mardi 17 janvier 2012

Six mois de sursis pour le militaire responsable de l’accident d’un camion de transport nucléaire à Istres

17 janvier 2012 – 13:45

Le jeune caporal-chef de l’Escadron de transport de matériels spécialisés (ETMS) 91.532 de Bourges-Avord ne s’en sera pas trop mal tiré devant la chambre militaire du tribunal de grande instance de Marseille.

Ce militaire a en effet été tenu pour responsable d’un accident qui a eu lieu sur la base aérienne d’Istres, le 9 juin 2010. A l’époque, le camion Scania de 33 tonnes et de 585 CV qu’il conduisait s’était renversé dans un virage après avoir évité un soldat en train de faire un jogging.

Les trois militaires à bord du véhicule spécialisé, qui ne transportait pas d’ogive nucléaire au moment de l’accident, furent blessés. L’un deux, atteint aux cervicales, a fut contraint de rester alité pendant 6 mois.

Selon l’enquête, le camion, qui avait rencontré des problèmes de frein lors d’un précédent déplacement, roulait alors à 72 km/h, soit 42 km/h au-delà de la vitesse autorisée sur la base aérienne. Mais le disque tachygraphe indiqua également que, lors du trajet Bourges/Istres, le véhicule fut « poussé » jusqu’à 105 km/h alors qu’il ne devait pas dépasser les 80 km/h. Qui plus est, le conducteur n’avait pas reçu de formation spécifique et son brevet lui fut délivré par équivalence deux semaines après l’accident.

Du coup, le caporal-chef de l’ETMS 91.532 était donc poursuivi pour « violation de consignes, blessures involontaires, mise hors service d’un matériel à l’usage des forces armées », étant donné que le camion ne peut apparemment plus servir. Seuls les deux premiers chefs d’accusation ont été retenus contre lui.

L’un de ses avocats, Me Ophélie Kirsch, a plaidé la relaxe, en décrivant un miltaire « soucieux des consignes, de l’ordre et aux états de service élogieux » et soulignant des « défaillances techniques », des « carences hiérarchiques » ainsi que la formation insuffisante de son client.

Des arguments qui ont fait mouche car le caporal-chef, qui a comparu en civil sur ordre de sa hiérarchie, a finalement été condamné à 6 mois de prison avec sursis, sans suspension de permis de conduire et sans inscription au casier judiciaire. « Cela ne devrait pas entraver votre carrière militaire, c’est léger », a ajouté Carole Sayouz, la présidente de la chambre militaire du TGI de Marseille.

Par ailleurs, des précisions ont été apportées au sujet de la valeur du camion accidenté. Selon Me Bruno Lombard qui représentait l’agent du Trésor, l’a évalué à 5 millions d’euros. » L’Etat fera face à ses obligations. Cela coûte cher à la République compte tenu de la spécificité du transport d’armes de dissuasion nucléaire » a-t-il ajouté.

http://www.opex360.com/2012/01/17/six-mois-de-sursis-pour-le-militaire-responsable-de-laccident-dun-camion-de-transport-nucleaire-a-istres/

Disparition d’un Famas et d’une mitrailleuse Minimi lors d’un bivouac du 2e RIMa

17 janvier 2012

En juillet dernier, l’on apprenait qu’un militaire du 3ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa) avait perdu son arme au retour d’une séance de tir au terrain de Vilmaury, à Carcassonne.

Mais deux marsouins du 2e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) de Champagné (Sarthe) ont fait encore plus fort, dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier. En effet, d’après l’édition locale du quotidien Ouest France, ils se seraient fait dérober un Famas ainsi qu’un mitrailleuse Minimi alors qu’ils étaient en bivouac avec leur section dans le cadre d’un exercice.

Selon le journal, même si ces deux armes n’étaient pas chargées, leur disparition est pour le moins embarrassante. Pour tenter de les retrouver, 450 marsouins du régiment ont fouillé les environs, pendant une semaine, des sapeurs du génie ainsi que des hommes grenouilles ont été appelés à la rescousse pour sonder les zones humides. Et les véhicules sortant du camp d’Auvours ont été également contrôlés. Tout cela, sans succès. Le Famas et la Minimi, qui pèse presque 7 kg à vide, sont restés introuvables.

Alors, comment se sont volatilisées ces deux armes? Une information judiciaire contre X pour vol en réunion a été ouverte par le Parquet du Mans le 19 décembre dernier. Mais une chose est sûre, les militaires impliqués dans cette disparition doivent s’attendre à des sanctions…

http://www.opex360.com/2012/01/17/disparition-dun-famas-et-dune-mitrailleuse-minimi-lors-dun-bivouac-du-2e-rima/

dimanche 15 janvier 2012

Attentat contre Habyarimana : l'expertise française disculpe les proches de Kagamé

Rwanda - Attentat contre Habyarimana : l'expertise française disculpe les proches de Kagamé

Des soldats du FPR devant l'épave du Falcon 50 de Habyarimana, abattu le 6 avril 1994. © Corinne Dufka/Reuters

Le rapport d'experts commandé par des juges français sur l’attentat qui a coûté la vie à Habyarimana conclut à un tir de missile en provenance d’une caserne militaire contrôlée par les partisans de l’ancien président rwandais. Le rapport judiciaire marque donc l’effondrement de la piste, un temps suivie par la justice française, de la responsabilité de l’actuel président rwandais Paul Kagamé dans un événement considéré comme le déclencheur du génocide d’au moins 800 000 personnes.

Est-ce enfin l’épilogue d’un épisode qui aura empoisonné les relations franco-rwandaises pendant près de 18 ans, et au-delà, tourmenté la mémoire des rescapés du génocide de 1994 ? Mardi, les juges d’instructions français Marc Trévidic et Nathalie Poux ont communiqué aux parties, dont Agathe Habyarimana et des proches de Paul Kagamé mis en examen, les conclusions du rapport d’experts qu’ils avaient commandé sur l’attentat contre l’avion du défunt président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994.

Cette enquête, menée à Kigali de septembre à décembre 2010, montre que le missile qui a abattu le Falcon 50 présidentiel a été tiré de la caserne militaire de Kanombe, à Kigali. À cette époque, les lieux étaient occupés par la garde présidentielle, une des unités les plus fidèles au régime d’Habyarimana, qui allait immédiatement commencer le génocide des Tutsis et le massacre des opposants hutus.

Rupture diplomatique



Les conclusions de l'expertise tendent donc à prouver que les auteurs de l’attentat ne sont pas les membres d’un commando du Front patriotique rwandais (FPR, le parti de l’actuel président Paul Kagamé). C’est pourtant la piste qu’avait suivie Jean-Louis Bruguière, le prédécesseur des juges Trévidic et Poux. En émettant des mandats d’arrêts contre plusieurs proches de Paul Kagamé en 2006, celui-ci avait provoqué la fureur du Rwanda, qui décida de rompre ses relations diplomatiques avec la France. Celles-ci ne furent rétablies que fin 2009.

Comme Bruguière, une partie de l’administration française de l’époque, coupable aux yeux de Kigali d’avoir soutenu le régime d’Habyarimana, avait validé la thèse de la responsabilité du FPR. Ce qui leur permettait, croyaient-ils, de remettre sur les épaules du parti de Kagamé une partie de la responsabilité des massacres de son propre peuple.

Kigali félicite les juges français

Aujourd’hui, Kigali se sent – enfin – absout par la justice française. « Il est maintenant clair que l’attentat contre l’avion était un coup d’État mené par des éléments hutus extrémistes et leurs conseillers qui contrôlaient les casernes de Kanombe », a déclaré la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.

« Le rapport d'expertise confirme l'hypothèse d'un départ de tirs de missiles depuis (le camp de) Kanombe et nos clients qui ont été injustement accusés et poursuivis pendant des années se trouvent confortés dans leurs positions », a déclaré après la présentation de l'expertise Me Bernard Maingain, l’avocat des proches de Paul Kagamé.

Pour l’occasion, le communiqué du gouvernement rwandais adresse les premiers compliments à une administration française depuis bien longtemps : « Le rapport d’aujourd’hui est vu comme le résultat d’une investigation de grande qualité, menée par des magistrats français au passé impeccable et menée par des experts de classe mondiale ».
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http://youtu.be/eQdtKsHxQ0Y
http://www.youtube.com/watch?v=eQdtKsHxQ0Y

http://www.dailymotion.com/video/xhctj_la-france-au-rwanda-genocide_news

http://rwanda94.pagesperso-orange.fr/

http://www.genocidemadeinfrance.com/

Policier tué en 2010: trois membres présumés de l'ETA, interpellés à Joigny

Un membre présumé de l'organisation séparatiste basque ETA a été interpellé samedi après-midi en Bourgogne, soupçonné d'avoir appartenu au commando qui avait tué un policier français en 2010 lors d'un contrôle qui avait mal tourné en région parisienne.

