mercredi 19 octobre 2011

Le Canada au premier plan, génocide Rwanda

Les Rwandais suivent le premier procès pour génocide de l'histoire du Canada qui a lieu à Montréal


Le 1 avril 2007 - 17:28 Presse Canadienne http://www.matin.qc.ca/

Dans le monde entier, des Rwandais suivent ardemment le tout premier procès pour génocide de l'histoire du Canada, qui a lieu à Montréal, ces jours-ci.

Désiré Munyaneza, âgé de 40 ans, est la première personne accusée au pays en vertu de la Loi sur les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, entrée en vigueur en 2000, à cause du rôle qu'il aurait joué dans le génocide survenu au Rwanda en 1994. Il fait face à sept chefs d'accusation, incluant de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre _ tous passibles d'une peine d'emprisonnement à perpétuité qui serait purgée au Canada.

Jean-Paul Nyilinkwaya, de PAGE-Rwanda, organisme canadien représentant des amis et des familles de victimes du génocide, affirme que les procédures sont suivies de près par les Rwandais _ non seulement au Rwanda, mais également en Europe et partout ailleurs.

M. Nyilinkwaya ajoute que la presse rwandaise concentre ses efforts sur toutes les histoires touchant de près ou de loin au génocide.

Le procès a débuté en Cour supérieure du Québec, la semaine dernière

Le Canada a officiellement planté son drapeau à Kandahar, il y a un an



Le 24 février 2007 - 18:33
Presse Canadienne


Le Canada a officiellement planté son drapeau dans la province afghane de Kandahar, il y a un an, et l'événement est à l'époque passé largement inaperçu aux yeux de Haji Salam, un agriculteur local.

Canadiens ou Américains, cela ne faisait guère de différence pour le fermier, qui cultivait trois champs à Zangabad, village situé environ 50 kilomètres à l'ouest de Kandahar, capitale de la province du même nom, où sont déployés les militaires canadiens.

Alors que les Canadiens d'une extrémité à l'autre du pays sont devenus de plus en plus familiers avec les images de combats et de rangées de cercueils recouverts de l'unifolié rouge et blanc diffusées à la télévision, M. Salam est graduellement devenu insensible au carnage se déroulant devant ses yeux.

Pour les soldats qui ont combattu et qui ont vu 36 de leurs camarades mourir dans les rues et les champs de Kandahar, les 12 dernières mois ont constitué une dure épreuve et l'occasion de se forger le caractère.

Le dirigeant de CARE Canada croit que le Canada erre en Afghanistan Le 17 novembre 2006 - 13:35
Presse Canadienne

Le dirigeant de CARE Canada, John Watson, affirme qu'en Afghanistan, le Canada a commis une erreur irréparable en confondant l'aide humanitaire et les opérations militaires.

M.Watson estime qu'en faisant la guerre dans le sud du pays, le Canada neutralise les efforts des organisations non-gouvernementales visant à aider les populations sinistrées. A son avis, jumeler l'aide humanitaire au déploiement d'un camp militaire est un bien mauvais concept auquel la population afghane n'adhère pas.

John Watson aurait préféré que le Canada s'en tienne à son rôle traditionnel de maintien de la paix, laissant les affrontements militaires aux Etats-Unis.

Des manifestations au Canada dénoncent les guerres en Irak et en Afghanistan



Le 17 mars 2007 - 18:42
Presse Canadienne


Quatre ans après l'invasion américaine de l'Irak, des centaines de manifestants anti-guerre sont descendus dans la rue à travers le Canada, samedi, pour dénoncer autant la guerre en Irak que la présence canadienne en Afghanistan.

Des manifestations ont eu lieu dans des villes à la grandeur du pays, notamment à Halifax, Montréal, Ottawa, Toronto, Edmonton et Vancouver.

Une centaine de manifestants se sont rassemblés sous le ciel gris de Halifax pour écouter des orateurs après une marche à travers les rues du centre-ville.

Ils ont ainsi pu entendre l'ancien marine américain Dean Walcott, qui a servi en Irak et qui demande maintenant le statut de réfugié au Canada, en raison de son opposition à la guerre.

"Je crois que tous les pays ont le droit à l'autodétermination et je crois qu'ils peuvent le faire sans l'ingérence de l'Occident, a déclaré M. Walcott, un jeune homme de 25 ans, à une foule enthousiaste. Il doit y avoir une meilleure façon d'aider un pays à devenir libre que de lui pointer un fusil au visage."

M. Walcott est allé deux fois en Irak comme technicien et a travaillé avec la police militaire qui escortait des convois à Bagdad. Il a quitté les marines en décembre dernier et a discrètement pris un autobus pour Toronto.

L'invasion américaine de l'Irak a commencé le 20 mars 2003 à la suite d'allégations voulant que le pays du Moyen-Orient possède des armes de destruction massive posant un risque immédiat.

