en un an, ni même en un mandat. Mais, Amérique, je n'ai jamais été aussi plein d'espoir que ce soir quant au fait que nous y arriverons. Je vous le promets: nous, le peuple, nous y arriverons.

Il y aura des revers et des faux départs. Beaucoup n'approuveront pas chaque décision ou chaque mesure que je prendrai en tant que président. Et nous savons que le gouvernement ne peut pas résoudre tous les problèmes.

Mais je serai toujours honnête avec vous sur les défis auxquels nous sommes confrontés. Je vous écouterai, surtout si nous ne sommes pas d'accord. Et par-dessus tout je vous demanderai de participer à l'effort pour rebâtir cette nation, de l'unique façon dont cela se fait en Amérique depuis 221 ans -pierre par pierre, brique par brique, de mains calleuses en mains calleuses.

Ce qui a commencé il y a 21 mois au fin fond de l'hiver ne peut pas s'arrêter en cette nuit d'automne.

Cette victoire seule n'est pas le changement que nous recherchons. Ce n'est que notre chance de construire ce changement. Et cela ne peut pas arriver si nous revenons en arrière.

Cela ne peut pas arriver sans vous, sans un nouvel esprit de service, un nouvel esprit de sacrifice.

Alors faison appel à un nouvel esprit de patriotisme, de responsabilité, par lequel chacun d'entre nous décidera de se mettre au travail, de travailler plus dur et de s'occuper pas seulement de soi mais les uns des autres.

Souvenons-nous que, si cette crise financière nous a appris quelque chose, c'est que Wall Street ne peut pas prospérer quand Main Street souffre.

Dans ce pays, nous nous élevons ou nous tombons comme une seule nation, comme un seul peuple. Résistons à la tentation de retomber dans le même esprit partisan, les bassesses et l'immaturité qui ont empoisonné pendant si longtemps notre vie politique.

Souvenons-nous que c'est un homme de cet Etat qui a, le premier, porté la bannière du Parti républicain à la Maison Blanche, un parti fondé sur les valeurs d'indépendance, de liberté individuelle et d'unité nationale.

Ce sont des valeurs que nous partageons tous. Et si le Parti démocrate a remporté une superbe victoire ce soir, c'est avec une certaine humilité et de la détermination à guérir les divisions qui ont entravé notre progression.

Comme l'a dit Lincoln à une nation bien plus divisée que la nôtre, nous ne sommes pas ennemis mais amis. Bien que la passion les ait éprouvés, elle ne doit pas briser nos liens d'affection.

Et à ces Américains dont je dois encore gagner le soutien: je n'ai peut-être pas remporté votre vote ce soir, mais j'entends votre voix. J'ai besoin de votre aide. Et je serai aussi votre président.

Et à tous ceux qui nous regardent ce soir au-delà de nos frontières, dans des Parlements et des palais, à ceux qui sont serrés autour de radios dans des coins oubliés du monde: nos histoires sont singulières, mais nous partageons notre destin, et une nouvelle aube du leadership américain est là.

A ceux, à ceux qui voudraient déchirer le monde: nous vous vaincrons. A ceux qui cherchent la paix et la sécurité: nous vous soutenons. Et à tous ceux qui se sont demandé si le phare de l'Amérique brillait toujours du même éclat: ce soir, nous avons prouvé une fois encore que la véritable force de notre nation vient, non pas de la puissance de nos armes ou de l'étendue de notre richesse, mais du pouvoir pérenne de nos idéaux: la démocratie, la liberté, les possibilités et l'espoir inébranlable.

C'est le véritable génie de l'Amérique: l'Amérique peut changer. Notre union est perfectible. Ce que nous avons déjà accompli nous donne de l'espoir pour ce que nous pouvons et devons accomplir demain.

Cette élection est celle de nombreuses premières fois et d'histoires que raconteront des générations. Mais il en est une que j'ai à l'esprit ce soir, sur une femme qui a déposé son bulletin à Atlanta. Elle ressemble beaucoup à des millions d'autres qui ont fait la queue pour faire entendre leur voix dans cette élection, à un détail près: Ann Nixon Cooper a 106 ans.

Elle est née une génération après l'esclavage. Une époque où il n'y avait pas de voitures sur les routes ni d'avions dans le ciel; où quelqu'un comme elle ne pouvait pas voter pour deux raisons: parce que c'était une femme et à cause de sa couleur de peau.

Et ce soir, je pense à tout ce qu'elle a vu en un siècle en Amérique: la douleur et l'espoir, le combat et le progrès; à ces fois où on nous a dit que nous ne pouvions pas, et à ces gens qui ont continué d'avancer avec ce credo américain: Oui, nous le pouvons.

A une époque où la voix des femmes était étouffée et leurs espoirs ignorés, elle les a vues de son vivant se lever, prendre la parole et obtenir le droit de vote. Oui, nous le pouvons.

Quand le désespoir des grandes tempêtes de sable (le "Dust Bowl" des années 1930) et de la Dépression régnait sur le pays, elle a vu une nation dompter la peur même avec un New Deal (Nouvelle donne, ndlr), de nouveaux emplois, une nouveau sentiment de but commun. Oui, nous le pouvons.

Quand les bombes sont tombées sur notre base et que la tyranie a menacé le monde, elle a été le témoin de l'élévation d'une génération vers la grandeur et du sauvetage d'une démocratie. Oui, nous le pouvons.

Elle était là pour les bus de Montgomery, les lances à incendie de Birmingham, un pont à Selma, et un prêcheur d'Atlanta qui disait aux gens que "We Shall Overcome" ("Nous vaincrons"). Oui, nous le pouvons.

Un homme s'est posé sur la Lune, un mur est tombé à Berlin, un monde a été connecté par notre propre science et notre imagination.

