mardi 25 octobre 2011

Le prince Bandar proche de la famille Bush et du Vice-président Dick Cheney compromis dans une affaire de corruption du parti de la 3ème guerre mondiale

Blog romandie.com le 9/09/2007 18:19

1/(LPAC) L’ancien ambassadeur saoudien à Washington, le prince Bandar, impliqué jusqu’au cou dans l’affaire BAE pour avoir reçu 1,5 milliards d’euros de « pots de vin », a fait l’objet d’une enquête de la Commission du 11 Septembre, pour avoir versé de l’argent à certains ressortissants saoudiens. Entre avril 1998 et mai 2002, il a versé entre 38.000 et 55.000 euros à deux couples de saoudiens résidant en Californie, et qui ont ensuite financé deux des pirates de l’air du 11 septembre. Nawaf Alhazmi et Khalid Almihdhar, les deux terroristes saoudiens en question, ont résidé en Californie dans la même résidence qu’Omar al-Bayoumi et Osama Basnan. Al-Bayoumi s’était chargé de leur accueil fin 2000, leur fournissant appartement, argent, numéro de sécurité sociale et plus tard des leçons de pilotage. La source de financement d’al-Bayoumi établie par le FBI était, via sa compagne, la femme de l’ambassadeur Bandar, qui avec son mari avait aussi financé puis protégé Osama Basnan. Lors d’une perquisition du domicile d’al-Bayoumi en Angleterre quelques jours après le 11 septembre 2001, Scotland Yard a retrouvé sous son planché les numéros de téléphone de certains officiels de l’ambassade saoudienne à Washington. Le prince Bandar et sa femme la princesse Haifa nient toujours avoir financé des terroristes du 11 septembre. Les co-présidents d’alors du Comité du renseignement au Sénat américain ont accusé le FBI de ne pas être allé au bout des pistes financières du 11 septembre. Des sources ont affirmé au LPAC que le FBI avait refusé l’autorisation au comité d’interroger les enquêteurs qui avaient établis les liens avec Basnan et al-Bayoumi. 2/ BAE Systems aurait versé des commissions secrètes au prince Bandar 15-06-2007 LONDRES – Les soupçons de corruption entourant les ventes d'armes de BAE Systems à l'Arabie saoudite sont revenus sous les projecteurs la semaine dernière avec la révélation dans la presse de commissions versées au prince Bandar, dont le groupe de défense britannique ne semble nier que l'illégalité. Le prince lui-même a confirmé dans la soirée des versements d'argent par BAE, insistant seulement sur le fait qu'ils n'avaient rien de «secret». Le Guardian et la BBC ont affirmé que BAE avait versé secrètement, pendant au moins dix ans, 30 millions de livres (plus de 63 millions $ CA) par trimestre à l'ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis, via une banque de Washington, dans le cadre du contrat de vente d'armes Al-Yamamah, signé en 1985 et renouvelé par la suite. Au total, les versements présumés dépassent 1,2 milliard de livres, soit 2,54 milliards $ CA au taux de change actuel. BAE Systems a démenti, dans un communiqué, «toutes les allégations de malversations liées à ce programme [militaire] important et stratégique». Mais il n'a pas démenti des versements d'argent, soulignant que le contrat Al-Yamamah était «un accord de gouvernement à gouvernement» et que «tous les paiements de ce type effectués dans le cadre de cet accord, l'avaient été avec l'approbation expresse des deux gouvernements britannique et saoudien». Selon la BBC qui a consacré son émission télévisée Panorama à l'affaire, le 11 juin, les commissions ont été versées sur deux comptes de l'ambassade saoudienne à Washington et étaient décrites comme des «services d'assistance» dans des clauses secrètes du contrat Al-Yamamah. Le prince Bandar a pour sa part «catégoriquement démenti», dans un communiqué transmis par ses avocats, tout secret et tout «pot-de-vin» dans cette affaire. Mais il a confirmé que BAE, qui était pourtant le vendeur, a versé des sommes sur des comptes du ministère saoudien de la Défense (MODA) dans le cadre de ce contrat. Tout en reconnaissant avoir la signature sur ces comptes, il a assuré que «les sommes payées depuis ces comptes étaient exclusivement pour des objectifs approuvés par le ministère saoudien de la Défense et de l'Aviation», qu'il ne précise pas. Le prince Bandar ben Sultan a été ambassadeur à Washington de 1983 à 2005, avant d'être nommé secrétaire général du conseil de sécurité national saoudien. Il est considéré comme un négociateur clé du contrat Al-Yamamah aux côtés de l'ex-première ministre britannique, Margaret Thatcher. Selon les deux médias, les versements ont été mis au jour par une enquête du Serious Fraud Office (SFO), le service britannique de lutte contre la délinquance financière, sur des allégations de corruption concernant les contrats Al-Yamamah. Ils portaient principalement sur la vente et la maintenance de chasseurs