Plusieurs membres présumés de ce commando avaient déjà été interpellés, notamment un des hauts responsables de l'organisation, Mikel Karrera Sarobe, alias "Ata", quelques jours seulement après ce meurtre.

L'homme interpellé samedi a été arrêté en même temps que deux autres etarras présumés à Joigny, dans l'Yonne, près d'Auxerre, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministre de l'Intérieur. Son identité et son niveau de responsabilité présumée dans l'ETA n'ont pas été précisées par des sources françaises proches de l'enquête.

L'opération a été menée dans l'après-midi par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) de la police judiciaire française.

Selon des sources proches de l'enquête, le suspect principal a été intercepté alors qu'il descendait d'un train, attendu en voiture par les deux autres, armés. Selon une source judiciaire, l'interpellation a été mouvementée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance visant les trois individus placés en garde à vue.

Le 16 mars 2010, Jean-Serge Nérin, policier de 52 ans, père de quatre enfants et originaire de Guyane, avait été tué au cours d'un échange de tirs près de Dammarie-Les-Lys, en Seine-et-Marne. Si des policiers ou des gendarmes français avaient été auparavant blessés par l'ETA, dont les militants se sont longtemps servis de la France comme d'une base arrière, c'est la première fois que l'un d'eux trouvait la mort.

Le président Nicolas Sarkozy avait assisté à Melun aux obsèques en compagnie du Premier ministre espagnol de l'époque Jose Luis Zapatero. Le chef de l'Etat avait dit sa détermination à "éradiquer une à une toutes les bases de l'ETA en France". "Nous ne laisserons pas le territoire français devenir la base arrière de terroristes et d'assassins."

Plusieurs membres présumés de ce commando ont été depuis interpellés. Le jour même des faits, un homme de 27 ans, Joseba Fernandez Aspurz, poursuivi à de multiples reprises pour des violences urbaines perpétrées par de jeunes indépendantistes en Espagne, avait été arrêté. Mais au moins cinq autres personnes, dont une femme, avaient pris la fuite.

Trois suspects devaient toutefois être interpellés dans les jours suivant, notamment, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Mikel Karrera Sarobe, 39 ans, alors considéré comme le chef militaire d'ETA.

Le 10 mars 2011, un autre membre présumé de l'ETA, avait été interpellé dans le Pas-de-Calais, lors d'une opération dans une maison louée par des membres en cavale. Cela "ne veut pas dire qu'il aurait participé à la fusillade, ni même qu'il aurait été sur place", avait tempéré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.

La mort du policier était survenue à l'issu d'un contrôle, alors qu'une patrouille de policiers locaux avaient été intriguée par plusieurs véhicules sur un chemin de terre de la bourgade de Villiers-en-Bière. Ils avaient interpellé Aspurz, mais pour couvrir sa fuite, le reste du commando avait ouvert le feu et tué le policier.

Le 20 octobre, ETA a annoncé "l'arrêt définitif" de son activité armée après plus de quarante ans de lutte pour l'indépendance du Pays basque, qui a fait plus de 829 morts. Environ 700 prisonniers de l'ETA sont dispersés actuellement dans les prisons espagnoles et françaises.

samedi 7 janvier 2012

Le FN réplique à Sarkozy avec une Jeanne d'Arc symbole de jeunesse et de nationalisme

Jean-Marie et Marine Le Pen ont rendu hommage samedi à Paris à Jeanne d'Arc, au lendemain de Nicolas Sarkozy, en exaltant des symboles de jeunesse et de nationalisme à travers la "pucelle d'Orléans", honorée tous les 1er mai par le Front

Si les deux leaders du FN ont déposé, ensemble, une gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides, c'est Jean-Marie Le Pen, 83 ans, qui a assuré le discours devant une petite foule de sympathisants, environ 100 à 150 personnes.

Au lendemain de l'hommage rendu par Nicolas Sarkozy, qui a appelé à "ne pas laisser (Jeanne d'Arc) entre les mains de ceux qui voudraient s'en servir pour diviser", le président d'honneur du FN a convenu que l'héroïne appartenait "à la France et aux Français".

"Mais elle n'appartient sûrement pas aux partis qui n'en parlent jamais ou qui n'en parlent que dans les périodes électorales", a-t-il enchaîné.


Ni "aux partis qui ont livré la France à l'européisme et au mondialisme, qui veulent la dissoudre dans une Europe fédérale, qui ont abandonné la garde millénaire des frontières, qui dénient la légitime priorité nationale, qui ont organisé une immigration étrangère massive, ce qui ne respecte aucun des principes qui ont fait agir Jeanne et qui l'ont fait mourir", a-t-il poursuivi.

De son côté, Marine Le Pen, qui n'a pas pris la parole à la tribune, a déclaré aux journalistes que ce n'était "pas le tout de rendre hommage à Jeanne d'Arc, mais encore faut-il partager les valeurs qui étaient les siennes".

"Or, rendre hommage à Jeanne d'Arc, qui était en même temps héroïne et sainte, quand dans le même temps on mène un mandat comme l'a fait Nicolas Sarkozy qui est un mandat d'abandon de la souverainté nationale, de disparition de la liberté du peuple et d'islamisation progressive de notre pays, très objectivement il y a quand même une incohérence", a-t-elle affirmé.

Présidente du FN depuis un an et candidate à la présidentielle, Marine Le Pen a trouvé "naturel" de laisser la tribune à son père. Le 1er mai dernier, c'était elle qui avait assuré le discours du FN.

Exaltant la "destinée christique" de Jeanne d'Arc -- "comme son divin modèle elle ne venait pas apporter la paix mais l'épée" --, Jean-Marie Le Pen a pour sa part aussi loué le symbole de jeunesse représenté par l'héroïne.

Une jeunesse "dont la situation est pire que la moyenne des Français" aujourd'hui, a-t-il ajouté, avant de donner une série de chiffres sur le chômage des jeunes, leurs suicides, l'insécurité, puis de déplorer l'installation en France de médecins étrangers.

Il a aussi déploré "la discrimination positive, qui signifie +racisme anti-français de souche, car à compétence égale, c'est le jeune visiblement issu de l'immigration qui sera choisi". Mais, selon lui, "il faut" que la jeunesse "se prenne en main, qu'elle ne compte pas sur l'aide de l'Etat et de ses parents".

vendredi 6 janvier 2012

Mort d'otages français au Niger: la famille de Vincent Delory veut élargir l'enquête

La famille de Vincent Delory, mort au Niger en janvier 2011, veut qu'on élargisse le champ de l'enquête pour déterminer les circonstances du décès de l'otage, alors qu'un témoignage affirme qu'il est mort carbonisé dans l'incendie du 4x4 dans lequel il était prisonnier.

Réagissant à ce témoignage, Frank Berton, l'avocat de la famille Delory, a indiqué vendredi que c'est une "version qui vient conforter l'idée que nous avions nous que c'étaient les tirs de l'armée française qui avaient mis le feu au 4x4", a-t-il expliqué à l'AFP.

Mohamed al-Amine ould Mohamedou ould M'Balle, alias Mouawiya, 22 ans, a été interrogé le 30 novembre dans sa prison de Nouakchott (Mauritanie) par le juge anti-terroriste français Yves Jannier, relate le quotidien Libération vendredi. Membre d'Aqmi, il n'a toutefois pas participé à l'enlèvement des deux Français mais affirme avoir entendu le récit quelques heures plus tard par des membres du commando jihadiste qui ont survécu à l'attaque des forces spéciales françaises tentant de libérer les deux otages.

Selon Mouawiya, un des ravisseurs, surnommé Fayçal al-Jazaïri, avait abattu Antoine de Léocour de plusieurs balles de kalachnikov parce qu'il le retardait dans sa fuite à pied dans le désert, juste après l'attaque par les commandos français.

Il assure que Vincent Delory a péri brûlé dans le 4x4, qui transportait de l'essence, à la suite des tirs qui l'ont touché. Les membres du commando de ravisseurs ont assuré après l'opération n'avoir pas exécuté ce deuxième otage.