Et cette année, dans cette élection, elle a touché du doigt un écran et voté, parce qu'après 106 ans en Amérique, en ayant traversé les temps les meilleurs et les heures les plus sombres, elle sait comme l'Amérique peut changer. Oui, nous le pouvons.

Amérique, nous sommes allés si loin. Nous en avons tant vu. Mais il reste tellement plus à faire. Alors ce soir, posons-nous la question: si nos enfants vivent jusqu'au prochain siècle, si mes filles ont la chance de vivre aussi longtemps qu'Ann Nixon Cooper, quel changement verront-ils? Quels progrès aurons-nous faits?

Voici notre chance de répondre à cet appel. A nous maintenant.

A nous maintenant, de remettre notre peuple au travail et d'ouvrir les portes des possibles à nos enfants; de rétablir la prospérité et de militer pour la cause de la paix; de nous réapproprier le rêve américain et de réaffirmer cette vérité fondamentale qui veut que, dans la multitude, nous ne faisons qu'un; que tant que nous respirons, nous espérons. Et quand nous rencontrons le cynisme, les doutes et ceux qui nous disent que nous ne pouvons pas, nous répondrons avec ce credo intemporel qui résume l'esprit d'un peuple: Oui, nous le pouvons.

Merci. Dieu vous bénisse. Et Dieu bénisse les Etats-unis d'Amérique." AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081105/twl-usa-presidentielle-obama-verbatim-224d7fb.html

USA: 15% des soldats revenant d'Irak et Afghanistan ont subi des traumatismes sexuels

Près de 15% des militaires, en grande majorité des femmes, récemment rentrés d'Irak ou d'Afghanistan, traités par les services de soins du Ministère américain des anciens combattants, font part d'expériences sexuelles traumatisantes durant leur déploiement, selon un étude dévoilée mardi.



Ces travaux présentés lors de la conférence annuelle de l'American Public Health Association qui se tient à San Diego (Californie), sont basés sur l'analyse de données portant sur plus de 100.000 membres du personnel militaire ayant été déployés en Irak ou en Afghanistan et soignés dans un des centres hospitaliers dépendant du Ministère des anciens combattants, précise Joanne Pavao, une des co-auteurs, selon un communiqué.

Ces données ont porté sur une période de six ans.

Outre une femme sur sept, 0,7% des hommes ont également indiqué avoir eu des expériences sexuelles traumatisantes durant leur déploiement en Irak ou en Afghanistan.

Les femmes et les hommes ayant fait part de ces expériences présentaient une plus grande probabilité d'être diagnostiqués comme souffrant d'une maladie mentale que ceux n'ayant pas vécu de tels traumatismes, ont constaté les chercheurs.

Ces expériences sexuelles traumatisantes, allant d'avances répétées malgré des rejets jusqu'au viol, peuvent provoquer des dépressions, de l'anxiété, des troubles post-traumatiques et le recours à des drogues.

"Les résultats de cette étude mettent en lumière l'importance d'une politique de dépistage universelle aussi bien qu'une intervention précoce parmi ces militaires de retour de déploiement ayant subi des expériences sexuelles traumatisante de manière à prévenir des séquelles durables", souligne Joanne Pavao.

La politique du Ministère américain des anciens combattants requiert que tous les anciens militaires soient soumis à des examens de dépistage pour détecter des expériences sexuelles traumatisantes, précise-t-elle.

Ces personnes sont soignées gratuitement pour les troubles qui en résultent dans tous les établissement couverts par le Ministère.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081029/twl-usa-15-des-soldats-revenant-d-irak-e-36d2a39.html
publié sur romandie blog le 31/10/2008 00:33

Interpellation de responsables du ministère mexicain de la Justice, qui travaillaient pour un des cartels de la drogue

Des responsables du ministère mexicain de la Justice travaillaient pour un important cartel de trafiquants de drogue, auxquels ils ont fourni des informations confidentielles, a annoncé lundi le ministère

Quatre agents du bureau de l'office ministériel contre le crime organisé ont été appréhendés. Ils sont soupçonnés d'avoir livré au cartel Beltran-Leyva des informations en échange d'importants versements d'argent, atteignant jusqu'à 450.000 dollars (357.950 euros) par mois. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081027/twl-mexique-corruption-drogue-1be00ca.html
publié sur romandie blog le 27/10/2008 22:55

Raid américain en Syrie: la France exprime sa "vive préoccupation"

Alors que les élections présidentielles battent campagne donnant une avance du démocrate Barack Obama sur le Républicain Mac Cain, le président sortant G.W Bush qui avait prévu une attaque bactériologique au début de l'été vient de poser son vote anticipé pour Mac Cain. En même temps un message audio d'un leader islamiste al qaëda d'Irak disait vouloir atteindre les intérêts britanniques.

Les forces américaines ont aussi frappé les populations d'Afghanistan...

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associated press avec yahoo news : http://fr.news.yahoo.com/3/20081027/twl-syrie-usa-raid-france-224d7fb.html

La France a exprimé lundi "sa vive préoccupation" à la suite du raid héliporté américain contre un village syrien à la frontière avec l'Irak, déplorant la perte de civils syriens et appelant à la retenue.

A la suite du raid héliporté américain contre un village syrien à la frontière avec l'Irak, la France exprime sa vive préoccupation et déplore la perte de civils syriens", précise un communiqué transmis par l'Elysée. "Elle appelle à la retenue et souligne son attachement au strict respect de l'intégrité territoriale des États".

La France "souhaite que toute la lumière soit faite sur cette opération qui a coûté la vie à plusieurs personnes, dont des enfants", ajoute le communiqué qui conclut que le président de la République Nicolas Sarkozy "adresse aux familles des victimes et à leurs proches toutes ses condoléances".