Quatre ans plus tard, ces armes n'ont pas été découvertes, l'ancien dirigeant du pays, Saddam Hussein, a été exécuté, 3200 soldats américains ont été tués et le pays est aux prises avec des violences quotidiennes.

La campagne en Afghanistan a commencé en 2001 et le Canada compte maintenant 2500 soldats dans le pays, la plupart dans la province de Kandahar. Ils font partie d'une mission de l'OTAN de plus de 30 000 hommes en provenance de plusieurs pays. Quarante-cinq soldats et un diplomate canadiens ont perdu la vie en Afghanistan.

George W. Bush omet de citer le Canada comme pays œuvrant en Afghanistan



Le 15 février 2007 - 12:12
Presse Canadienne


Dans un discours prononcé devant un auditoire de l'American Enterprise Institute, le président Bush a cité plusieurs pays qui contribuent à cet effort, mais il n'a nullement fait mention du Canada qui y a pourtant envoyé quelques milliers de soldats depuis le début de son intervention dans ce pays, en 2002.

Le Canada compte quelque 2500 soldats dans le sud de l'Afghanistan présentement, l'un des plus importants contingents venant de l'étranger. Quelques dizaines de soldats canadiens ont d'ailleurs péri au combat au cours des derniers mois.

George W. Bush a par ailleurs déclaré que lorsque les commandants militaires réclamaient de l'aide sur le terrain, il fallait la leur fournir. Il a rappelé que l'OTAN a été fondée sur le principe qu'une attaque contre l'un de ses membres constituait une attaque contre tous ses membres.


Le Canada et les Pays-Bas veulent moins de restrictions en Afghanistan Le 26 novembre 2006 - 21:11
Presse Canadienne


Le Canada et les Pays-Bas devraient faire une demande commune à leurs alliés, cette semaine lors du sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dans l'espoir que soient diminuées les restrictions imposées à leurs forces combattant en Afghanistan.

Les deux pays espèrent que la pression exercée par le premier ministre Stephen Harper et son homologue néerlandais Jan Peter Balkenende aura un impact à travers l'Europe, où un certain nombre de pays hésitent à permettre

à leurs troupes de prendre part aux offensives menées contre les insurgés talibans.

Néanmoins, les deux dirigeants feront vraisemblablement attention à la façon dont ils formuleront leur requête.

"Cela ne visera pas de pays en particulier, a affirmé une source au sein des milieux de la défense, sous le couvert de l'anonymat. Personne ne veux pointer du doigt qui que ce soit."

Les dirigeants de l'OTAN se rencontrent cette semaine à Riga, en Lettonie, et la question de la difficile mission militaire en Afghanistan devrait dominer le programme.

Un précédent appel par les commandants de l'OTAN afin d'obtenir 2500 soldats additionnels et une baisse des limites imposées par certains pays membres de l'alliance à leurs troupes déjà déployées sur place s'est jusqu'à présent heurté à un mutisme généralisé.

Les forces canadiennes, américaines, britanniques et hollandaises dans le sud de l'Afghanistan supportent le plus gros des combats et des pertes subies face aux insurgés. Depuis 2002, 42 soldats et un diplomate canadiens ont été tués, pour la plupart dans les environs de Kandahar.

http://www.agencenews.com/articles/20061106175823/harper_evoque_grande_guerre_appui_mission_canada_afghanistan.html

Harper évoque la Grande Guerre en appui à la mission du Canada en Afghanistan



Le 6 novembre 2006 - 18:00
Presse Canadienne


Alors que le conflit afghan divise l'opinion publique canadienne, le gouvernement conservateur a lancé lundi, à l'approche du jour du Souvenir, une publicité télévisée associant les sacrifices passés et présents des militaires canadiens.

Le message publicitaire, dévoilé par le premier ministre Stephen Harper, montre des soldats canadiens en discussion avec des civils afghans ainsi que de vieilles images granuleuses des Première et Deuxième Guerres mondiales.

Mais le premier ministre a d'abord inauguré une semaine de commémoration par un discours prononcé au Musée canadien de la guerre dans lequel il a à maintes reprises évoqué le fameux poème de la Première Guerre mondiale "In Flanders Fields", "Au Champ d'honneur" selon l'adaptation française.

M. Harper a dit que les soldats canadiens déployés en Afghanistan honorent l'esprit de ce poème, rédigé par le lieutenant-colonel John McCrae en s'inspirant de la cruauté de la Grande Guerre de 1914-1918, et adapté en français en 1973 par le major Jean Pariseau.

Le premier ministre a tracé un parallèle entre les combats en Afghanistan et ceux de 14-18, disant trouver les vers du poème particulièrement poignants cette année, avec la perte de plusieurs soldats canadiens tués en sol afghan.