"La réelle question est de savoir pourquoi on n'a pas préservé ce 4x4 plutôt que d'y mettre le feu alors qu'on savait qu'à l'intérieur (...) il y avait" Vincent Delory ? s'interroge Frank Berton.

"Je veux qu'on entende les militaires qui ont tiré", ajoute l'avocat, précisant qu'il allait demander la semaine prochaine un réquisitoire supplétif au parquet de Paris pour que les juges d'instruction soient saisis des chefs d'homicide involontaire "pour étendre leur saisine et qu'ils puissent déterminer qui et par quels tirs a-t-on mis le feu au 4x4 avec Delory à l'intérieur".

Devant le juge, le général Frédéric Beth, commandant du Commandement des opérations spéciales (COS), a assuré être "dans l'incapacité d'apporter des précisions sur l'embrasement du véhicule", selon Libération, qui s'est également procuré le PV de son audition.

Me Berton réclame en outre la totalité de l'enregistrement de l'opération, filmée par un avion de surveillance. Le film a été amputé d'une minute, celle au cours de laquelle le 4x4 prend feu. Le ministère de la Défense a indiqué, le 9 décembre dans une lettre, que cette coupe avait pour but de "ne pas révéler (...) certains détails opérationnels".

Pour Annabelle Delory, la soeur de Vincent, le témoignage et les éléments recueillis par la famille soulèvent de nombreuses questions.

"On nous a dit l'année dernière que la priorité était de préserver la vie des otages, aujourd'hui avec les éléments qu'on a, ça nous paraît très très difficile à admettre", a-t-elle déclaré à l'AFP.

La famille Delory accuse les forces françaises d'avoir ouvert le feu sur le véhicule dans lequel il se trouvait, provoquant sa mort.

Lors d'un entretien au ministère de la Défense en juillet, un colonel a expliqué que les commandos intervenus au sol ne portaient pas de gilets pare-balles, a rapporté Annabelle Delory.

"Quand des hommes au sol ne sont pas protégés, ils ne vont pas aller se faire fusiller s'ils ne sont pas équipés pour. C'est aussi ce qui nous fait dire que le but n'était pas de protéger la vie des otages", a-t-elle expliqué.

Un hommage est prévu ce dimanche à Linselles à la mémoire d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, au cours duquel une stèle devrait être inaugurée.

Israël: un responsable orthodoxe tué après une procession de Noël

Publié le 06.01.2012, 20h48



Un homme déguisé en Père Noël a tué à coups de couteau un responsable orthodoxe vendredi soir après une procession de Noël à Jaffa, ont annoncé la police israélienne et les médias locaux.
"Un chrétien arabe d'une cinquantaine d'années a été poignardé à Jaffa par un agresseur inconnu qui a pris la fuite", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police, Luba Samri.
Grièvement blessé, l'homme a été déclaré mort à l'hôpital, a-t-elle ajouté, assurant que l'agresseur était activement recherché mais que ses motifs étaient pour l'instant inconnus et qu'aucune piste n'était écartée.
Selon les médias locaux, l'agresseur était déguisé en Père Noël.
La victime était un avocat, président de la communauté orthodoxe locale, qui célébrait la veillée de Noël vendredi. L'attaque a eu lieu à la fin d'une procession de Noël, a expliqué Mme Samri, précisant que la police cherchait à déterminer si elle s'était produite lors d'une bagarre

Les conflits tribaux se perpétuent...

Le village sud-soudanais de Pibor a été frappé par de violents conflits entre différentes ethnies, ces derniers jours. L'ONU en appelle à l'aide extérieure.

Une tribu dévastée. Des milliers de Sud-Soudanais attaqués par un groupe ethnique rival dans le village de Pibor ce week-end, ont un besoin urgent d'aide, ont averti mercredi, les Nations unies. Quelque 6000 jeunes hommes armés de la tribu des Lou Nuer ont marché sur Pibor ces derniers jours, un village reculé de la province orientale de Jonglei peuplé de Murle. Accusant la tribu de voler leur bétail, les Lou Nuer ont brûlé des huttes en bordure de village et pillé un hôpital de Médecins sans frontières (MSF).

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Tant que les religions continueront de se mêler de la vie politique le résultat ne changera pas.

Quand décidera-t-on de prendre cette considération très au sérieux en plus haute instance ?
Craignant "une tragédie", le gouvernement et la force de maintien de la paix de l'ONU au Soudan du Sud, avaient annoncé lundi, l'envoi de renforts dans la région: 3000 soldats et 800 policiers selon Lise Grande, coordinatrice de l'action humanitaire de l'ONU dans le pays. Les violences ont forcé "des dizaines de milliers de personnes" à fuir leurs maisons, ont entraîné la destruction de logements, des moyens de subsistance de la population et entravent l'acheminement de l'aide, a ajouté Mme Grande.

Selon divers témoignages de survivants, jusqu'à 150 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été pourchassées et exécutées alors qu'elles tentaient de fuir Pibor.

"Une opération d'urgence sera nécessaire dans les semaines à venir pour aider les gens déracinés par les violences", a déclaré Lise Grande. "Des centaines de personnes qui s'étaient réfugiées dans le bush reviennent au village. Elles sont extrêmement vulnérables et ont besoin d'aide," a-t-elle poursuivi dans un communiqué.

En 2011, à Jonglei, les violences interethniques, les attaques de campements visant à voler du bétail et les opérations de représailles ont fait plus de 1100 morts et forcé quelque 63 000 personnes à quitter leur domicile, selon un rapport de l'ONU.

Dans cette province comme dans d'autres, ces violences interethniques, très souvent liées à des histoires de vol de bétail, constituent une réelle menace à la stabilité du tout jeune pays, indépendant de Khartoum depuis juillet dernier.

mercredi 4 janvier 2012

Pourquoi le Front national est fasciné par la Russie

Nolwenn Le Blevennec, Journaliste

Marine Le Pen rêve d'un déplacement en Russie, comme son père en fit (souvent mal-accompagné). Avoir un allié à l'Est reste un « must » de l'extrême droite.
Le Front national regarde vers Moscou depuis longtemps. Après son père, Marine Le Pen, présidente du Parti et candidate à la présidentielle, prône une « alliance stratégique poussée » avec la Russie.

1- Depuis 1996 : voyages, amitiés et désir d'union
Février 1996, Jean-Marie Le Pen copine avec le candidat ultra-nationaliste à la présidentielle Vladimir Jirinovski.

Vladimir Jirinovski et Jean-Marie Le Pen lors d'une conférence de presse au Radisson de Moscou, le 10 février 1996 (Reuters)

Lors d'une visite de trois jours à Moscou, le président d'alors du FN assiste aux noces d'argent du député et président du Parti libéral-démocrate (PLD)



En France, Jirinovski est mal vu pour avoir :

•dit voir « trop de juifs » partout, en Russie, mais aussi à l'étranger, et exiger des présentateurs « blonds aux yeux bleus » à la télévision ;
•craché et lancé des cailloux en 1994 à la figure d'étudiants juifs qui manifestaient contre sa présence à Strasbourg ;
•proposé de bombarder la Tchétchénie au napalm ;
•collaboré avec le néo-fasciste allemand Gerhard Frey – ils ont rédigé ensemble un texte sur la réconciliation germano-russe.
En 2003 et en 2005, Jean-Marie Le Pen se rend à nouveau à Moscou, et rencontre Sergueï Babourine, autre nationaliste russe. L'homme s'est fait remarquer pour avoir défendu une lettre antisémite, demandant au procureur de la Russie, au nom de la « défense de la patrie », l'interdiction de « toutes les organisations religieuses et communautaires juives ».

Un « espace boréal » « de Brest à Vladivostok »
En 2005, Jean-Marie Le Pen déclare vouloir réfléchir à la construction d'un « espace boréal » dans lequel la Russie et la Biélorussie auraient toute leur place. Une Europe fermée au tiers-monde, qui « par sa démographie va nous submerger ». Un espace en harmonie, parce que « chrétien, humaniste, au niveau de vie plus haut qu'ailleurs ». L'idée reviendra souvent.