Selon le gouvernement syrien, qui a dénoncé une "grave agression", quatre hélicoptères de l'armée américaine ont attaqué dimanche un immeuble civil en construction situé dans le village de Sukkariyeh, faisant huit morts. Le raid a été confirmé dimanche par un responsable militaire américain à Washington, souhaitant rester anonyme, qui a indiqué que les forces spéciales américaines visaient un réseau de combattants étrangers liés à Al-Qaïda, passant de Syrie en Irak. AP
publié sur romandie blog le 27/10/2008 22:40

Bush devait signer l'accord nucléaire américano-indien

Par Olivier KNOX AFP - Mercredi 8 octobre 2008, 19h10

WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush devait signer mercredi la loi promulguant l'accord de coopération nucléaire civile entre les Etats-Unis et l'Inde, au cours d'une cérémonie à la Maison Blanche, ouvrant une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

Le ministre indien des Affaire étrangères Pranab Mukherjee devrait ensuite faire une visite surprise vendredi à Washington pour signer officiellement l'accord avec son homologue américaine Condoleezza Rice, selon un haut responsable américain.

L'accord n'avait pas été signé samedi à l'occasion de la visite de Mme Rice à New Delhi, comme c'était pourtant prévu. Mme Rice avait invoqué "des questions administratives", mais, selon des sources du ministère indien des Affaires étrangères, New Delhi souhaitait en fait que l'accord porte le sceau du président américain.

Le pacte, signé en juillet 2005, avait rencontré l'opposition de critiques soulignant que l'Inde n'était pas signataire du Traité de non-prolifération (TNP) et que la signature d'un tel accord pouvait indirectement encourager des pays comme l'Iran à poursuivre leur activité nucléaire.

Pierre angulaire du rapprochement entre les deux puissances, l'accord autorise les Etats-Unis à vendre à l'Inde des réacteurs nucléaires, du combustible à usage civil et des transferts de technologies. En contrepartie, l'Inde s'engage à ouvrir certaines de ses installations nucléaires aux inspections de l'ONU.

Il met fin à des décennies d'interdiction de collaboration nucléaire avec l'Inde et devrait cimenter une nouvelle relation stratégique entre les deux pays.

L'accord est "la reconnaissance de l'émergence de l'Inde sur la scène mondiale", a dit samedi la chef de la diplomatie américaine, pendant que son homologue indien insistait sur l'amélioration des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la Guerre froide, quand New Delhi s'illustrait par son "non-alignement".

Validé le 1er octobre par le Congrès américain, ce pacte prendra force de loi, une fois signé par le président Bush.

La cérémonie de mercredi réunira le vice-président américain Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à l'Energie Samuel Bodman et l'ambassadeur indien aux Etats-Unis Ronen Sen, qui assisteront à l'événement dans le salon Est, l'une des principales salles de réception de la Maison Blanche.

Des parlementaires américains ainsi qu'environ 200 invités, dont les représentants de la communauté indienne aux Etats-Unis, assisteront aussi à la cérémonie de signature, a déclaré un porte-parole du président américain, Carlton Carroll.

Aucun des deux candidats à la Maison Blanche ne devrait être présent.

"Cette loi renforcera nos efforts en matière de non-prolifération nucléaire au niveau mondial, protègera l'environnement, créera des emplois et aidera l'Inde à répondre à ses besoins croissants en énergie de manière responsable", a déclaré ajouté M. Carroll dans un communiqué.

Dixième puissance économique mondiale, l'Inde, troisième pollueur de la planète et qui importe 70% de ses besoins en pétrole, veut 60.000 mégawatts supplémentaires d'énergie nucléaire, représentant 100 milliards d'euros d'investissements dans les quinze ans à venir.

Pour que l'accord américano-indien s'applique, il a fallu que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG) acceptent la reprise du commerce nucléaire avec l'Inde, levant de facto un embargo mondial de 34 années.

New Dehli dispose désormais d'un régime dérogatoire, puisqu'en principe le NSG interdit de vendre du matériel nucléaire aux Etats non signataires du TNP.

http://fr.news.yahoo.com/afp/20081008/twl-bush-devait-signer-l-accord-nucleair-5fb7533.html

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Par Olivier KNOX AFP - Mercredi 8 octobre, 22h20


WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush a signé mercredi la loi promulguant le pacte historique de coopération nucléaire civile entre les Etats-Unis et l'Inde, au cours d'une cérémonie à la Maison Blanche, ouvrant une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

Cet accord envoie un message au monde: les nations qui suivent le chemin de la démocratie et qui ont un comportement responsable trouveront un ami en les Etats-Unis", a déclaré le président américain lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, en présence de 200 invités.

Validé le 1er octobre par le Congrès américain, ce pacte prend force de loi avec la signature de M. Bush. Et permet au président américain de remporter un de ses derniers grands succès diplomatiques.

Le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee devrait se rendre vendredi à Washington pour signer officiellement l'accord avec son homologue américaine Condoleezza Rice, selon un haut responsable américain.

L'accord n'avait pas été signé samedi à l'occasion de la visite de Mme Rice à New Delhi, comme c'était pourtant prévu. Mme Rice avait invoqué "des questions administratives", mais, selon des sources du ministère indien des Affaires étrangères, New Delhi souhaitait en fait que l'accord porte le sceau du président américain.

Le pacte, signé en juillet 2005, avait rencontré l'opposition de critiques soulignant que l'Inde n'était pas signataire du Traité de non-prolifération (TNP) et que la signature d'un tel accord pouvait indirectement encourager des pays comme l'Iran à poursuivre leur activité nucléaire.

