lundi 24 octobre 2011

La CIA et l'armée enseignent la torture et la terreur auprès des populations civiles

Déjà, en 1948, George Kennan, l'un des principaux personnages des Affaires étrangères et l'un des pionniers des Forces spéciales américaines, déclarait: «Nous ne représentons que 6,3% de la population mondiale. Pourtant, nous disposons d'environ la moitié de la richesse mondiale. Nous devons essayer de maintenir cette proportion. Pour atteindre ce but, nous ne pouvons nous embarrasser d'excès de sentimentalisme ou de sensiblerie.»1


Dans de nombreux pays du tiers-monde, le gouvernement américain a donc mis en place des dictateurs. Ils devaient garantir l'afflux des matières premières bon marché vers les États-Unis. Pour se maintenir en place, ces dictateurs pouvaient compter sur l'aide militaire et les instructeurs de la CIA.

Il y a eu des massacres et des tortures. La direction de l'armée EU et la CIA encouragent d'ailleurs ces pratiques. En 1966, l'état-major général de l'armée a publié un recueil de directives dans lequel on conseille aux officiers au cas où la résistance menace: «Vous pouvez recourir à la terreur sélective contre la population civile.»2 De son côté, la CIA, en 1963, a publié un manuel de 128 pages intitulé Counter-Intelligence Interrogations. On y décrit les méthodes de tortures les plus efficaces. L'ouvrage faisait partie du matériel didactique adressé aux dizaines de milliers d'officiers du tiers-monde qui, entre-temps, avaient reçu leur formation dans les académies militaires des États-Unis. En 1983, la CIA a publié une version «améliorée» de ce manuel et l'a distribuée aux chefs des escadrons de la mort au Nicaragua.

Ceux qui disent que la torture n'appartient pas au vocabulaire du gouvernement et de l'état-major militaire américains font une fameuse entorse à la vérité et à l'histoire.

Légaliser la torture

L'impérialisme américain s'est complètement déchaîné. Il n'a aucun scrupule. Il veut attaquer militairement soixante pays. Il veut disposer à sa propre guise de la totalité du Moyen-Orient. Il veut remplacer les tribunaux civils par des tribunaux militaires et légaliser la torture.

Le vice-amiral Lowell Jacoby est le chef de la Defense Intelligence Agency (DIA), les services secrets militaires. Le 9 janvier 2003,il écrit que «la lutte contre le terrorisme porte en elle des défis difficiles et uniques» et que les services de renseignements sont obligés de recourir à des «solutions agressives».

1. George Kennan, Policy Planning Study 23, State Department Washington, 1948.

2. Alexander George, Western State Terrorism, Polity Press Oxford 1991, p. 134.

Cliquez ici pour retourner au NSC Édition Française, vol. 2, #7

http://www.republiquelibre.org/cousture/CIA.HTM

La CIA (Central Intelligence Agency) est une agence secrète américaine qui a été mêlée à plusieurs opérations clandestines et illégales à travers le monde. Avec les années, on a pu prouver qu'elle est responsable de plusieurs meurtres, coups d'état et assassinats politiques sur la scène internationale. Par exemple, on sait avec certitude que ce sont eux qui entraînèrent et équipèrent les troupes anticastristes qui devaient participer au débarquement de la baie des Cochons à Cuba. C'est également la CIA qui équipa et finança les révolutionnaires Contras au Nicaragua.

Les activités de la CIA changèrent le cours de l'histoire dans plusieurs pays. On est alors en droit de se demander si l'Agency a également été active au Québec. Plusieurs témoignages et preuves troublantes semblent prouver que ce fut effectivement le cas.

Jules "Ricco" Kimble

C'est en 1991, lors d'une entrevue pour un documentaire sur l'assassinat du pasteur américain Martin Luther King, que ce contractuel de la CIA passa aux aveux. De sa prison de l'Oklahoma, Kimble déclara avoir accompagné Clay Shaw à Montréal. Il affirma également avoir aidé l'assassin présumé de King, James Earl Ray, à quitter le continent via Montréal, en 1967.

Ce qui surprit le plus dans sa déclaration c'est que Kimble affirma avoir été un membre du Front de Libération du Québec. Il expliqua que la CIA était très active au Québec dans les années 1960. Selon son témoignage, il aurait infiltré le FLQ pour le compte de la CIA. Il affirma également qu'il avait commis deux meurtres "pour contrer la montée du nationalisme au Québec". Kimble expliqua que ces meurtres avaient été commis par une organisation qui servait de paravent à la CIA. Il ajouta même que la CIA avait des bureaux sur la rue Mont-Royal, à Montréal.