Extrait de l'interview de Jean-Marie Le Pen, Minute, décembre 2011

En 2007, il se déclare pour « une Europe des nations », « de Brest à Vladivostock », englobant des pays comme l'Ukraine, la Moldavie ou la Russie, dont les peuples ont en commun « beaucoup de choses » avec les Européens. En décembre dernier, dans l'hebdomadaire Minute, il confirme :

« La relative unité ethnique et spirituelle de ce monde – qui est un grand bloc chrétien – serait parfaitement en mesure de faire pièce à l'hégémonie américaine et, demain, pourquoi pas, à l'Inde ou la Chine. »

Marine Le Pen, elle, « admire » Vladimir Poutine
Lors d'une conférence de presse, en avril 2011, Marine Le Pen a déclaré que si elle était au pouvoir, la France ferait de la Russie, « un partenaire privilégié » pour des « raisons évidentes, civilisationnelles, géostratégiques ». Elle souhaite aussi que la France sorte de l'Otan et appelle à une réflexion « sur la fin de l'Union européenne ».

En présentant son programme mi-novembre, la candidate a proposé la création d'une « organisation pan-européenne des Nations » avec la Suisse et la Russie.

Enfin, en octobre dernier, la présidente du FN déclare dans le journal russe Kommersant qu'elle est la seule héritière de Charles de Gaulle et dit « admire[r] » l'ex-président Vladimir Poutine.

« Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j'admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n'en commet pas ? La situation en Russie n'est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l'URSS. »

2La Russie et l'extrême droite, un lien... traditionnel
Chaque « mouvance » d'extrême droite a ses raisons de souhaiter un partenariat « privilégié » avec la Russie – certains militants additionnent plusieurs sensibilités.

Vanter un lien plus fort avec ce pays fait donc la joie de nombreux partisans – sauf les plus libéraux du FN, sur une ligne favorable aux Etats-Unis, proche du Tea Party.

•« Néo-gaullistes » et/ou « néo-chevènementistes »
Ils sont en faveur d'un axe Paris-Berlin-Moscou qui garantirait la paix et participerait à la construction d'un monde multipolaire. La Russie est aussi un pays qui assume son patriotisme et sa fierté nationale.

Au FN, c'est Bertrand Dutheil de La Rochère qui est envoyé pour parler aux journalistes de la Russie. Ancien chevènementiste et conseiller de Marine Le Pen sur les questions internationales, de cette famille, il explique simplement :

« Cela relève d'une conception très taditionnelle, depuis cinq siècles, d'avoir un allié à l'Est. Cela a commencé avec François Ier et son alliance avec l'Infidèle contre la maison d'Autriche. Puis, l'alliance franco-russe s'est perpétuée avec le tsar Alexandre III. Cette dernière nous a servi durant la guerre de 1914.

La Russie est le plus grand pays du monde : il a des ressources et un bon niveau de développement. Il n'y a aucune vision racialiste. »

•« Nationaux-révolutionnaires »
Ceux-là prônent un « néo-eurasisme » conceptualisé par le russe Alexandre Douguine (enseignant à l'université de Moscou). C'est un positionnement non racial et non religieux (particulièrement non-islamophobe), mais impérial.

Le but est de constituer un grand bloc continental eurasien pour lutter contre la puissance atlantiste, qui représente le mal entraînant le monde vers le chaos.

Ces analyses sont notamment reprises par des personnalités, qui sont aujourd'hui plutôt en périphérie du FN, comme Alain Soral (fondateur du groupuscule Egalité et réconciliation), ou Christian Bouchet.

•Identitaires
« L'Eurosibérie » est un concept inventé par Guillaume Faye, idéologue identitaire. C'est un « club chrétien ».

Cette « Eurosibérie » est basée sur une considération raciale : l'alliance des peuples blancs d'Europe et de la Fédération de Russie.

Les groupuscules d'extrême droite (comme Renouveau français) défendent également les Russes ethniquement européens et non musulmans. Ils sont en contact avec l'extrême droite russe et Svoboda (mouvement ukrainien). Ils se retrouvent dans les groupes nationalistes et islamophobes, en progression en Russie.

•Sur le prolongement pro-serbe
A noter, certains membres du FN soutiennent la cause des Serbes au Kosovo. Julien Rochedy et Antoine Mellies, cadres du Front national de la jeunesse rencontrés cet été, portent le bracelet de solidarité (noir tressé). Antoine Mellies, qui a quitté la direction du FNJ depuis (mais reste adhérent), se qualifie aussi de « très russophile » :

« J'aime la Russie, la Serbie, ces pays-là. »

Avec deux cadres du FNJ, à propos de la Serbie, été 2011
3Marine Le Pen ira-t-elle ?
Un membre du FN souhaitant rester anonyme nous explique que c'est Emmanuel Leroy, « une plume » de Marine Le Pen, au parcours difficilement traçable, qui est en charge d'organiser un éventuel déplacement en Russie. Réponse de Bertrand Dutheil de La Rochère :

« Je ne connais pas Emmanuel Leroy. Je ne l'ai jamais rencontré. »

L'homme a pourtant des contacts en Russie. Il a été délégué à la communication de l'Alliance France-Europe-Russie, présidée par Fabrice Sorlin, ancien candidat du FN aux législatives de 2007.

Dès le mois de mai dernier, Marine Le Pen annonce vouloir se rendre en Russie, « dans les prochains mois » et souhaiterait y rencontrer Vladimir Poutine ou son entourage. Pourquoi le voyage n'a-t-il pas encore eu lieu ? Un proche de l'époque raconte :

« Marine Le Pen a toujours vu son père parler de la Russie avec admiration. Cela lui semble logique et évident, de vouloir un rapprochement.

Mais il n'y a pas de lien véritable avec la Russie, il n'y a que des volontés de lien. Il est possible de rencontrer des seconds couteaux, quelques députés. Mais en réalité, les idées du FN sont plus proches du Parti communiste russe. C'est compliqué. Si elle le faisait maintenant, je pense que ce serait aussi catastrophique que les USA. Ce serait de l'improvisation totale. »

Bertrand Dutheil de La Rochère ne voit pas les choses de la même façon :

« Il n'y avait, en réalité, rien de prévu. Des choses et des imprévus interviennent pendant une campagne. Cela se passe au jour le jour.

D'autres personnes, proches d'elle, souhaiteraient plutôt qu'elle aille en Chine. »

Il ne souhaite pas nous dire qui. Est-ce un bon signal de se rendre dans des pays qui empêchent les journalistes de travailler ? Trois remarques lui viennent en tête :

•« Il faut faire très attention au droit d'ingérence. »
•« La Russie, il faut relativiser, cela n'a rien à voir avec ce qu'était la Russie, il y a quarante ans. »
•« Et Kadhafi n'a-t-il pas été reçu en France ? »

Mise à jour, le 03/12/2011 à 17h17 : Antoine Mellies n'est plus cadre du FNJ mais il reste sympathisant et militant.

L'extradition entre l'Irlande et la France en question dans l'affaire Sophie Toscan Du Plantier

Dans la série coups mortels à la tête

La famille Toscan du Plantier dénonce une tentative de "gêner" la justice

L'avocat de la famille de la Française Sophie Toscan du Plantier, retrouvée assassinée en 1996 en Irlande, a dénoncé mercredi la tentative du principal suspect de "gêner la procédure d'éxécution" de son mandat d'arrêt en vue de son extradition en France.

En mars 2010, la Haute Cour de Dublin a donné son feu vert en vue de l'extradition vers la France du suspect numéro 1 dans cette affaire, Ian Bailey, qui a fait appel de cette décision.

Mais avant l'examen de cet appel prévu du 16 au 18 janvier, la défense a demandé le renvoi du dossier devant la Haute Cour sur la base d'une note du parquet datant de 2001, qui explique les raisons pour lesquelles Ian Bailey n'a pas été mis en examen en Irlande.

La Cour suprême, plus haute instance judiciaire d'Irlande, doit étudier cette demande le 13 janvier, selon des sources concordantes.

L'objectif est de "gêner la procédure d'exécution du mandat d'arrêt en cours", a estimé à l'AFP l'avocat de la famille Toscan du Plantier, maître Alain Spilliaert.

Un retour devant la Haute Cour "serait très choquant pour la famille de la victime", a-t-il ajouté, contacté par téléphone à Paris

Si la Cour suprême décide de renvoyer le dossier devant la Haute Cour, cette dernière devra de nouveau se prononcer sur la recevabilité de l'extradition de M. Bailey.

A l'inverse, si elle rejette la demande, elle examinera, comme prévu, du 16 au 18 janvier, l'appel de M. Bailey contre son extradition.

Sophie Toscan du Plantier, 39 ans, avait été retrouvée assassinée le 23 décembre 1996 près de sa maison de Skull, dans le sud-ouest de l'Irlande. L'épouse du producteur français de cinéma Daniel Toscan du Plantier, aujourd'hui décédé, avait été sauvagement frappée à la tête.