Pierre angulaire du rapprochement entre les deux puissances, l'accord autorise les Etats-Unis à vendre à l'Inde des réacteurs nucléaires, du combustible à usage civil et des transferts de technologies. En contrepartie, l'Inde s'engage à ouvrir certaines de ses installations nucléaires aux inspections de l'ONU.

Il met fin à des décennies d'interdiction de collaboration nucléaire avec l'Inde et devrait cimenter une nouvelle relation stratégique entre les deux pays.

"J'ai l'honneur de signer la législation qui renforcera les liens toujours plus importants entre les deux plus grandes démocraties au monde", a déclaré M. Bush devant ses invités.

Organisée dans le salon est, l'une des principales salles de réception de la Maison Blanche, la cérémonie a réuni le vice-président américain Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à l'Energie Samuel Bodman et l'ambassadeur indien aux Etats-Unis Ronen Sen.

Des parlementaires américains ainsi qu'environ 200 invités, dont les représentants de la communauté indienne aux Etats-Unis, étaient également présents.

Aucun des deux candidats engagés dans la course à la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain, n'a pu répondre à l'invitation "en raison de leurs programmes de campagne chargés", a indiqué un porte-parole de la présidence américaine, Carlton Carroll.

Dixième puissance économique mondiale, l'Inde, troisième pollueur de la planète et qui importe 70% de ses besoins en pétrole, veut 60.000 mégawatts supplémentaires d'énergie nucléaire, représentant 100 milliards d'euros d'investissements dans les quinze ans à venir.

Pour que l'accord américano-indien s'applique, il a fallu que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG) acceptent la reprise du commerce nucléaire avec l'Inde, levant de facto un embargo mondial de 34 années.

http://fr.news.yahoo.com/photos/diaporama/inde-photos.html?imageUrl=/afp/20081008/r_p_afp_wl_asia/pwl-george-w-bush-signe-le-f1b0012fc00f

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Ouverture à Paris du procès de l'Angolagate, vaste affaire de trafic d'armes

Par Jean-Louis PANY AFP - lundi 6 octobre 2008 à 16 H 20

PARIS (AFP) - Le procès de l'Angolagate, vaste affaire de trafic d'armes vers l'Angola dans les années 90, où sont jugés 42 personnes dont plusieurs personnalités politiques françaises, s'est ouvert lundi à Paris, au grand dam de Luanda qui a déposé un recours pour empêcher la tenue du procès

Alors que ce dossier empoisonne les relations entre la France et l'Angola depuis plusieurs années, l'Etat africain a annoncé lundi par la voix de son avocat français Me Francis Teitgen, un recours pour empêcher la tenue du procès, au nom du "respect du secret défense".

Prévu pour durer cinq mois, ce procès fleuve doit démêler les responsabilités et ramifications dans ce vaste trafic d'armes présumé vers l'Angola entre 1993 et 1998, atteignant quelque 790 millions de dollars.

L'homme d'affaires Pierre Falcone, l'un des principaux prévenus, était présent pour la première audience, tout comme l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, attendu par une nuée de caméras et de photographes, qui a dû être escorté par des gendarmes pour pouvoir se frayer un chemin.

Pierre Falcone et l'homme d'affaires russo-israélien Arcadi Gaydamak, réfugié en Israël, sont accusés d'avoir, de 1993 à 1998, vendu à un Angola en pleine guerre civile un arsenal acheté dans l'ancien bloc communiste, et ce sans avoir reçu les autorisations nécessaires de l'Etat français.

A côté d'eux, comparaissent des personnalités soupçonnées d'avoir reçu des pots-de-vin, comme Charles Pasqua, l'ancien conseiller présidentiel Jacques Attali, le fils aîné de l'ex-président François Mitterrand, Jean-Christophe, ou encore le romancier Paul-Loup Sulitzer.

Arcadi Gaydamak "viendra je pense au cours du mois de novembre" devant le tribunal correctionnel de Paris, a assuré lundi avant l'audience son avocat Me William Goldnadel.

"Il ne s'est pas soustrait à la justice française (...) Il est hors de question qu'il fasse le moindre jour de prison alors qu'il n'a commis aucun délit", a affirmé l'avocat alors que M. Gaydamak, visé par un mandat d'arrêt international, n'a jamais été interrogé par la justice française.

Dès les premières heures des 58 audiences prévues jusqu'en mars, la défense devrait multiplier les recours pour tenter de faire capoter le procès.

Pour elle, en effet, il n'a pas lieu d'être puisque les armes ne transitaient pas par la France, un argument récemment repris par le ministre de la Défense Hervé Morin.

La République d'Angola elle-même est montée au créneau avec son recours, car le procès risque d'entacher son image.

En effet, même si aucun Angolais ne figure parmi les prévenus, l'accusation estime qu'une trentaine d'officiels, au premier rang desquels le président Eduardo Dos Santos, auraient touché d'énormes pots de vin dans cette affaire.

Le président Dos Santos, au pouvoir depuis 1979, a été conforté après les élections législatives du 5 septembre remportées par son Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) avec 81,64% des voix

http://fr.news.yahoo.com/afp/20081006/twl-ouverture-paris-du-proces-de-l-angol-4bdc673.html

Israël: Ehud Olmert en visite à Moscou pour 24 heures

AFP - Lundi 6 octobre 2008 11 H 36

JERUSALEM (AFP) - Le Premier ministre israélien Ehud Olmert se rend lundi à Moscou pour une visite de 24 heures durant laquelle il doit rencontrer des dirigeants russes, a indiqué un haut responsable israélien

M. Olmert doit se rendre en début d'après-midi à Moscou pour une visite de travail de 24 heures. Il sera de retour en Israël mardi soir", a affirmé à l'AFP son porte-parole Mark Regev.