Devenu juge de la Cour d'appel à la Nouvelle-Orléans, l'ex-procureur Jim Garrison affirma qu'il fallait croire ces déclarations. "Chaque déclaration de Kimble est vraie, dit-il. Kimble ne ment pas. C'est un maillon d'une chaîne, mais un maillon précieux."

Également en 1991, un ancien ministre québécois qui désirait garder le couvert de l'anonymat corrobora la déclaration de Kimble en déclarant à des journalistes: "On m'a parlé de cette adresse sur Mont-Royal et du travail de la CIA."

La CIA à Montréal

Aujourd'hui, la plupart des observateurs de la scène politique québécoise s'accordent pour dire que la CIA et la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) furent impliquées dans les activités des groupes séparatistes au Québec dans les années 1960. Le journaliste François Lisée écrit: "sur le terrain, au Québec, on est quasi unanimes. Felquistes, péquistes, policiers québécois et canadiens tiennent pour acquis qu'un ou plusieurs réseaux de la CIA oeuvrent dans l'ombre".

En septembre 1973, le directeur des activités de contre-espionnage de la GRC, Leslie J. Bennett, déclara que Montréal était infiltré par un grand nombre d'agents de la CIA et que, lors de la Crise d'octobre, ceux-ci envahirent le terrain et travaillèrent dans l'intérêt de Washington. Peu après cette déclaration, Bennett dû s'exiler en Australie après qu'on l'eut accusé d'être un espion à la solde du KGB. Le gouvernement canadien reconnut finalement en 1993 que Bennett n'était pas un agent double.

Le mémo top secret

Le 24 septembre 1971, le journal Montreal Star publia un mémo top secret de la CIA daté du 16 octobre 1970 sur lequel ou pouvait lire: "Des sources recommandent qu'on prenne de toute urgence des mesures pour cesser temporairement les contacts avec les militants du FLQ parce que les mesures du gouvernement canadien pourraient avoir des conséquences indésirables." Il est évidemment question ici de la Loi des mesures de guerre de Trudeau. Il paraît également évident que ce mémo ne s'adresse pas aux agents ayant des contacts extérieurs avec le FLQ, mais plutôt à ceux qui l'avaient infiltré.

Ce mémo ultrasecret qui ne semble pas être contrefait d'aucune manière fut dénoncé avec véhémence par le gouvernement américain et par Pierre Trudeau. Le premier ministre canadien déclara qu'il n'y avait pas d'agents de la CIA au Canada sans que le gouvernement canadien n'en soit informé. Cette déclaration, contredite à plusieurs reprises par des sources américaines et canadiennes, nous pousse à nous demander ce que Trudeau avait donc à cacher? Le Département d'État américain affirma pour sa part que l'adresse de la CIA figurant sur l'en-tête du mémo n'était qu'un hôpital naval. Cette affirmation s'avéra également fausse.

L'alliance GRC / CIA

Un événement survenu à Montréal en 1972 démontre que la GRC collaborait étroitement avec la CIA dans sa guerre secrète contre Cuba. Le 4 avril de cette année-là, une bombe explosa au consulat de Cuba à Montréal. L'explosion mis en branle une opération bien orchestrée. Dès leur arrivée au consulat, qui bénéficiait pourtant de la protection diplomatique, les policiers arrêtèrent les membres du personnel (qui étaient pourtant les victimes de cet attentat) et les séquestrèrent dans un poste de police. En l'absence des Cubains, ils fouillèrent les lieux. Le 6 octobre 1975, Donald Dellums, un membre de la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur les activités de la CIA, révéla que l'attentat du consulat de Montréal était le fruit d'une opération GRC / CIA qui avait pour but d'obtenir des renseignements secrets des Cubains.

Vols d'armes attribués au FLQ Le 30 janvier 1964, un commando de l'Armée de libération du Québec (l'ancêtre du FLQ) réussit en plein jour et en plein centre-ville de Montréal un vol majeur au manège des Fusiliers Mont-Royal. Les prétendus terroristes mirent la main sur une grande quantité de fusils-mitrailleurs de toutes sortes, de mortiers, de grenades, de munitions et même de lance-roquettes antichars. Le 20 février 1964, en plein jour et pendant trois heures et demie, un commando de l'ALQ occupa le bâtiment militaire de Trois-Rivières. Une fois de plus, ils mettent la main sur une impressionnante collection d'armes et de munitions. La même année, on attribua aux révolutionnaires québécois les vols de milliers de caisses de dynamite sur les chantiers de construction de l'Expo et dans des camions d'Hydro-Québec.

Or, comme on le sait aujourd'hui, les felquistes n'étaient pas du tout l'organisation paramilitaire qu'on croyait à l'époque. Il s'agissait en fait d'un petit groupuscule d'individus assez mal organisé et très mal équipé qui posa tout au plus une dizaine de bombes et qui perpétra deux enlèvements politiques. Lors de leur démantèlement par la police dans les années 1970, les saisies d'armes furent minimes. Où étaient donc passées toutes les armes qui avaient été volées en 1964 et qui auraient suffi à équiper une petite armée?

