mercredi 19 octobre 2011

Armée canadienne bien armée

http://www.matin.qc.ca/ Presse canadienne


Le 15 novembre 2006 - 19:58

Le gouvernement canadien aimerait fournir de nouvelles pièces d'artillerie aux troupes qui sont déployées dans le sud de l'Afghanistan, selon ce qu'a appris la Presse Canadienne.

L'armée canadienne serait très impressionnée par la performance de ses six nouveaux canons britanniques M-777, qui ont été achetés directement de l'armée américaine l'hiver dernier.

Le ministère canadien de la Défense négocierait maintenant avec la firme BAE Systems l'acquisition à court terme de six autres de ces pièces d'artillerie de 155 millimètres, et possiblement l'achat de 15 autres à long terme.

Un porte-parole de BAE Systems a uniquement accepté de confirmer que des négociations avaient lieu.

"Je peux confirmer que nous négocions des ventes potentielles de M-777, a dit John Neilson. Nous avons bon espoir. Mais puisque nous négocions encore, il ne serait pas sage de mentionner des quantités ou des échéanciers."

L'achat au coût de quelque 42 millions $ des six M-777 en service avait été approuvé en catastrophe par le précédent gouvernement libéral, avant le déploiement des soldats canadiens à Kandahar. L'armée avait alors informé Ottawa que les pièces d'artillerie à sa disposition n'étaient pas adéquates pour ce genre de mission et qu'elles étaient si imprécises qu'elle risquaient même de faire des victimes civiles.

En comparaison, les M-777 peuvent projeter un obus conventionnel à une distance de 20 kilomètres. Elles peuvent aussi accommoder un obus sophistiqué baptisé Excalibur qui, grâce à son système intégré de guidage par GPS, peut tomber à l'intérieur d'un cercle de 10 mètres à une distance de 40 kilomètres.

http://www.matin.qc.ca/ La police de Kandahar exhorte le Canada à prolonger sa mission



Le 22 juillet 2007 - 13:30
Presse Canadienne


Le Canada ferait une erreur funeste en quittant "précipitamment" l'Afghanistan comme il prévoit le faire en 2009, a estimé dimanche le nouveau chef de la police provinciale de Kandahar, Sayed Aka Sakib.

Dans une entrevue accordée à la Presse Canadienne dans son quartier général de Kandahar, M. Sakib a exhorté les pays de l'Otan, dont le Canada, à maintenir leur présence en sol afghan aussi longtemps qu'il le faudra pour endiguer la menace terroriste et stabiliser la région. Autrement, affirme le commandant en poste depuis moins d'un mois, l'Afghanistan restera un terreau fertile pour les groupes terroristes et réactionnaires.

L'enlèvement récent de 23 ressortissants sud-coréens lors d'une action commando revendiquée par les talibans au centre de l'Afghanistan et l'assassinat présumé il y a quelques jours de deux Allemands et de leur cinq accompagnateurs afghans renforcent la conviction des autorités locales à l'effet que les talibans s'engagent dans un guerre d'usure qui risque d'être aussi longue que violente.

En conséquence, même si certains de ses soldats tombent au combat dans la lutte contre le terrorisme, le Canada doit résister aux pressions internes en faveur du retrait de ses troupes, argue M. Sakib.

"Ce qui se passe ici, ce n'est pas seulement un problème afghan. C'est un problème international. Ce qui arrive ici risque d'arriver ailleurs, le terrorisme peut aussi se transporter au Canada, comme c'est arrivé aux Etats-Unis, si le travail ici n'est pas fait", a déclaré M. Sakib, par le biais d'un interprète.

Trente ans de guerres, de guérillas et de tyrannie ont laissé l'Afghanistan exsangue. Il faudra, aux yeux du chef Sayed Aka Sakib, au bas mot "15 à 20 ans" avant que le pays puisse espérer reprendre en main sa destinée. D'ici là, il lui faut rebâtir ses réseaux d'éducation et de santé, ses infrastructures sociales, son économie et former une armée compétente et bien équipée.

Mais ces efforts seront vains si la communauté internationale, qui s'est engagée à soutenir la reconstruction de l'Afghanistan, plie bagages prématurément. En prévoyant redéployer ses troupes en février 2009, le Canada envoie le mauvais message, selon lui.

"C'est une erreur", insiste-t-il.

Parmi la foule de passants bigarrés et de commerçants occupés de la ville Kandahar, les avis sont toutefois partagés sur la pertinence de la présence canadienne dans le pays.

Abdul Wasay ne regrettera certainement pas le départ des Canadiens. "Ils ont fait de graves erreurs dernièrement. Des innocents, des civils ont été tués par leur faute, prétend l'homme de 38 ans. Ils ne devraient pas rester ici".