"Des entretiens sont prévus dès lundi soir entre M. Olmert et divers dirigeants russes, notamment le président Dmitri Medvedev et le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov", a-t-il précisé.

Selon les médias israéliens, une rencontre avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine n'est en revanche pas prévue, ce dernier célébrant mardi son anniversaire hors de la capitale russe.

Les entretiens à Moscou de M. Olmert, Premier ministre du gouvernement israélien de transition, doivent notamment porter sur le dossier du nucléaire iranien et sur d'éventuelles ventes d'armes russes sophistiquées à l'Iran et à la Syrie, a-t-on indiqué à la présidence du conseil à Jérusalem.

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a appelé dimanche la Russie à s'abstenir de vendre des armes susceptibles de compromettre l'équilibre stratégique au Proche-Orient.

"Les Russes doivent assumer un rôle positif au Proche-Orient et ne pas fournir des armements qui portent atteinte au fragile équilibre dans la région", a affirmé M. Barak d'après un communiqué de son bureau.

Selon les médias israéliens, l'Etat hébreu s'inquiète d'un éventuel contrat de vente de missiles anti-aériens S-300 russes à l'Iran, son ennemi juré.

Le déploiement d'un tel armement gênerait considérablement une éventuelle opération de l'aviation israélienne contre les sites nucléaires en Iran.

Les missiles S-300 sont capables d'atteindre un avion à 30 km de hauteur, et leur portée est de 150 km.

Un important responsable israélien cité dimanche sous couvert d'anonymat par le quotidien Haaretz a souligné que si ces armes devaient parvenir en Syrie, pays allié de l'Iran, elles menaceraient les vols de l'aviation israélienne à l'intérieur même de l'espace aérien d'Israël.

La guerre en Afghanistan ingagnable, dit un général britannique

Reuters - Dimanche 5 octobre 2008, 15h13
LONDRES (Reuters) - Le commandant du corps expéditionnaire britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, juge impossible pour les forces occidentales de gagner la guerre contre les taliban.

Dans une interview publiée par le Sunday Times, il estime que ses soldats ont "atténué la menace des taliban pour 2008" mais qu'ils pourraient bien quitter l'Afghanistan sans y avoir maté la rébellion islamiste.

"Nous n'allons pas gagner cette guerre. Il s'agit de la réduire à un niveau d'insurrection contrôlable, ne constituant pas une menace stratégique et pouvant être géré par l'armée afghane", déclare-t-il.

L'opinion du général Carleton-Smith rejoint celle de nombre de diplomates et d'officiers de l'Otan, qui prennent acte depuis quelque temps que les taliban ne seront pas défaits par la forces des armes et qu'il faut négocier avec eux.

Interrogé sur les propos du chef du contingent britannique, le ministre afghan de la Défense, Abdul Rahim Wardak, les a présentés comme "l'opinion personnelle" d'un officier et s'en est dit "déçu".

"Le principal objectif du gouvernement afghan et de l'ensemble de la communauté internationale est de faire échec à cette guerre de la terreur", a-t-il déclaré à la presse.

"PAS DE NEGOCIATIONS AVEC LES ENVAHISSEURS"

"Il faut que nous réussissions", a affirmé Wardak, en ajoutant que le succès dépendait de la stratégie des militaires britanniques déployés dans la province méridionale insoumise de Helmand.

Huit mille soldats britanniques sont déployés dans cette région pachtoune où ils se heurtent chaque jour un peu plus à la résistance armée des taliban.

"Si les taliban étaient prêts à s'asseoir à une table pour parler d'une solution politique, alors cela serait précisément le type de progrès susceptible de mettre fin à ce type d'insurrection", estime Carleton-Smith dans le Sunday Times.

"Les taliban ne négocieront jamais avec les envahisseurs", lui a rétorqué un porte-parole du mouvement islamiste renversé fin 2001 par les forces occidentales.

"Nous avons dit par le passé, et nous le redisons une fois de plus, que les forces étrangères doivent se retirer sans aucune condition", a déclaré Qari Mohammad Yousuf à l'agence de presse afghane AIP, basée au Pakistan.

Plus de 70.000 soldats étrangers sont aujourd'hui déployés en Afghanistan, où la violence atteint désormais un niveau inégalé depuis la chute du régime taliban.

Le président Hamid Karzaï a révélé la semaine dernière qu'il avait demandé à l'Arabie saoudite de jouer les médiateurs entre son régime soutenu par l'Occident et le mollah Omar, chef des taliban.

Myra MacDonald, version française Gregory Schwartz et Marc Delteil

Au Kazakhstan, Rice se défend de débaucher les amis de Moscou

Par Susan Cornwell Reuters - Dimanche 5 octobre 2008, 15h27
ASTANA (Reuters) - Condoleezza Rice, en visite dimanche au Kazakhstan, a assuré que les Etats-Unis ne cherchaient nullement à 'débaucher' les alliés de Moscou en Asie centrale.

La venue de la secrétaire d'Etat américaine vise à consolider un partenariat énergétique avec un pays riche en pétrole, courtisé à la fois par la Russie et l'Occident.

Moscou n'apprécie généralement guère les visites de hauts responsables américains dans les anciennes Républiques soviétiques et a déjà accusé les pays occidentaux de tenter de lui voler ses alliés.

S'exprimant à l'issue d'une rencontre avec le ministre kazakh des Affaires étrangères, Marat Tajine, Rice a rejeté toute idée de rivalité croissante ou de "compétition" dans la région entre Washington et Moscou.

Elle a souligné que les Etats-Unis ne cherchaient pas à éloigner certains pays de Moscou mais s'est refusée à entériner l'idée d'une quelconque "sphère d'influence" russe en Asie centrale.