Plusieurs témoignages portent à croire que ces vols ne furent pas l'œuvre du FLQ mais plutôt celle des agents de la CIA qui collaboraient avec la GRC et l'armée canadienne. Les armes passèrent probablement la frontière et servirent à la CIA et aux anticastristes dans leur guerre secrète contre Cuba. Le blâme fut attribué au FLQ et le gouvernement de Trudeau se servit également de ces vols pour faire basculer l'opinion publique québécoise en sa faveur et contre les activités du FLQ.

Qu'est-ce que l'Histoire retiendra?

Il semble aujourd'hui évident que cet épisode si notoire de l'histoire du Québec, la Crise d'octobre, ne fut pas du tout ce que les médias en firent à l'époque. Sous le couvert d'une légende (un FLQ paramilitaire révolutionnaire équipé et organisé qui n'a jamais existé), opéraient en réalité des agents fédéraux et américains qui se servirent de cette façade pour s'approprier quantité d'armes pour leurs opérations clandestines.

Le gouvernement canadien, en plus de se rendre complice cette guerre secrète, avait tout avantage à autoriser ces opérations au Québec. La croisade de Trudeau contre le nationalisme québécois est bien connue et n'a de secrets pour personne. Ces opérations permirent de manipuler l'opinion publique à la faveur du gouvernement en faisant craindre ces "dangereux felquistes" qui amenaient le pays au bord de l'insurrection armée, tout en combattant la montée du nationalisme québécois.

Si on croit à toutes ces allégations, on est en droit de se demander qui furent donc les véritables terroristes dans cette histoire?

Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités de la CIA au Québec, incluant des expérimentations illicites sur des cobayes humains.

Sources spécifiques:

LISÉE, Jean-François, DANS L'ŒIL DE L'AIGLE - WASHINGTON FACE AU QUÉBEC, Boréal, Montréal, 1990.

PHILIPPS, Maurice, DE DALLAS À MONTRÉAL - LA FILIÈRE MONTRÉALAISE DANS L'ASSASSINAT DE JFK, Éditions de L'Homme, Montréal, 1996.

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http://tf1.lci.fr/


D.H. - le 16/04/2007 - 17h39

328 pages en 16 mois : les documents de la DGSE (l'espionnage français) sur les projets d'Al-Qaïda sont prolifiques et détaillés. Parmi tous ces feuillets, 9 rapports complets émis entre septembre 2000 et août 2001 sur les seules menaces à l'encontre des Etats-Unis, dont un sur un projet de détournement d'avion. Celui-ci date du 5 janvier 2001, soit huit mois avant les attentats du 11-Septembre. Le Monde de mardi publie la première page de cette "note de synthèse" classée ‘Confidentiel Défense', affirmant qu'elle avait été transmise au chef de la CIA à Paris, Bill Murray, quelques jours après sa rédaction. Et selon le chef de cabinet de la DGSE de l'époque, il est impensable que cette note n'ait pas été transmise à la CIA outre-Atlantique : "ce serait une faute de ne pas l'avoir fait".

Or, sur ce fac-similé, on peut lire : "des membres de l'organisation d'Oussama ben Laden en coopération avec des représentants du mouvement taleb et de groupes armées tchétchènes préparent depuis le début de l'année 2000 un projet de détournement d'avion". La note cite même les noms de sept compagnies d'aviation susceptibles d'être la cible de ce détournement, dont les deux compagnies américaines visées par les terroristes du 11-Septembre (American Airlines et United Airlines) qui ont fait près de 3000 morts. La DGSE possédait même suffisamment de données pour pouvoir établir un organigramme précis d'Al-Qaïda, que Le Monde publie également.

La DGSE détaillait même le dispositif prévu

Pour avoir subi des attentats très 'tôt', la France, on le sait, était en avance par rapport à d'autres pays dont les Etats-Unis, sur sa connaissance du milieu du terrorisme. Elle disposait même d'une "cellule Oussama ben Laden" depuis au moins 1995, selon le directeur de la DGSE, Pierre Brochant.