Le Britannique Ian Bailey, alors journaliste, avait éveillé des soupçons en faisant état dans ses articles d'éléments que seuls les policiers et le ou les meurtriers étaient censés connaître.

Mais l'enquête irlandaise n'a jamais abouti, et la justice française, à qui le dossier a été transmis en 2008, a lancé un mandat d'arrêt européen en février 2010 contre ce quinquagénaire.

M. Bailey, qui avait été arrêté le 23 avril 2010 en Irlande où il vit, est actuellement en liberté sous contrôle judiciaire.

mardi 3 janvier 2012

Australie: un Français de 22 ans inculpé de meurtre

Un Français de 22 ans, qui voyageait en Australie, a été arrêté et inculpé du meurtre par coup de couteau d'un homme, le 25 décembre dans l'ouest du pays, a indiqué la police mardi.
Thomas Camus a été "inculpé de meurtre", a déclaré un porte-parole de la police de l'Etat d'Australie occidentale.

Le jeune homme est accusé d'avoir tué d'un coup de couteau au torax Kristopher Dixon, 32 ans, près d'une boîte de nuit à Broome, une ville touristique au nord-ouest de l'Australie. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 24 au 25 décembre.

Selon la police, Thomas Camus aurait eu plusieurs altercations avant de planter un couteau dans la poitrine de Kristopher Dixon, lorsque ce dernier a tenté d'intervenir.

Il reste en détention provisoire jusqu'au 18 janvier, date de sa prochaine comparution devant la justice, a indiqué un responsable du tribunal de la ville à l'AFP.

Il a comparu mardi devant le tribunal de Broome, par lien vidéo depuis la prison de la ville, et n'aurait pas réagi lorsque la teneur de son inculpation lui a été lue, a rapporté la télévision australienne ABC.

La police a lancé un appel à témoin.

"Nous avons parlé avec beaucoup de gens qui étaient là cette nuit, mais si quiconque a des informations qu'il n'a pas encore partagées avec nous, nous lui demandons de nous contacter", a déclaré Tony Wilson, responsable de la police, à la télévision ABC.

"C'est toujours une tragédie pour une famille de perdre quelqu'un de cher, et ça l'est spécialement le matin de Noël", a-t-il ajouté.

La police a arrêté trois autres hommes, âgés de 25, 29 et 32 ans, accusés d'avoir bousculé et frappé la victime lors d'une autre altercation, qui s'est produite avant le coup de couteau. Elles ne sont pas accusées d'avoir participé à l'homicide, a ajouté la police.

lundi 2 janvier 2012

La première gagnante de MasterChef perd deux enfants dans un incendie

Anne Alassane, vainqueur de la 1ère édition française de l'émission de téléréalité MasterChef, a perdu deux enfants lundi dans l'incendie de sa maison voisine de la ferme-auberge qu'elle avait ouverte il y a quelques mois à Montauban, ont indiqué la police, le maire et les pompiers.
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Les pompiers ont vainement tenté de réanimer les deux enfants de 2 et 4 ans.

Quatre policiers ont en outre été intoxiqués en intervenant sur le sinistre survenu vers 17H15 route du Fau.
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Dramatique début d'année pour la première gagnante de «MasterChef», l'émission culinaire de TF1. Selon Europe 1, deux des six enfants d'Anne Alassane ont péri lundi dans un incendie. Le feu s'est déclaré aux alentours de 19 heures, dans la maison familiale près de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne.

Les deux bambins, âgés de deux ans et quatre ans, ont été retrouvés inanimés par les secours et ont tous deux succombé pendant leur transport à l'hôpital.

Quatre policiers ont en outre été intoxiqués en intervenant sur le sinistre.

Au moment de l'incendie, Anne Alassane se trouvait à quelques mètres de là, dans son auberge «La Pays'Anne», un établissement d'une cinquantaine de couverts, qu'elle avait ouvert en 2010 grâce aux 100 000 euros gagnés dans l'émission. En état de choc, elle a été hospitalisée avec son mari.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/anne-laureate-de-masterchef-2010-perd-deux-enfants-dans-un-incendie-02-01-2012-1793468.php
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dimanche 1 janvier 2012

Alpe d'Huez: un Allemand retrouvé mort

AFP
01/01/2012 | Mise à jour : 22:50 | Réagir
Un Allemand de 23 ans a été retrouvé mort dans un local technique de la patinoire de la station de ski de l'Alpe d'Huez, dans l'Isère, ce matin sans qu'on connaisse la cause de son décès, a indiqué la gendarmerie, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Le corps du jeune homme gisait au pied d'un escalier métallique avec un important hématome à la tête, selon la même source. L'endroit où il a été retrouvé était facilement accessible, bien qu'interdit au public. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes du décès, qui a été confiée à la brigade de recherche de La Mûre ainsi qu'à la brigade de Bourg d'Oisans. Une autopsie doit être pratiquée demain

Une septuagénaire retrouvée morte, le soir du 31, des plaies à la tête

Les gendarmes ont ouvert une enquête afin d'éclaircir les circonstances de la mort suspecte d'une femme de 77 ans, retrouvée à son domicile le soir du 31 décembre à Roche-en-Régnier (Haute-Loire).
l est environ 20 h 15, samedi soir, lorsque les sapeurs-pompiers sont avisés qu'une femme, âgée de 77 ans, a été retrouvée inconsciente à son domicile de Roche-en-Régnier. Sur place, le médecin du Samu 43 ne peut que constater le décès de Marie-Louise Jouve. Cette dernière porte des blessures suspectes au niveau de la tête.
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches de la gendarmerie qui, sur place, a " gelé " les lieux et a procédé aux constatations. " Dans l'attente des résultats médico-légaux (une autopsie doit être pratiquée dans la journée d'aujourd'hui, à Saint-Etienne, NDLR), aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs ", indiquait hier le parquet de Clermont-Ferrand, saisi de l'affaire. Des recherches portant sur l'environnement de la victime étaient également entreprises afin que les gendarmes puissent éclaircir les circonstances de cette mort suspecte.

Agricultrice à la retraite, la victime vivait seule depuis l'hospitalisation de son époux, dans le hameau de Saint-Maurice-de-Roche.

Sa fille, qui a découvert le corps vers 20 heures, et son gendre habitent la maison attenante. Et son fils réside également dans le même village.

À Roche-en-Régnier, petite commune de 380 âmes, la population a rapidement appris le décès de la septuagénaire, hier matin. " C'était une dame sans histoire, précise un habitant. Elle s'est occupée de son mari malade depuis des années. "
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Auvergne > Roche-en-Régnier 03/01/12 - 05h42

La septuagénaire blessée à la tête aurait été tuée

Retrouvée morte chez elle, dans un village de Haute-Loire, le soir du 31 décembre, l'agricultrice à la retraite âgée de 77 ans semble bien avoir été la victime d’un crime.

L’autopsie réalisée ce lundi à Saint-Etienne est venue confirmer la thèse criminelle dans l’affaire de la septuagénaire retrouvée morte à son domicile de Roche-en-Régnier, samedi soir. « Les résultats confortent l’hypothèse criminelle », a indiqué, hier soir, le parquet de Clermont-Ferrand.

« Ça nous a foutu un sacré coup » Marie-Louise J., 77 ans, a reçu plusieurs coups au niveau du crâne. Mais rien ne permet à ce stade d’affirmer, selon le ministère public, qu’une barre de fer a été l’arme utilisée. « On sait que c’est un objet contondant, mais c’est tout pour l’instant… »

Dès dimanche, les enquêteurs paraissaient avoir écarté, au vu des blessures infligées, la piste accidentelle. Marie-Louise J. aurait-elle surpris, une fois rentrée chez elle, un ou plusieurs cambrioleurs?? (...) Élément troublant : plusieurs sacs à main, appartenant à la retraitée, ont été retrouvés à proximité de la maison. Avec, toujours rangés à l’intérieur, des moyens de paiement... (...)

À Saint-Maurice-de -Roche, la nouvelle a rapidement fait le tour du village. « Ça nous a foutu un sacré coup à tous. C’est une honte de voir ça. Ça inquiète tout le monde dans nos petits pays », déplore un voisin.

Marie-Louise J., a vécu toute sa vie dans le village de « Saint-Maurice-de-Roche », sur la commune de Roche-en-Régnier. (...) Et si elle ne fréquentait plus le club du troisième âge de sa commune, elle continuait à s’occuper de la vie de la paroisse. (...)

