mercredi 19 octobre 2011

LE LOBBY AMERICAIN DE L'ARMEMENT ENTRETIENDRAIT LES TENSIONS ENTRE L'OTAN ET LES TALIBANS POUR DES RAISONS ECONOMIQUES

Une sale besogne menée avec la régularité d'une horloge suisse


Source http://www.ledevoir.com/

Pierre Castonguay (p.castonguay@videotron.ca)

Envoyé Le jeudi 14 juin 2007 10:00

L'OTAN est armé par le lobby américain de l'armement, les Talibans sont armées par des sous sous contractuels du lobby américain de l'armement.

Le lobby américain de l'armement a besoin d'un retour d'investissement durable pour que cette petite guerre soit rentable. Il faut donc équiper et maintenir en action des forces suffisamment considérables pour que cette guerre soit économiquement viable. Il faut aussi attiser la haine des Talibans pour maintenir un taux d'actions belligérantes justifiant, à la fois le déploiement des troupes et à la fois leurs actions militaires soutenues. Le mauvais traitement des prisonniers Talibans est nécessaire et joue ce rôle.

Il ne faut pas détruire les Talibans (génocide) mais maintenir une tension suffisante pour contenir la combustion du bruleur. Ce n'est pas la peur du génocide qui retient l'OTAN mais la peur de la cessation subite du conflit. Il faudrait alors déclencher la guerre d'Iran bien que ni l'opinion internationale, ni les forces armées ne sont prêtes pour à se déployer dans ce secteur.

Harper est un allié de Bush financé par le Lobby de l'Armement. Dans ce dossier, il ne représente pas le Canada mais les intérêts des républicains et conservateurs dans le maintien des conflits armés à teneur économique dans le monde.

Harper ne se soucie pas :

- De la réputation du Canada

- De la vie de nos jeunes canadiens envoyés se faire tuer

- De la vérité en chambre face à ce conflit

- Du bien-ëtre du peuple afghan et de sa survie

Il fait calmement sont travail pour le lobby de l'armement et son représentant George W. Bush en :

- Désinformant le parlement canadien

- Mentant aux soldats canadiens et leurs familles

- Collaborant avec Karzaï (un autre pantin du Lobby) pour qu'une apparence d'oeuvre humanitaire soit maintenue de façon soutenable pour le maintien de l'opinion mondiale

On peut sur prendre Harper à mentir presque quotidiennement dans ce dossier. En fait Harper utilise une stratégie bipartite :

- Par action : mensonge et maintien des efforts de guerre canadiens tant au niveau budgétaire que des effectifs

- Par omission : en maintenant les médias à l'écart et en s'abstenant de poser des gestes de gestion démocratique des informations afin de ne pas nuire au déroulement du conflit

Harper noie constamment le poisson et maintien un floue artistique suffisant pour empêcher les médias d'avoir une prise solide tant documentaire que stratégique dans ce dossier. Cette stratégie conservatrice est très efficace puisque dans les faits le conflit perdure et des citoyens canadiens offrent inutilement leur vies dans cette affaire.

N'ayant pas de prise sur Harper, les médias doivent faire pression sur l'opposition car les députés du NPD, du BLOC et du PARTI LIBÉRAL sont tout aussi au courant de cette stratégie conservatrice que les médias le sont. Ils se confinent dans une confortable position de dénonciateurs doux et mielleux : certes ils dénoncent mais... visant eux aussi le maintien de leurs sièges, ne s'opposent pas à la puissance du lobby de l'armement et du pétrole dans ce dossier.

Dans son ensemble, le Canada maintient une position d'acquiescement soumis car l'ère des Démocrates n'étant pas encore venue dans le Monde (la France venant tout juste de virer aux tenants du lobby), ils ne se sentent pas une äme de missionnaires pour la paix. Nous vivons donc dans un début de paradigme qui manque son départ : parce que personne n'a le courage d'être un politicien des temps actuels. Tous sont rivés aux valeurs et aux champs de force du paradigme précédent. Il en est de mëme dans le dossier de l'environnement et dans le dossier de la nouvelle économie.

L'avenir nous met en retard et les grands cataclysmes environnementaux et économiques à venir vont surprendre ces incompétents au détriment des populations civiles mondiales.

Comme tant d'autres citoyens, je sais que j'appartiens au nouveau paradigme. Je suis même probablement un des nouveaux politiciens de ce nouveau paradigme. Mais je ne connais aucun moyen actuellement d'agir pour le rétablissement de la paix mondiale et la prise en charge des moyens que je connais et des solutions que je possède face aux impasse politiques, environnementales et économiques que nous imposent ceux du pouvoir en nous isolant et en nous empêchant d'avoir accès à la vie politique de notre pays. Nous sommes méticuleusement et très efficacement isolés et maintenus à l'écart des grands partis politiques : ils n'en veulent pas 20, ils n'en veulent pas 10, ils n'en veulent aucun qui pense comme nous. La population ne sachant pas que nous existons croit que l'impasse politique qu'on lui impose soit le seul horizon déployé pour le futur de l'Humanité.