Détaillant le but poursuivi par les terroristes, la note explique ainsi que le projet initial devait être réalisé en 2000, pour finalement être reporté. Elle parle d'un projet de détournement d'un avion américain entre l'Allemagne et les Etats-Unis au départ de Francfort où se trouverait une cellule d'Al-Qaïda. L'appareil aurait alors, selon cette note, été détourné vers Kandahar (sud de l'Afghanistan). Le chef des pilotes des attentats-suicides du 11 septembre 2001 Mohamed Atta a formé deux ans auparavant une cellule Al-Qaïda à Hambourg, toujours en Allemagne.

http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article626

Terrorisme : une base secrète DGSE-CIA à Paris Arnaud de La Grange, le Figaro, lundi 4 juillet 2005 par Spyworld

CIA et DGSE collaborent depuis 2002

Il fait moins froid à l’ombre que dans la lumière. C’est ce que suggèrent les dernières révélations du Washington Post au sujet d’une inédite coopération entre services secrets français et américains. Alors que, entre Paris et Washington, les relations politiques étaient glaciales, que les diplomates se tiraient à vue dans les couloirs de l’ONU à propos de la guerre en Irak, les espions travaillaient au coude à coude pour traquer les sicaires d’al-Qaida. La CIA aurait même monté un centre ultrasecret au coeur même de cette « Vieille Europe » tant décriée : à Paris, en parfaite intelligence avec les hommes de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

A l’appui de ces affirmations, le quotidien américain raconte une opération montée par cette « Alliance base » en 2003, soit l’année suivant sa création. En juin 2003, donc, un ressortissant allemand répondant au nom de Christian Ganczarski embarque en Arabie saoudite sur un vol Air France à destination de Paris. L’homme est un converti à l’islam. Pour cause de visa de pèlerinage expiré, les autorités saoudiennes lui ont offert, à lui et sa famille, un billet retour vers l’Allemagne, via la France. Paris sera sa dernière escale. L’attend à la sortie de l’avion un comité d’accueil français flanqué d’un responsable de la CIA. Selon le Post, Ganczarski est conduit dans une cellule où il séjourne toujours pour suspicion d’association avec une entreprise terroriste. Selon des responsables européens et américains, il serait l’une des plus importantes figures encore en vie d’al-Qaida en Europe.

A la source de cette opération, la cellule antiterroriste « Alliance base » aurait été créée dans le tragique sillage des attentats du 11 septembre 2001. Elle serait largement financée par la CIA. A Paris, un acteur du monde du renseignement confirme son existence, sur laquelle ni la CIA ni les autorités françaises n’ont voulu réagir hier. « La structure est uniquement focalisée sur la lutte contre al-Qaida, affirme-t-il, c’est pour cela que le nom de code de « Alliance base » a été choisi, en référence à l’organisation de Ben Laden dont le nom signifie la base. » Selon la même source, il s’agit d’une initiative française, d’où l’implantation à Paris. Cette « base » antiterroriste est coordonnée par un général français, ancien chef de poste de la DGSE à Washington. Quatre autres pays collaboreraient au dispositif : la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et l’Australie. Une mise en commun qui ne tombe pas sous le sens : les agents américains ont traditionnellement l’obsession du contrôle total sur les opérations, les Britanniques sont jaloux de leur relation privilégiée avec la CIA, et les Allemands réticents aux coups tordus. Personne n’est d’ailleurs prêt à suivre la CIA sur la voie de méthodes de « cow-boys », avec arrestations et transferts internationaux extra-judiciaires. On se souvient de la polémique sur l’enlèvement d’un imam radical égyptien par des agents américains dans les rues de Milan en 2003.

« Alliance base » n’est pas une structure formalisée, avec organigramme et locaux, poursuit ce spécialiste, mais un centre d’échanges plus poussés que d’ordinaire. Des agents dédiés des six pays peuvent se réunir quotidiennement à Paris, sans avoir besoin de prendre l’avion. Par contre, il s’agit plus d’échanges bilatéraux ad hoc que d’un vrai partage multilatéral. »

« Il ne faut pas imaginer un schéma classique, avec un chef, une mission, des moyens, confirme un ancien responsable de la DGSE, cela ne correspond ni aux méthodes américaines ni aux françaises. Je ne crois guère non plus à des opérations de recherche communes. Il faut plutôt voir des canaux permettant de mettre dans le pot commun des informations. » Il rappelle que ce type de coopération en matière de renseignement fonctionne depuis longtemps à merveille avec les Britanniques, contrairement aux affaires de police ou de justice. « Avec les Américains, cela a en effet bien changé depuis 2001. Avant, c’était franchement pénible... » Washington se serait résolu à profiter de l’expérience française des réseaux islamistes.

Le déploiement de commandos français en Afghanistan aux côtés des forces spéciales américaines aurait été un catalyseur de cette coopération, accélérée sur ordre de Jacques Chirac après 2001. Une fois n’est pas coutume, le Post cite des officiels américains rendant hommage au travail des Français. En spécifiant que, pour ne pas froisser Paris, la CIA aurait accepté que la langue de travail d’« Alliance base » soit le français...

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A lire en complément les tortures relevées
http://www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml?lang=1&obid=23639#t

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