"Nous ne voyons pas cela comme un jeu à somme nulle. le Kazakhstan est un pays indépendant et peu entretenir des liens d'amitié avec qui il veut (...) Nous ne voyons ni n'acceptons donc aucune notion d'une sphère d'influence spéciale", avait-elle dit aux journalistes dans l'avion qui la conduisait à Astana.

RESERVES PETROLIERES

"La Russie est notre partenaire stratégique", a déclaré pour sa part Tajine, qui s'exprimait en anglais. "En même temps, il faut comprendre que notre relation avec les Etats-Unis est solide et stratégique."

Rice, au Kazakhstan deux semaines après la venue du président russe Dmitri Medvedev, doit rencontrer le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev au cours de sa visite de cinq heures.

Le Kazakhstan, proche de l'Iran et de l'Afghanistan, frontalier de la Russie et de la Chine, dispose d'importantes réserves pétrolières et a pris soin de maintenir des relations apaisées avec la Russie tout en diversifiant ses exportations d'or noir vers les pays occidentaux.

La guerre entre la Russie et la Géorgie, au mois d'août, a poussé certains alliés de Moscou à revoir leurs relations avec le Kremlin et les pays occidentaux.

Soucieux de mettre en avant sa neutralité, Nazarbaïev a organisé des manoeuvres militaires de grande ampleur à la fois avec l'Otan et la Russie ces deux dernières semaines.

Rice devait notamment évoquer avec lui les liens dans le domaine de l'énergie entre les Etats-Unis et le Kazakhstan. Les droits de l'homme devaient également figurer au programme des discussions, alors que le Kazakhstan s'apprête à présider, en 2010, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Version française Gregory Schwartz et Guy Kerivel

Consultation symbolique sur l'agrandissement d'une base militaire américaine en Italie

Par euronews euronews - dimanche 5 octobre 2008 à 20 H 14

Pour ou contre l'agrandissement de la base militaire américaine à Vicenza? Les habitants sont appelés à trancher lors d'une consultation organisée ce dimanche dans cette ville du nord de l'Italie Un vote symbolique puisque le Conseil d'Etat a invalidé la demande de référendum formulée par plusieurs organisations dont le maire d'opposition de gauche, à l'origine d'un mouvement de protestation contre la future base. Certains votants regrettent de ne pas être entendu: "Cela ne sert à rien", estime un participant. Une autre explique qu'elle est venue voter car elle n'est pas d'accord avec la base. Depuis deux ans, une série de mobilisations a eu lieu pour s'opposer à l'agrandissement de la base américaine: certains, inquiets pour l'environnement, craignent des nuisances sonores supplémentaires, d'autres estiment que cette base nuira un peu plus à la paix dans le monde. Les Américains qui disposent déjà d'une base dans la ville et utilisent l'aéroport civil Dal Molin comptent installer des équipements supplémentaires, avec l'assentiment du gouvernement italien. Cette implantation est stratégique pour mieux intervenir au Moyen-Orient.

L'AIEA veut un Proche-Orient sans armes nucléaires

Reuters - samedi 4 octobre 2008 à 21 H 10

VIENNE (Reuters) - L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté samedi à Vienne une résolution appelant tous les Etats du Proche-Orient à renoncer à l'arme atomique, lors d'un vote boycotté par la plupart des pays arabes qui jugeaient plusieurs amendements trop favorables à Israël.

Après plusieurs jours de débats houleux au cours de l'assemblée générale annuelle de l'agence, le texte a été voté par 82 voix contre aucune. Il y a eu 13 abstentions.

Presque tous les pays membres de la Ligue arabe ont quitté la salle avant le scrutin pour dénoncer des amendements inspirés par Israël et défendus par les pays occidentaux, qui selon eux privaient la résolution, non contraignante, d'une grande partie de sa substance.

"Comment pourrions-nous approuver un appel à respecter nos obligations internationales alors qu'Israël refuse d'adhérer à tout critère de non-prolifération nucléaire. Cela mine la crédibilité de l'AIEA", a dit un diplomate arabe à Reuters.

D'autres diplomates ont souligné la tension inhabituelle qui a régné pendant les débats.

"C'était un vrai cirque, c'est la pire conférence de histoire de l'AIEA", a estimé un diplomate européen. "Je n'ai jamais vu une telle animosité."

La résolution a été votée par tous les pays européens, une poignée de pays asiatiques, africains et sud-américains, plus l'Iran et l'Egypte. Parmi les pays qui se sont abstenus figurent Israël, les Etats-Unis et la Syrie.

Un texte similaire avait été adopté il y a un an avec une écrasante majorité mais il y avait eu 47 abstentions parmi les pays occidentaux et les nations en voie de développement.

Les experts pensent que, dans la région, Israël dispose d'un arsenal nucléaire. La Syrie et l'Iran sont soupçonnés de chercher à se doter aussi de l'arme atomique.

Mark Heinrich, version française Guy Kerivel

Irak: les Polonais s'apprêtent à plier bagages, les Américains annoncent la mort d'un dirigeant de l'insurrection

Par Vanessa Gera AP - il y a 22 heure 05 minutes

DIWANIYAH, Irak - Les soldats polonais déployés en Irak vont bientôt rentrer à la maison. Une cérémonie a été organisée samedi sur leur principale base au sud de Bagdad, afin de marquer la fin de leur mission dans le pays. Le contingent sera ainsi le dernier à quitter les rangs de la coalition emmenée par les Etats-Unis, après la Géorgie qui avait rappelé ses hommes en août en raison du conflit l'opposant à la Russie.