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à mon avis mieux aurait valu pour elle de continuer à fréquenter le club du troisième âge plutôt que l'Eglise, c'est une association républicaine qui correspond au texte de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il garantit le respect de la vie démocratique, le Vatican refuse de reconnaître ce texte. Ce qui est plus que suspect !

Le président du Sénat de la RDC agressé par des opposants à Paris

Kinshasa a accusé dimanche des partisans du principal opposant au président Joseph Kabila d'avoir agressé le président du Sénat de la République démocratique du Congo la veille à Paris, ajoutant que l'ambassadeur de France avait été convoqué pour des explications.

A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé dimanche l'agression de Léon Kengo wa Dondo, 76 ans, samedi vers 17H00 GMT, ainsi que la convocation de l'ambassadeur de France à Kinshasa.

"Nous déplorons l'agression dont a été victime M. Léon Kengo Wa Dondo", a déclaré Bernard Valero, le porte-parole, soulignant que celui-ci "était en France dans le cadre d'un déplacement privé dont les autorités françaises n'avaient pas été informées".

"Les forces de l'ordre lui ont naturellement prêté secours dès que possible et les autorités françaises ont veillé à ce qu il soit admis sans délai dans un hôpital parisien afin de s'y faire soigner", a ajouté M. Valero qui n'a pas donné de précisions sur l'état de santé de la victime. Dimanche, le président du Sénat était toujours hospitalisé.

Une enquête est en cours, a ajouté M. Valero, précisant que les autorités congolaises avaient été tenues au courant et que le Quai d'Orsay "restait en contact" avec elles.

Le président du sénat "a été agressé en gare du Nord par les bandes de ceux qui s'appellent les +combattants+ proches d'Etienne Tshisekedi", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, faisant référence aux partisans de l'opposant qui s'est proclamé "président élu" de RDC après le scrutin contesté du 28 novembre.

Selon les premières informations de Kinshasa, M. Kengo "aurait eu des dents arrachées, il a été piétiné, roulé à terre" et a été hospitalisé près de la gare du Nord, dans le nord de Paris.

Selon une source proche de l'enquête à Paris, M. Kengo est arrivé en train depuis Bruxelles à Paris, gare du Nord à 17H00 GMT, où une voiture avec un chauffeur l'attendait. Alors qu'il pénétrait dans le véhicule, il a été frappé par des hommes pouvant être des compatriotes.

La police, appelée, est intervenue pour mettre fin à l'agression et le chauffeur a ensuite conduit son passager dans un hôpital parisien.

"Nous protestons de la manière la plus ferme contre cette énième agression perpétrée en France au vu et au su des autorités françaises contre des officiels congolais", a ajouté M. Mende.

D'après lui, les agresseurs reprochaient à M. Kengo, leader de l'Union des forces du changement (UFC), arrivé quatrième (4,95%) de la présidentielle remportée par le sortant Joseph Kabila (48,95%), de "n'avoir pas retiré sa candidature aux dernières élections, ce qui n'a pas permis à leur chef (M. Tshisekedi) d'être élu".

Ce dernier a obtenu 32,33% des suffrages.

"Je crois qu'effectivement il y a de soit-disant représentants de l'opposition (...) qui s'auto-mandatent mais qui en l'occurence se trompent à la fois de combat et de méthode surtout, parce que ce n'est pas comme cela que l'on fera avancer la démocratie d'une manière générale, au Congo ou ailleurs", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur de France à Kinshasa, Luc Hallade, dénonçant des "méthodes de voyous".

"On espère qu'on arrivera à mettre la main sur les auteurs de cette agression et qu'ils pourront être traduits en justice", a ajouté M. Hallade , à qui les autorités ont dit leur souhait "qu'on renforce la protection des (...) diplomates et des missions diplomatiques" en France.

Léon Kengo avait demandé avec deux autres petits candidats l'annulation de la présidentielle, jugeant le processus entaché d'irrégularités.

Plusieurs pays et missions d'observations électorales nationales et étrangères ont également relevé de nombreuses irrégularités.

Accident mortel en Israël: un des suspects français en excès de vitesse dans le Var

L'un des Français suspectés d'avoir tué une jeune Israélienne à Tel-Aviv en septembre dans un accident de la route a été contrôlé à 156 km/h vendredi sur une autoroute du Var, dans le sud-est de la France, selon des sources policières.

Contrôlé par les gendarmes à hauteur de Saint-Maximin (sud-est), Claude Khayat a payé une amende avant de reprendre la route à bord de son véhicule, loué à l'aéroport voisin de Nice.

Claude Khayat, 32 ans, et Eric Robic, 38 ans, sont soupçonnés d'être les deux occupants d'un 4x4 qui a heurté mortellement, fin septembre à Tel Aviv, une Israélienne de 25 ans, Lee Zeitouni. Tous deux avaient regagné la France dans les heures ayant suivi l'accident.

Cet excès de vitesse dans le Var intervient alors que les avocats des deux Français, face à l'émotion suscitée en Israël par leur fuite, ont exprimé cette semaine les "regrets" de leurs clients et leur souhait d'être jugés en France, tandis que l'entourage de la victime se bat pour un procès en Israël.

Les deux hommes ont "parfaitement conscience de la gravité" des faits, de leur "lâcheté" et sont "pétris de remords et de regrets", a affirmé Me Françoise Cotta, l'un des conseils de M. Robic, jeudi au cours d'une conférence de presse.

M. Khayat a été présenté comme le chauffeur du véhicule dont M. Robic était le passager. Selon leurs avocats, les deux hommes sortaient de boîte de nuit au petit matin, roulaient "certainement" trop vite et ont renversé la jeune femme sur un passage protégé, sans lui porter secours.

Roquette et mortiers de Gaza sur Israël, tir israélien à la frontière

Une roquette et deux obus de mortier tirés de la bande de Gaza se sont abattus dimanche sur le sud d'Israël sans faire de blessé ni de dégâts majeurs, selon la police israélienne.

"Deux obus de mortier tirés à partir du nord de la bande de Gaza sont tombés ce matin sur le district d'Eshkol. Il n'y a eu ni blessé ni dommage", a affirmé à l'AFP une porte-parole de la police.

Selon des démineurs de la police israélienne, ces obus contenaient "des éléments de phosphore".

Les Comités de résistance populaire (CRP), un groupe armé basé à Gaza, ont revendiqué ces deux tirs dans un communiqué.

Dans la soirée, une roquette a été lancée en direction de la ville de Sdérot (sud), à 15 km de la bande de Gaza. "Elle a atterri en dehors de la cité, dans une zone inhabitée", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

Peu avant, l'armée israélienne avait ouvert le feu sur "un suspect palestinien" qui, selon elle, s'approchait trop près de la clôture de sécurité qui sépare la bande de Gaza du territoire israélien.

L'homme s'est ensuite éloigné, a précisé un porte-parole de l'armée, qui a ajouté que "des organisations terroristes utilisent la zone adjacente de la clôture de sécurité à Gaza pour exécuter des attaques, disséminer des engins explosifs et planifier des kidnappings de soldats israéliens".

L'incident n'a apparemment pas fait de victime.

Un Palestinien avait été blessé samedi par les tirs de soldats israéliens à la frontière. Les soldats avaient ouvert le feu en direction du Palestinien après qu'il eut ignoré les sommations l'enjoignant de s'éloigner de la clôture électronique de sécurité, près de Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza.

Le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza a instauré une trêve tacite avec Israël grâce à une médiation de l'Egypte, ce qui n'empêche pas des organisations plus radicales --comme les CRP ou des groupuscules salafistes récemment-- de tirer ponctuellement des roquettes contre le territoire israélien.

Ces tirs sont généralement suivis de raids de représailles israéliens.

Cette semaine, un haut gradé israélien, le commandant Tal Hermoni, a averti que l'armée israélienne était prête à engager une nouvelle campagne destructrice à Gaza si les tirs de roquettes ne cessaient pas, selon les médias.

Il y a trois ans, l'armée israélienne avait lancé une offensive dévastatrice contre ce territoire palestinien afin de faire cesser les tirs de roquettes sur Israël.

http://actu.orange.fr/monde/roquette-et-mortiers-de-gaza-sur-israel-tir-israelien-a-la-frontiere-afp_406474.html

La Jordanie tente de relancer le processus de paix israélo-palestinien

Les négociateurs israélien et palestinien vont se rencontrer mardi en Jordanie, pour la première fois publiquement depuis septembre 2010, afin de discuter des moyens de reprendre le processus de paix dans l'impasse, a-t-on indiqué dimanche de source officielle jordanienne.

