mercredi 19 octobre 2011

Le Sénat américain double la prime pour la capture de ben Laden

Le vendredi 13 juillet 2007 ; http://www.cyberpresse.ca/


Agence France-Presse, Washington

Le Sénat américain a décidé vendredi de doubler la prime offerte pour toute information conduisant à la capture d'Oussama ben Laden, sur fond de craintes renouvelées que le chef d'Al-Qaeda puisse de nouveau frapper.
La prime a été portée à 50 millions de dollars, et la décision adoptée par 87 votes contre 1. Ce texte permet ainsi à la secrétaire d'État Condoleezza Rice «d'autoriser le versement d'une prime de 50 millions de dollars pour la capture ou la mort ou toute information conduisant à la capture ou la mort d'Oussama ben Laden».
Cette prime fait partie du programme des «Primes pour la Justice» du département d'État, qui a déjà versé des millions de dollars pour des personnes aussi recherchées que les fils de Saddam Hussein.
Le vote reflète l'insatisfaction de certains parlementaires, mécontents que le gouvernement n'ait pu mettre la main sur ben Laden. Le texte demande d'ailleurs que les secrétaires d'État et à la Défense ainsi que le directeur du Renseignement fournissent tous les trois mois au Congrès un rapport sur les progrès de l'enquête sur le sort de ben Laden et autres chefs terroristes.
«Cela fait six ans» depuis les attentats du 11 septembre 2001 que les membres d'Al-Qaeda «reconstituent leur capacité de nous attaquer», a fait valoir le sénateur du Dakota du Nord, Byron Dorgan, à l'origine de cette proposition.
Al-Qaeda «demeure la plus grande menace pour les États-Unis, même après ces six longues années, après deux guerres (Afghanistan et Irak), après des milliards de dollars dépensés pour financer ces deux guerres et pour la sécurité intérieure, après la mort de milliers de nos soldats et après des dizaines de milliers de nos soldats blessés», a-t-il poursuivi.
Ce vote fait suite à une série de rapports révélant que le réseau Al-Qaeda, responsable du 11-Septembre, est en train de se renforcer et a trouvé refuge dans des régions tribales de l'ouest du Pakistan où ses membres s'entraînent. Selon ces informations, le réseau essaierait de faire pénétrer des membres aux États-Unis.
Le président George W. Bush a reconnu jeudi qu'Al-Qaeda restait «une menace» pour les États-Unis même après des années de «guerre contre le terrorisme».
Mais il a vivement démenti que l'organisation terroriste soit aussi forte qu'à la veille du 11-Septembre. «À cause des mesures que nous avons prises, ils sont plus faibles aujourd'hui qu'ils n'auraient pu l'être», a-t-il dit.
Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, avait cependant déclaré mardi «avoir un pressentiment» que les États-Unis seraient bientôt la cible de nouvelles attaques.
Le directeur-ajoint du renseignement à la CIA, John Kringen, a indiqué mercredi, devant une commission parlementaire, qu'Al-Qaeda semblait «plutôt bien installé dans le refuge sûr des zones du Pakistan qui ne sont pas sous contrôle gouvernemental».
En janvier 2005, la presse avait annoncé que l'administration Bush allait doubler la prime pour ben Laden, qui était alors de 25 millions de dollars, mais le département d'État avait indiqué qu'aucune décision n'avait été prise. À l'époque, une nouvelle campagne de publicité avait été lancée au Pakistan par les États-Unis, pour diffuser plus largement le montant de la prime en échange d'informations sur le chef terroriste.
Le programme des «primes pour la justice» a jusqu'ici versé quelque 62 millions de dollars pour des récompenses permettant de conduire à d'importants suspects ou de prévenir certains attentats, selon le sépartement d'État.
Parmi les primes les plus fortes versées, figurent celles à 15 millions de dollars chacune pour les deux fils de Saddam, tués par les troupes américaines en Irak en 2003.

samedi 28 juillet 2007


Le Congrès américain a voté vendredi une loi renforçant les mesures de prévention du terrorisme, notamment dans les transports, qui reprend nombre des recommandations de la commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001.
Cette loi, qui devrait prochainement être signée par le président George W. Bush, prévoit notamment le contrôle du frêt embarqué dans des avions de ligne, un contrôle plus strict dans les ports et aéroports, un contrôle à leur port de départ des navires à destination des Etats-Unis, et des subventions plus importantes pour les principales villes américaines menacées par le terrorisme.
La chambre des représentants a approuvé cette loi vendredi soir, par 371 voix contre 40, après que le Sénat l'avait approuvée jeudi, par 85 voix contre 8. La Chambre des Représentants a approuvé le texte hier, Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre, a déclaré : "Je pense que l'Amérique n'est pas aussi sûre qu'elle pourrait l'être et cette loi va considérablement renforcer notre sécurité".
Disposition principale de cette nouvelle loi, l'examen attentif de toutes les marchandises de frêt qui entrent sur le territoire américain, par mer ou terre. Autre mesure, les villes à haut risque devraient à présent être mieux dotées de fonds contre le terrorisme.
Des mesures qui permettent, accessoirement, aux démocrates de battre en brêche les accusations de "congrès qui ne fait rien", récurrentes depuis qu'ils ont la majorité parlementaire.
Le texte donne trois ans aux aéroports pour mettre en place un système permettant de vérifier tout le frêt qui est embarqué dans les avions transportant des passagers, et cinq ans pour arriver au contrôle des cargaisons de navires à destination des Etats-Unis.
Il attribue également quatre milliards de dollars sur quatre ans pour améliorer la sécurité dans les transports routiers et ferroviaires, et un total de 740 millions par an pour les aéroports et la recherche sur la sécurité dans le transport aérien.

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