Cette cérémonie sonnant le départ prochain de la Pologne a coïncidé avec la visite du No2 de la diplomatie américaine dans le nord de l'Irak et l'annonce de la mort d'un dirigeant d'Al-Qaïda en Irak soupçonné d'être le cerveau de nombreux attentats meurtriers dans la capitale irakienne. L'homme, qui s'appelait Mahir Ahmad Mahmoud al-Zoubaïdi, était également connu sous le nom d'Abou Assad ou Abou Rami. Ancien membre du groupe sunnite Ansar al-Islam, il avait rejoint Al-Qaïda en Irak en 2004, selon l'armée américaine.

Des soldats américains, qui tentaient de le capturer, l'ont tué lors d'une fusillade qui a également coûté la vie à son épouse vendredi à Azamiyah, quartier septentrional de Bagdad. L'armée pense qu'il dirigeait la cellule qui a notamment perpétré des attentats quasi-simultanés jeudi à Bagdad. D'après la police irakienne, une vingtaine de fidèles qui assistaient aux prières marquant l'Aïd el-Fitr ont été tuées dans ces attaques visant deux mosquées chiites.

Al-Zoubaïdi est aussi soupçonné d'avoir organisé plusieurs attentats à la voiture piégée et des attaques au mortier à Sadr City, principal quartier chiite de la capitale, en 2006 et 2007, dont une série d'explosions qui a fait plus de 200 morts le 23 novembre 2006. Selon l'armée, l'homme aurait également participé à des enlèvements et des exécutions enregistrées sur vidéo, dont une le montrant en train de tirer sur un ressortissant russe, pris en otage avec trois autres membres de l'ambassade de Russie en juin 2006 à Bagdad. Al-Zoubaïdi serait en outre derrière un attentat qui a tué le 1er mai un soldat américain à Bagdad, ainsi que derrière des attentats dans les provinces de Salahuddine et de Diyala au nord de la capitale, a-t-on appris de même source.

Le général Ray Odierno, commandant des forces américaines en Irak, a observé que les chiites montraient "beaucoup de retenue" suite aux attentats de jeudi. Les autorités "n'ont vu aucun signe" d'un quelconque projet de représailles, a-t-il déclaré près de Diwaniyah, à l'issue d'une cérémonie marquant le départ des forces polonaises d'Irak. "Je suis sûr que nous continuerons" à leur rendre la tâche "très difficile", a-t-il ajouté en allusion aux insurgés.

La Pologne a envoyé des troupes de combat en Irak, comptant à un moment donné 2.500 soldats sur le terrain, soit le troisième contingent après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Varsovie a réduit ses forces à quelque 900 hommes qui doivent regagner la Pologne d'ici la fin du mois. Le ministre polonais de la Défense Bogdan Klich s'est déclaré "personnellement satisfait et fier" de la mission accomplie et a exprimé l'espoir que Varsovie puisse nouer des relations économiques avec les Irakiens.

Parallèlement à cette cérémonie, le secrétaire d'Etat adjoint américain John Negroponte et l'ambassadeur des Etats-Unis en Irak Ryan Crocker ont rencontré samedi des responsables irakiens dans le nord du pays, où un conflit entre communautés kurde et arabe concernant la ville de Kirkouk accentue les tensions.

Les diplomates se sont entretenus avec des représentants de groupes ethniques et religieux à Kirkouk, localité que les Kurdes cherchent à intégrer dans leur région semi-autonome, selon Hassan Tourhan, un Turkmène membre du conseil provincial présent aux discussions. La délégation s'est ensuite rendue à Souleimanieh pour des entretiens avec le président Jalal Talabani, un Kurde, et ses adjoints sunnites et chiites, d'après le bureau de M. Talabani. L'ambassade des Etats-Unis a confirmé cette rencontre sans fournir plus de détails. AP
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Un hélicoptère de l'US Army s'écrase à Bagdad

Reuters - 22H11

BAGDAD (Reuters) - Un hélicoptère de l'armée américaine s'est écrasé samedi soir à Bagdad, annonce l'US Army sans autres précisions

L'appareil s'est écrasé vers 20h55 (17h55 GMT). Un caméraman de Reuters television a vu deux hélicoptères survoler le quartier de Cha'ab, dans le nord de la capitale, lorsque le moteur de l'un d'eux a fait un bruit sourd. L'appareil a perdu de l'altitude et s'est écrasé.

Le caméraman a ensuite entendu une explosion, suivie de tirs.

Peter Graff, version française Guy Kerivel

Les Etats-Unis et l'Inde ont repoussé la signature de leur pacte nucléaire

Par Lachlan CARMICHAEL AFP - 4/10/2008 17:01

NEW DELHI (AFP) - Les Etats-Unis et l'Inde n'ont pas signé samedi leur accord de coopération dans le nucléaire civil, comme c'était pourtant prévu lors de la visite à New Delhi de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, mais ils se sont engagés à le faire très prochainement.

"Le président (américain George W. Bush) signera l'accord très bientôt", a assuré Mme Rice au cours d'une conférence de presse dans la capitale indienne où elle est arrivée samedi pour 24 heures avant de se rendre au Kazakhstan.

"L'accord est bouclé", a-t-elle insisté, aux côtés de son homologue Pranab Mukherjee. "Je ne veux pas que quiconque pense que nous ayons des problèmes (de fond). Il s'agit de questions administratives", a-t-elle assuré.

Mme Rice était pourtant venue à New Delhi pour apposer les derniers paraphes à ce texte historique annoncé en 2005 par le président Bush et le Premier ministre indien Manmohan Singh.

"Il y a beaucoup de détails administratifs à mettre au point", avait prévenu la secrétaire d'Etat dans l'avion qui l'emmenait en Inde.

En fait, selon des sources du ministère indien des Affaires étrangères, New Delhi souhaitait que l'accord porte le sceau du président Bush.