Le ministre des Affaires étrangères Nasser Jawdeh accueillera une réunion mardi regroupant (les représentants du) Quartette et des responsables israélien et palestinien", a dit son porte-parole, Mohammad Kayed. "Le ministre organisera aussi une réunion séparée entre responsables israélien et palestinien".

Selon des sources palestiniennes, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU), a décidé d'organiser une réunion rassemblant ses représentants, le chef de la diplomatie jordanienne et les négociateurs palestinien Saëb Erakat et israélien Yitzhak Molcho.

"La réunion discutera de la vision respective des parties palestinienne et israélienne en vue d'une reprise des négociations suspendues depuis septembre 2010", a précisé l'une de ces sources.
Le gouvernement israélien a confirmé que M. Molcho, envoyé spécial du Premier ministre Benjamin Netanyahu, se rendrait mardi en Jordanie pour participer à une rencontre du Quartette, sans toutefois mentionner directement de rencontre avec les Palestiniens.

Les parties israélienne et palestinienne ont remercié le roi Abdallah II de Jordanie pour son initiative dans le cadre des efforts du Quartette pour ressusciter les négociations.

Il y a peu à attendre, a priori, de cette réunion dans la mesure où les Palestiniens continuent de réclamer un gel complet de la colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée pour reprendre les discussions, une exigence rejetée par Israël.

Les derniers pourparlers de paix directs entre Israël et les Palestiniens ont tourné court peu après leur démarrage en septembre 2010 en raison du refus de M. Netanyahu de prolonger un moratoire limité sur les constructions dans les colonies.

Les Palestiniens demandent aussi des termes de référence pour ces négociations basés sur les lignes de juin 1967, avant l'occupation par Israël de la Cisjordanie, de Gaza et du secteur oriental de Jérusalem.

La rencontre "n'est pas une reprise des négociations. Son but est d'engager des efforts plus sérieux pour reprendre des discussions à condition qu'Israël respecte son obligation de geler la colonisation et reconnaisse les lignes de 1967 comme termes de référence des négociations", selon une source palestinienne.

A Washington, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est félicitée de ce "développement positif" et a souhaité que "cet échange direct puisse contribuer à avancer sur la voie proposée par le Quartette".

"La nécessité d'une paix durable est plus urgente que jamais. Le statu quo n'est pas viable et les deux parties doit agir avec audace pour faire avancer la cause de la paix", a-t-elle plaidé.

Mais les Palestiniens, considérant --comme Israël d'ailleurs-- le processus de paix comme moribond, misent désormais sur un "activisme international", en particulier à l'ONU, et sur la réconciliation interne entre frères ennemis du Fatah et du Hamas, pour faire progresser leur cause.

La direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a décidé samedi de saisir à nouveau le Conseil de sécurité de l'ONU et la Ligue arabe afin de faire stopper la colonisation israélienne.

Et le président palestinien Mahmoud Abbas a mis en garde le Quartette dimanche contre l'échec du processus de paix, si ce dernier ne parvient pas à relancer les négociations d'ici le 26 janvier. "Toutes les options seront (alors) ouvertes", a-t-il dit.

Le Quartette a demandé aux Israéliens et aux Palestiniens de présenter avant le 26 janvier des propositions détaillées en vue d'un règlement de paix. Les négociateurs palestiniens disent avoir "répondu positivement" en divulguant leurs positions et reprochent à Israël de ne pas en faire autant.

Montpellier Une bombe artisanale désamorcée devant un sauna échangiste

,YANICK PHILIPPONNAT
Dimanche 01/01/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 01/01/2012, 09 h 2845 réactions

Une soirée jour de l’An était prévue dans l’établissement libertin. (Photo R.D.H.)
Mais qui en veut au sauna-hammam-bar échangiste Le Kalyptus implanté avenue de Palavas à Montpellier ? Hier, en début d’après-midi et par hasard, un engin explosif a été retrouvé contre l’un des murs du bâtiment, situé dans une zone commerciale à proximité du rond-point des Prés-d’Arènes.

Le pire a été évité

Aussitôt, la police a été alertée et le service de déminage de la préfecture de l’Hérault s’est rendu sur place pour dresser un périmètre de sécurité. La bombe artisanale a été désamorcée et emmenée pour analyse. Il s’agirait d’une matière explosive comparable à un pain de dynamite avec un détonateur. Les locaux et les alentours ont été minutieusement fouillés. Rien de suspect n’a été découvert.

La bombe devait exploser en début de soirée

"Ce n’est pas une blague, c’est du sérieux commente un proche de l’enquête. Et ça aurait fait des gros dégâts". Une source judiciaire est encore plus affirmative : "Heureusement qu’elle a été désamorcée parce qu’elle était destinée à exploser en début de soirée." Or si l’endroit est actuellement fermé pour les vacances, une soirée “spécial Saint-Sylvestre” était prévue, hier, dés 21 h, avec musique, grand buffet et open-bar, destinée aux couples libertins.

Pour l’heure, c’est le parquet de Montpellier qui reste maître de l’affaire, même si la section antiterroriste a été prévenue. Et ce sont les enquêteurs du SRPJ (service régional de police judiciaire) qui sont en charge des investigations. Pour tenter de savoir qui vise ainsi Le Kalyptus et pourquoi.

Tentative de racket ? Règlement de compte ? Attentat d’intégristes en croisade contre le libertinage ? Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée. Du côté du sauna-club, où la soirée devait être maintenue, c’était "aucun commentaire" hier soir.
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Publié le 03/01/2012 | 10:56

L'engin explosif du sauna échangiste analysé
Par Laurence CREUSOT

Le sauna club l'Eukaliptus à Montpellier.
Les 750 g de plastic qui devait exploser le soir du réveillon, proviennent d' un vieux stock militaire tchèque.
L'enquête se poursuit à Montpellier après la découverte d'un engin explosif dans le mur du sauna-bar Eukaliptus. Une bombe programmée pour exploser le soir de la St Sylvestre.

D'après le procureur de la République Brice Robin, le pain de plastic et le détonateur sont d'origine militaire, du type utilisé dans l'ex-bloc soviétique dans les années 60.

L'engin était programmé pour 20 h 30, il devait exploser au début de la soirée organisée pour les habitués du club échangiste de Montpellier à l'occasion de la St Sylvestre.

Reste à savoir qui a installé ce materiel professionnel. Réglement de compte, client mafieux ?

Toutes les pistes sont envisagées par le SRPJ de Montpellier en charge de l'enquête.

"Eduquer les jeunes à la justice et à la paix", dit le pape

CITE DU VATICAN (Reuters) - L'humanité est confrontée à un défi décisif, celui d'"éduquer les jeunes à la justice et à la paix" pour éviter une répétition des tragédies et des conflits du passé, a déclaré le pape Benoît XVI dimanche lors de son homélie du Nouvel An.

S'adressant pour la septième fois depuis son élection aux fidèles rassemblés dans la basilique Saint-Pierre à l'occasion du jour de l'an, le pape de 84 ans a rappelé que l'Eglise catholique marquait le 1er janvier comme la Journée mondiale de la paix.

"Eduquer les jeunes à la justice et à la paix est une tâche qui concerne toutes les générations, et, grâce à Dieu, la famille humaine, après les drames des deux grandes guerres mondiales, a montré qu'elle en était toujours plus consciente", a dit le souverain pontife.

"(...) Face aux ombres qui obscurcissent aujourd'hui l'horizon du monde, assumer la responsabilité d'éduquer les jeunes à la connaissance de la vérité, aux valeurs et aux vertus fondamentales, signifie considérer l'avenir avec espérance", a-t-il ajouté.

"Les jeunes, garçons et filles, d'aujourd'hui grandissent dans un monde qui est devenu, pour ainsi dire, plus petit, où les contacts entre les différentes cultures et traditions, même s'ils ne sont pas toujours directs, sont constants. Pour eux, aujourd'hui plus que jamais, il est indispensable d'apprendre la valeur et la méthode de la coexistence pacifique, du respect réciproque, du dialogue et de la compréhension."

"De par leur nature, les jeunes sont ouverts à ces attitudes, mais justement la réalité sociale dans laquelle ils grandissent peut les amener à penser et à agir à l'inverse, de manière même intolérante et violente. Seule une solide éducation de leur conscience peut les mettre à l'abri de ces risques et les rendre capables de lutter sans cesse, en comptant seulement sur la force de la vérité et du bien."