Chaque victime nous fait mal, mais avec la souffrance vient une immense fierté envers la génération des soldats canadiens d'aujourd'hui. Ils ont repris le combat de leurs camarades disparus, et ceux qui gisent sous les coquelicots au champ d'honneur peuvent reposer en paix, a-t-il déclaré.

Harper commémore le 11 septembre et défend la mission en Afghanistan

Le 12 septembre 2006 - 05:36
Presse Canadienne

Présentée comme un discours pour souligner l'anniversaire des attentats du 11 septembre, l'allocution qu'a prononcée lundi le premier ministre Stephen Harper s'est rapidement transformée en un plaidoyer en faveur de la participation du Canada à la mission en Afghanistan.

Les images incontournables des attentats terroristes ont dominé toute la journée de lundi, en ce cinquième anniversaire des événements. Ce sont ces images qu'a évoquées le premier ministre Harper, d'entrée de jeu, avant de délaisser le passé pour faire référence au présent. Entouré de proches de victimes canadiennes des attentats ainsi que d'épouses de soldats déployés en Afghanistan, le premier ministre a dressé un lien direct entre les tristes événements d'il y a cinq ans et la mission actuelle qui fait l'objet de critiques de plus en plus nombreuses.

Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 auront réussi à rapprocher les gens et les nations afin "d'offrir à toute l'humanité une meilleure vision de l'avenir", a déclaré M. Harper. "Pour que cette vision prévale, il faut affronter la menace du terrorisme", a-t-il poursuivi.

C'est dans la foulée de ces attentats que le Canada s'est joint aux autres pays membres des Nations unies dans cette mission militaire en Afghanistan "pour aller jusqu'à la source de la terreur du 11 septembre et mettre fin, une fois pour toutes, au régime brutal qui maltraitait son propre peuple tout en choyant les terroristes", a rappelé le premier ministre Harper.

S'il avait espéré mettre derrière lui la controverse entourant la mission en Afghanistan en tenant un vote d'appui précipité aux Communes, le printemps dernier, le souhait de M. Harper est loin de s'être concrétisé. De plus en plus nombreuses, des voix discordantes exigent le rapatriement des quelque 2300 soldats canadiens.

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Deux Rwandais recherchés pour génocide relâchés


M.S. (lefigaro.fr) avec AFP. Publié le 01 août 2007

Les deux hommes ont bénéficié d’une décision de la cour d’appel de Paris, qui revient sur l'exécution des mandats d'arrêt délivrés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda.

La cour d'appel de Paris a ordonné mercredi la remise en liberté de deux Rwandais arrêtés le 20 juillet dernier en vertu de mandats d'arrêt émis par la Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). La chambre de l'instruction a ordonné la libération immédiate des deux hommes qui étaient en détention provisoire. Le parquet général a toutefois la possibilité de se pourvoir en cassation.

Wenceslas Munyeshyaka, un prêtre catholique de 49 ans, et Laurent Bucyibaruta, ex-préfet de Gikongoro (sud du Rwanda), 62 ans, avaient été interpellés en exécution de ces mandats émis le 21 juin. Les deux hommes étaient recherchés par le TPIR pour génocide et crimes contre l'humanité.

«Une décision politique»

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a jugé que la demande d'arrestation et de maintien en détention en France des deux hommes, formulée par le TPIR, ne pouvait pas être mise à exécution, notamment au regard de la loi sur la présomption d'innocence.

Pour le représentant rwandais auprès du TPIR, Aloys Mutabingwa, la décision de la justice française n'est pas une décision "judiciaire" mais "politique". "Cela ne nous étonne pas, parce qu'ils ont vécu plus de dix ans en France, sans être inquiétés, alors que tout le monde savait qu'ils étaient poursuivis pour des crimes aussi graves que le génocide", a-t-il ajouté.
«Une victoire des droits de l'Homme sur le procès politique»

Le TPIR, qui siège à Arusha en Tanzanie, est chargé de rechercher et juger les principaux responsables du génocide de 1994 qui a fait, selon l'ONU, environ 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.

Pour l'avocat de Laurent Bucyibaruta, Me Philippe Greciano, il s'agit "d'une victoire des droits de l'Homme sur le procès politique à l'encontre du préfet" Bucyibaruta. "La demande du TPIR était mal fondée en droit et impossible procéduralement", a-t-il ajouté.

Me Thierry Massis, l'avocat de M. Munyeshyaka a qualifié cette décision de "conforme au droit international". "C'est une bonne justice car une bonne justice respecte les droits fondamentaux", a-t-il dit.

Un avis qui n'est pas partagé par Benjamin Sehene, Rwandais proche de victimes du génocide et auteur d'un livre intitulé "Le feu sous la soutane" inspiré des faits présumés imputés au père Wenceslas. "Je pensais écrire une suite. C'est raté. C'est une injustice ce qu'on vient de faire alors qu'on sait exactement ce qu'ils ont fait", a-t-il déclaré à la sortie de l'audience.



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