Tornado et ont rapporté 43 milliards de livres à BAE. Les avocats de BAE avaient reconnu dès 2005 l'existence de «services d'assistance» fournis à des responsables saoudiens, dans le cadre des arrangements contractuels du programme Al-Yamamah, dans une lettre au SFO révélée au début d’avril 2007 par le Financial Times. La nature et le montant de ces services n'avaient pas été précisés. Ouverte en 2004, l'enquête du SFO a été annulée en décembre 2006 par le ministère britannique de la Justice au nom de l'intérêt général du pays, notamment en matière de sécurité, alors que l'Arabie saoudite, selon la presse, menaçait d'annuler un nouveau contrat, cette fois pour des chasseurs Eurofighter, si certains de ses dignitaires étaient mis en cause. Cette décision, endossée par le premier ministre britannique Tony Blair, a valu au Royaume-Uni des critiques du comité anti-corruption de l'OCDE, ainsi que d'ONG et d'élus britanniques. Depuis le sommet du G8 à Heiligendamm, en Allemagne, le 7 juin dernier, M. Blair n'a pas voulu faire de commentaires sur les accusations personnelles, tout en remarquant que les faits étaient anciens. BAE Systems fait encore l'objet d'investigations visant des contrats de vente d'armes dans six pays (Roumanie, Afrique du Sud, Tanzanie, Chili, République tchèque et Qatar). 3/ Affaire BAE/Bandar : Le Parti de la guerre menacé d’un Watergate International (Nouvelle Solidarité) Tony Blair, principal promoteur de la guerre en Irak et dont les services avaient fabriqué les preuves la justifiant, se retrouve au milieu d’une affaire de « pots de vin » organisés par l’entreprise d’armement BAE. Mais ce n’est pas seulement le système BAE pour obtenir des marchés qui est mis à jour par ces « dessous de table » donnés au Prince saoudien Bandar bin Sultan, mais la manière dont certains hauts dirigeants britanniques et américains manipulent les relations internationales et créent des conflits. Le prince Bandar est un proche de la famille Bush et du Vice-président Dick Cheney. Ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis il a gardé des liens étroits avec la Maison Blanche, au point d’avoir personnellement organisé le voyage du Vice président Cheney en Arabie Saoudite au mois de novembre dernier à l’insu de l’ambassadeur saoudien du moment Turki al Faisal. C’est lors de ce voyage que Dick Cheney a promu sa politique de clash régional entre sunnites et shiites, avec en arrière-fond un scénario d’attaque contre l’Iran « shiite ». Le prince Bandar représente en Arabie Saoudite les partisans de ce clash, et y participe activement en armant les groupes anti-shiites contre le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais. Et il n’en est pas à son coup d’essai. C’est le prince Bandar lui-même qui avait monté dans les années 80, l’opération de soutien aux jihadistes d’Oussama Ben Laden. Cette opération visait à combattre l’URSS en Afghanistan et avait été organisée conjointement avec l’actuel conseiller de la Maison Blanche pour le Proche-Orient et pour la Démocratie, Elliot Abrams. Est-ce que le Prince Bandar finance le Fatah-al-Islam et la guérilla du Fatah palestinien en utilisant l’argent transféré sur ses comptes par BAE avec l’aval du gouvernement Blair ? Quoi qu’il en soit, l’escalade des conflits au Liban et en Palestine n’est pas spontanée, il y a bien comme pour la guerre en Irak une main invisible qui les provoque et les attise. Et c’est ce qui ressurgit aux yeux du monde avec cette affaire BAE. La guerre en Afghanistan, en Irak et potentiellement en Iran émane d’une volonté politique pour qui le prince Bandar, Dick Cheney et Tony Blair ne sont pas des hommes d’Etat, mais des hommes de main. Mesurez l’ampleur du scandale BAE, visitez notre fil : « Pots de vin » de BAE : derrière la corruption, un Watergate international



1/ www.solidariteetprogres.org/ article du 18 juin 2007 18H09

2/ www.lagrandeepoque.com/ article du 15 juin 2007

3/ www.solidariteetprogres.org/ brève du 11 juin 2007 à 16H14

C'est bien connu que les princes saoudiens ont bénéficié pendant longtemps des largesses américaines y compris Ben Laden en Afghanistan. Nous savions que depuis le 11 septembre 2001 plusieurs des princes ont été retrouvés morts comme s'ils étaient tombés dans un piège occidental. A trop vouloir gagner on fini par en perdre jusqu'à la vie... apparemment ce souci n'est pas le number 1 des Q/Ristes fauchés... sauf quand cela devient un enjeu de la politique étrangère et intérieure (promulgation de lois sécuritaires, réquisitions, etc.) mais ne dramatisons pas il s'en trouverait suffisamment pour rejoindre les cordons des milices citoyennes armées... cela ne vous rappelle rien ?


A SUIVRE...

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