Pierre Castonguay


Le point de vue canadien différe de celui du secrétaire d'Etat adjoint américain

Dans le même temps nous pouvons lire sur le Monde édition du 14 juin 2007 (Nicolas Bourcier)

L'Iran arme les talibans, selon le secrétaire d'Etat adjoint américain

POUR la première fois, un haut responsable de l'administration Bush accuse nommément l'Iran de fournir des armes aux talibans en Afghanistan. Au cours d'une conférence de presse organisée à Paris, mardi 12 juin, Nicholas Burns, secrétaire d'Etat adjoint américain aux affaires politiques, a reproché à Téhéran de « transférer actuellement » du matériel militaire aux combattants rebelles afghans, soulignant le sentiment d'inquiétude qui prévaut à Washington au sujet de l'évolution de la situation militaire dans le pays.

Si l'on continue de lire les papiers récents comme celui-ci sur http://www.matin.qc.ca/ le 8 juillet 2007 nous pouvons conclure que les tensions ne s'amenuisent pas, bien au contraire.

Dans la lutte qui oppose talibans et militaires occidentaux en Afghanistan, le bilan des morts civiles constitue aussi une arme de propagande, d'autant plus qu'il est généralement très difficile de vérifier ces informations.

Ainsi, des Anciens ont affirmé samedi que 108 civils, dont des femmes et des enfants, avaient été tués dans des bombardements dans l'ouest, tandis que dans le nord-est des villageois faisaient état de 25 Afghans tués par des frappes aériennes, certains étant enterrés vivants lors des funérailles d'autres victimes dans un cimetière.

Des responsables américain et de l'OTAN ont déclaré ne disposer d'aucune information étayant ces allégations. Selon un militaire américain, des combattants talibans ont ordonné aux habitants de signaler la mort de civils dans les combats, même si c'était faux.

Même les responsables afghans qui ont relayé ces affirmations samedi ne pouvaient confirmer: ces décès se seraient produits dans des régions dangereuses et reculées, inaccessibles aux journalistes et autres investigateurs indépendants étant donné les combats et les routes fermées.

L'ONU non plus n'a pas pu vérifier les derniers bilans, reconnaît Adrian Edwards, porte-parole des Nations unies en Afghanistan, qui accuse les talibans d'utiliser des boucliers humains. "Si des chiffres sortent rapidement, à mon avis, il faut les prendre avec des pincettes. Mais cela n'aide pas non plus si les informations mettent deux ou trois semaines à sortir", explique-t-il.

Dans la province occidentale de Farah, le chef du conseil provincial, Abdul Qadir Daqeq, précise que les Anciens du district de Bala Baluk ont déposé à son bureau une lettre faisant état de la mort jeudi et vendredi de 108 civils. Trente-trois militants auraient également été tués, et onze policiers ont été retrouvés décapités.

"La zone est sous le contrôle de l'ennemi. Personne ne peut se rendre à Bala Baluk pour savoir quel est le nombre exact de victimes. Je ne peux pas, les organisations humanitaires ne peuvent pas, les responsables du gouvernement ne peuvent pas", déplore M. Daqeq.

A l'OTAN, le commandant John Thomas, porte-parole, affirme que les bombardements aériens étaient nécessaires pour soutenir les forces afghanes dans la province de Farah, mais que les autorités ne disposent d'"aucune information" étayant les allégations sur les victimes civiles. Il a déclaré que des efforts importants étaient déployés pour "déplacer les civils des zones de combat avant le début de ceux-ci".

Dans la province de Kunar, dans le nord-est, le gouverneur Shelzai Dedar a appris de villageois que 25 civils auraient été tués pendant des combats qui ont par ailleurs coûté la vie à deux militaires de l'OTAN et deux soldats afghans ces derniers jours. Le gouverneur Dedar rapporte aussi la mort de 20 militants, alors que le ministère de la Défense en signale 37. D'autres responsables gouvernementaux croient savoir que des civils ont péri dans une frappe aérienne à Wata Pur.

Ce à quoi le commandant Thomas répond que l'OTAN est "aussi certain qu'on peut l'être dans les circonstances actuelles de n'avoir tiré que sur des positions rebelles dans un secteur isolé, et que les seuls tués sont des insurgés". Il assure que les autorités sont "réellement intéressées" par toute information susceptible de confirmer les signalements de décès parmi les civils.

Le président Hamid Karzai déplore régulièrement la mort de civils, et d'après un décompte de l'ONU et de l'agence Associated Press, les forces américaines et de l'OTAN ont fait davantage de victimes civiles que les talibans depuis le début de l'année. Environ 600 civils ont été tués par les deux camps.

Le lieutenant-colonel Rob Pollack, sur la principale base américaine, à Bagram, affirme que les talibans se battent dans des zones habitées car les décès de civils alimentent le rejet des forces étrangères. Le dédommagement des familles des victimes pourrait aussi inciter à la dénonciation de morts civiles fictives, estime-t-il.

Mais Qari Yousef Ahmadi, qui se présente comme un porte-parole des talibans, assure que les milices fondamentalistes ne se battent jamais dans des maisons civiles et ne forcent pas les villagois à signaler des victimes.

Reste que plus de 3.100 personnes, des talibans pour la plupart, sont mortes dans les violences liées à l'insurrection en 2007, selon les calculs de l'AP basés sur les déclarations officielles occidentales et afghanes

A mon humble avis, mieux vaudrait tenter des développements économiques autres que ceux de l'armement. Mais ceci n'est pas l'objectif du lobby américain. Il faudrait très certainement trouver un lobby de compensation.... pour dévier de cet objectif qui ne rend pas la vie belle à vivire et encore moins à imaginer.

Pour tout complément d'information il est possible de suivre ce lien : http://www.afghana.org/html/article.php?sid=2417 ou celui-ci : http://www.afghana.org/html/article.php?sid=1515

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