Vendredi prochain, jour de l'Epiphanie, le pape sacrera de nouveaux évêques dans la basilique Saint-Pierre et dimanche prochain il célébrera plusieurs baptêmes dans la chapelle Sixtine.

En mars, le chef de l'Eglise catholique se rendra au Mexique et à Cuba. Il effectuera également une visite cette année au Liban.

Guy Kerivel pour le service français
source : http://fr.news.yahoo.com/eduquer-les-jeunes-%C3%A0-la-justice-et-%C3%A0-114147929.html

le message auquel je faisais allusion au précédent article.
La meilleure façon d'arriver à ce résultat est que le Pape signe la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. Qu'est-ce que ce discours encore une fois, il fait apologie de la violence et accuse les démocraties républicaines de favoriser la violence éducative. Comment ne pas condamner ces propos ?
C'est comme si justement le défilé des jeunes orthodoxes juifs avait été le fruit d'un complot, cela arrive pour la première fois justement quand le Pape prodigue ce discours lors de la journée qu'il a établi comme journée mondiale de la Paix.... étrange encore une fois...

Israël: protestations contre les orthodoxes qui utilisent l'étoile jaune

L'utilisation de l'étoile jaune samedi soir durant une manifestation à Jérusalem de Juifs orthodoxes a suscité dimanche de nombreuses protestations en Israël.


"C'est bouleversant et terrifiant (...) La direction des Juifs orthodoxes, qui se montre globalement responsable, doit éradiquer ce phénomène intolérable", a estimé le ministre de la Défense Ehud Barak, dans des propos cités par la radio publique.

"Je condamne de la façon la plus vive ce phénomène d'utilisation des symboles de la Shoah. C'est inadmissible. Cela porte atteinte au souvenir de la Shoah et aux valeurs fondamentales du judaïsme", a de son côté également déclaré à la radio Avner Shalev, directeur du Mémorial Yad Vashem voué à l'étude et au souvenir du génocide perpétré par les nazis.

"Cela procède d'une attitude extrémiste et d'une volonté manifeste de provocation", a ajouté M. Shalev, soulignant toutefois que les manifestants ne représentaient pas l'ensemble des Juifs orthodoxes en Israël.

Plusieurs centaines de Juifs ultra-orthodoxes, certains portant l'étoile jaune, ont manifesté samedi soir dans leur bastion du quartier de Méa Shearim à Jérusalem contre les médias qui, selon eux, leurs sont hostiles, dans un climat de tension entre religieux et laïques.

Cette manifestation est survenue alors que les discriminations à l'égard des femmes imposées par une frange radicale de Juifs ultra-orthodoxes ont suscité une vive émotion en Israël à la suite d'une série d'incidents qui ont contraint les dirigeants politiques à réagir.

Tous les quotidiens israéliens ont consacré dimanche leur Une à des photos montrant ces manifestants, dont des enfants, portant l'étoile jaune sur la tenue rayée des déportés des camps d'extermination nazis.

"Nous devons réagir à cette grossière provocation en perçant les murailles du ghetto qui enferment les Haridim (littéralement les +Craignant Dieu+) par l'éducation et la formation", a écrit Nahoum Barnéa, éditorialiste vedette du Yédiot Aharonot, principal quotidien du pays.

"Mais, nous devons aussi fixer les limites en réduisant les subventions publiques aux instituts talmudiques et les allocations familiales", a-t-il poursuivi, faisant allusion aux familles nombreuses des Juifs orthodoxes qui souvent ne travaillent pas pour se consacrer à l'étude de la Torah.

Egalement interpellé par la manifestation de samedi soir, Shalom Yérouchalmi, éditorialiste du quotidien Maariv, a estimé que "jamais auparavant, la lutte opposant laïques et religieux ne s'est aussi gravement dégradée".

Le député Nahman Shaï, du parti centriste Kadima, a de son côté affirmé aux journalistes que "l'utilisation de l'image d'un enfant juif du ghetto de Varsovie levant les bras en signe de reddition aux nazis est absolument intolérable".

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peut-être un éclairage pur lire le message qui suit sur les voeux du Pape pour le nouvel an 2012... comme quoi il y aurait bien une logique dans plusieurs évènements... je trouve que le Pape est lourdement gonflé de proférer de tels propos alors que lui-même refus de signer la convention Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen... il se prend pour qui ce Pape à se mettre au-dessus du texte fondateur des démocraties qui plus est il refuse ?
Exigeon du Vatican qu'il signe ce texte fondateur sinon tous ces discours ne résonneront toujours que comme des provocations haineuses contre un texte qu'il refuse.
Qu'il montre son bon vouloir au lieu de jeter de l'huile sur le feu dans l'unique but de déclencher la 3° guerre mondiale et la longue croisade que ses croisés appellent de leurs voeux.
C'est honteux, indigne, indamissible jouer avec les enfants de cette manière est inhumain, sacrificiel, ce qui permet de lire les textes papaux qui suivent. Il faut arrêter ces mensonges et ces dérives démocratiques qui au bout du compte mènent aux crimes.
Si je m'insurge contre ces manigances c'est parce que mes blogs sont régulièrement attaqués par des hackeurs, dont celui surlequel j'ai mentionné une étude sur l'étoile de David. Et je rappelle les propos menaçants des croisés du Vatican qui veulent m'imposer le silence et ont été jusqu'à me menacer de mort. Les plus jeunes d'entre eux étant les plus intrépides à donner la mort contre les athés qui sont selon la tradition du vatican des impis, des blasphémateurs, des gens à combattre... d'où la croisade engagée contre la gauche et ses idées athées...
Tout ceci est très grave et si je poursuis ce combat c'est que la dérive engagée par St Pierre et St Paul est faite pour durer... jusqu'en 2025 les tentatives de guerre sainte resteront une réalité à ne pas négliger. Les nouvelles générations pourraient être pire que les précédentes, elles auront oublier les horreurs du passé, les armes seront toujours plus destructrices, il n'y a qu'à voir les monstres nés après celle d'Irak, d'Afghanistan et de Palestine... le pire est à venir.

Le secteur pétrolier ne sera plus subventionné au Nigeria

Les autorités nigérianes ont annoncé dimanche la fin des subventions sur le carburant, une décision vivement critiquée par les principaux syndicats du pays qui comptent appeler à la grève générale dans les prochains jours.

"Les fournisseurs du secteur pétrolier devront désormais fournir des produits et les vendre en accord avec le prix de référence qui sera publié dans les deux semaines sur le site internet de l'Agence de régulation des prix des produits pétroliers du Nigeria (PPPRA)", indique cette agence gouvernementale dans un communiqué.

"La présente annonce signifie que le secteur de l'industrie pétrolière est désormais dérégulé", poursuit le communiqué.

Cette décision, discutée depuis plusieurs semaines mais sans annonce sur la date de sa mise en oeuvre, supprime une subvention qui visait à maintenir les prix des carburants à un niveau accessible.

Une subvention avait été créée pour maintenir les prix à la pompe à 65 naira par litre (environ 0,30 euro). La mesure a coûté à l'Etat plus de 8 milliards de dollars en 2011. Le gouvernement a souhaité la supprimer par souci d'économie.

Mais de nombreux Nigérians considère cette aide comme leur unique avantage de vivre dans un pays riche en pétrole.

Les deux principaux syndicats du pays, le NLC et le TUC, ont immédiatement annoncé leur intention de se mobiliser contre la suppression des prix subventionnés.

"Dans les prochains jours, les dirigeants du NLC et du TUC donneront des directives communes sur la date retenue pour le début d'une grève générale et de manifestations de masse", ont-ils dit dans un communiqué.

"Le cadeau du Nouvel An de la présidence est insensible, sans coeur et a pour but de causer l'anarchie dans le pays", ont-ils ajouté.

Une coalition d'associations, la Campagne pour la Démocratie, et un groupement de partis d'opposition, la Conférence des partis politiques nigérians, ont également appelé à manifester contre cette décision.

Les députés nigérians avaient déjà rejeté cette mesure jugée "prématurée" le 1er décembre en votant un projet de dépenses budgétaires qui ne comprenait pas la suppression des subventions du secteur pétrolier.

A l'inverse, certains économistes ont estimé que la suppression de cette subvention, entachée de soupçons de corruption, permettrait de dégager des fonds pour améliorer les infrastructures vétustes du pays.

"Il s'agit de l'une des réformes importantes promues par le président" du pays le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), a ainsi estimé l'agence de notation Standard and Poor's, qui a relevé jeudi sa perspective pour le Nigeria.