Validé la semaine dernière par le Congrès américain, ce pacte nucléaire dit "123" doit effectivement être formellement remis à la Maison Blanche pour que le président américain le promulgue sous forme de loi.

"Une fois que le président (Bush) aura signé, le processus sera achevé. Et une fois ce processus bouclé, nous conviendrons d'une date pour la (cérémonie) de signature" formelle par les deux pays, a expliqué M. Mukherjee.

Ce report de la signature de l'accord, pierre angulaire du rapprochement entre les deux puissances, est une nouvelle anicroche dans les négociations âpres menées depuis trois ans à Washington et à New Delhi.

Le voyage de Mme Rice en Inde faisait suite à l'adoption le 27 septembre et le 1er octobre par la Chambre des représentants et le Sénat d'une législation amendée autorisant les Etats-Unis à vendre à New Delhi des réacteurs nucléaires, du combustible à usage civil et des transferts de technologies.

Les deux démocraties espèrent ainsi renforcer leur nouveau "partenariat stratégique", a rappelé Mme Rice.

Car jusqu'à la fin de la Guerre froide, l'Inde s'illustrait par sa diplomatie du "non-alignement". Elle se méfiait des Etats-Unis et était proche de l'URSS, tout en refusant de choisir franchement entre les blocs occidental et soviétique.

La Russie équipe déjà une centrale nucléaire du sud de l'Inde et un accord de coopération est prêt à être paraphé. Paris et New Delhi ont signé le leur le 30 septembre.

Pour que tous ces textes s'appliquent, il a fallu que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG) acceptent en juillet et en septembre la reprise du commerce nucléaire avec l'Inde.

Le NSG et l'AIEA ont de facto levé un embargo international imposé il y a 34 ans à cette puissance atomique militaire depuis ses essais en 1974, puis ceux de mai 1998, et qui refuse de signer le Traité de non-prolifération (TNP).

New Delhi dispose donc d'un régime dérogatoire, puisqu'en principe, le NSG interdit de vendre du matériel nucléaire à des Etats non signataires du TNP. En contrepartie, l'Inde va séparer ses programmes nucléaires militaire et civil et placer sous surveillance internationale 14 de ses 22 réacteurs.

Mme Rice devait quitter New Delhi dimanche pour le Kazakhstan. Elle doit s'entretenir avec le président Noursoultan Nazarbaïev et le Premier ministre Karim Massimov de coopération en matière de sécurité et d'énergie ainsi que de réformes politiques et économiques.

Le général McKiernan demande l'envoi de renforts en Afghanistan

AP - Mercredi 1 octobre 2008, 18h09

WASHINGTON - Le commandant des forces de l'OTAN en Afghanistan, le général américain David McKiernan, a demandé mercredi l'envoi de renforts "dès que possible" en Afghanistan pour lutter contre la recrudescence des violences des insurgés

S'exprimant devant des journalistes au Pentagone, le général McKiernan a ajouté qu'il était également nécessaire de recevoir davantage d'aide sur le plan économique et politique.

Il a assuré qu'il y avait eu une augmentation importante cette année en Afghanistan du nombre de combattants étrangers, venus du Pakistan voisin, notamment de Tchétchènes, d'Ouzbeks, de Saoudiens et d'Européens.

Il a précisé qu'il avait besoin de plus que les 10.000 hommes supplémentaires qu'il avait demandés pour intensifier les opérations militaires dans le sud et l'est où les violences ont pris de l'ampleur.

Il s'est toutefois dit encouragé par les récentes opérations militaires pakistanaises menées contre les insurgés qui lancent régulièrement des attaques de l'autre côté frontière, en Afghanistan.

Les violences auraient augmenté d'environ 30% en Afghanistan cette année par rapport à 2007. AP

Seize morts dans deux attentats anti-chiites à Bagdad

Reuters - Jeudi 2 octobre 2008, 11h45

BAGDAD (Reuters) - Seize personnes ont été tuées et une soixantaine d'autres blessées, jeudi, dans deux attentats visant deux mosquées chiites de Bagdad où se déroulaient les festivités de l'Eid al-Fitr, annonce un porte-parole des forces de sécurité.

Le chauffeur d'un taxi a précipité son véhicule contre une voiture de police qui protégeait l'accès à une mosquée dans le quartier de Zafraniya, provoquant la mort de 10 personnes et en blessant 31 autres.

Un caméraman de Reuters TV, présent sur place, a raconté que des membres et des morceaux de corps humains étaient visibles à plus de 100 mètres du lieu de l'attentat.

Six personnes ont été tuées et 26 ont été blessées dans l'explosion d'une seconde bombe que transportait un adolescent se déplaçant à pied dans le quartier du Nouveau Bagdad.

L'adolescent a été accosté par un membre des forces de sécurité à environ 80 mètres de l'entrée du lieu de culte et s'est fait sauter avec l'engin qu'il transportait.

Les deux quartiers visés sont situés dans l'est de la capitale.

Pour la plupart des chiites irakiens, ce jeudi coïncide avec la principale journée des festivités de l'Eid al-Fitr qui marquent la fin de la période de jeûne du Ramadan.

Les sunnites ont, eux, commencé les célébrations mardi.

Il s'agit de la deuxième série d'attentats en moins d'une semaine à Bagdad, à l'occasion du Ramadan.

Dimanche, quatre attentats à la bombe avaient tué 32 personnes dans la capitale irakienne. L'attaque la plus meurtrière s'était produite dans le quartier commerçant de Karrada au moment où les habitants effectuaient leurs courses en prévision de l'Eid al-Fitr.

Dans la province de Diyala, des hommes armés ont ouvert le feu sur un minibus transportant une famille qui se rendait à une fête. Six personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tués.

Peter Graff, version française Pierre Serisier