Ina Yatullah est au contraire convaincu de l'importance de la participation canadienne au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS). Il n'y exprime qu'un bémol. "L'entraînement prodigué par les forces canadiennes à l'armée afghane est une bonne chose. Mais les Canadiens doivent respecter nos coutumes, Entre eux et nous, il y a de grandes différences. S'ils respectent nos différences, ils n'auront pas de problème ici", a-t-il dit.

Les Canadiens sont très satisfaits de l'administration Harper, selon Michael Fortier


Le 22 juillet 2007 - 10:41
Presse Canadienne

Les Canadiens sont très satisfaits de la gestion du gouvernement Harper, et vont appuyer en masse les conservateurs lors des prochaines élections générales.

C'est ce qu'a déclaré à NTR le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, en commentant le récent sondage Strategic Councel' qui place les conservateurs ex-aequo avec les libéraux au niveau national et 3e au Québec, derrière les bloquistes et les libéraux.

M. Fortier n'est pas préoccupé par ces enquêtes d'opinion qui, selon lui, varient grandement d'un sondage à l'autre. Coprésident des campagnes nationales du Parti conservateur en 2004 et 2006, Michael Fortier estime que c'est sur le terrain que se gagnent les élections. Il souligne que les commentaires qu'il reçoit régulièrement des électeurs confirment que les Canadiens, particulièrement les Québécois, sont satisfaits de la performance du gouvernement, parce que celui-ci livre la marchandise.

La députation conservatrice a été très présente sur la scène publique ces derniers jours, en dépit de la période estivale de vacances. Au Québec, députés et ministres ont fait plusieurs annonces, notamment celles de la réouverture du Collège militaire de St-Jean et l'ajout de soldats à la base de Bagotville.

Michael Fortier se dit confiant que la population réalise à quel point la gestion du gouvernement est entre bonnes mains.

Le Canada assume la formation des soldats afghans de la province de Kandahar



Le 15 mai 2007 - 20:32
Presse Canadienne

Le Canada a pris le relais du programme de formation des soldats afghans des provinces de Kandahar et d'Uruzgan.

Au cours d'une cérémonie réunissant des militaires canadiens, américains et afghans, mardi, les États-Unis ont officiellement transféré aux Canadiens la responsabilité du programme de mentorat, considéré comme un élément-clé du retrait futur de la coalition d'Afghanistan.

Le lieutenant-colonel Wayne Eyre, commandant de l'équipe de mentorat et de liaison, a fait l'éloge des soldats de l'armée afghane.

"C'est la prochaine étape de l'engagement du Canada en Afghanistan, a-t-il dit après la cérémonie. Nous assumons davantage de responsabilités de mentorat auprès de l'Armée nationale afghane (ANA) pour l'amener à un stade où elle pourra assurer elle-même la sécurité de l'Afghanistan."

Les soldats de l'ANA sont qualifiés pour le combat, a assuré le lieutenant-colonel Eyre. Il reste maintenant à enseigner à l'armée les innombrables aspects de la planification et de l'organisation nécessaires au soutien des opérations des troupes, a-t-il dit.

Les forces de la coalition ne pourront pas se retirer d'Afghanistan tant que cette étape n'aura pas été franchie, a-t-il ajouté. "Si nous voulons sortir d'ici un jour, nous devons développer les forces de sécurité afghanes pour qu'elles puissent s'occuper de leur propre sécurité."

Un officier afghan, le capitaine Amrruind, a déclaré pour sa part que les militaires afghans sont impatients de diriger eux-mêmes les opérations.

Il a souligné que la plupart de ses soldats ont eu à se familiariser avec les règles qui caractérisent les armées modernes.

L'ANA a eu des problèmes, par le passé, avec des soldats qui s'absentaient sans permission, mais la situation s'améliore, a indiqué le lieutenant-colonel Eyre.

Les soldats et commandants canadiens apportent aussi à l'ANA une autre perspective sur les droits de la personne. Les allégations faisant état de détenus victimes de mauvais traitements de la part des services secrets afghans ont fait les manchettes au Canada pendant des semaines.

Le major Peter Sullivan, qui est commandant adjoint de l'équipe de mentorat et de liaison, a souligné que les soldats canadiens défendaient la notion de respect des droits de la personne longtemps avant que la controverse sur le sort des détenus éclate, il y a quelques semaines.

Selon lui, les militaires membres de l'équipe sont constamment à l'affût de tout ce qui est susceptible d'enfreindre les règles canadiennes d'engagement, les lois sur les conflits armés et les conventions de Genève.







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