lundi 13 février 2012

Les croisés motivent AQMI

Jusqu’alors considérés « liés » à al-Qaïda, les insurgés islamistes shebab somaliens opèreront désormais sous le label de l’organisation terroriste. L’annonce a été fait hier par le chef d’al-Qaïda, l’Egyptien Ayman Al Zawahiri qui avait succédé à Oussama Ben Laden en mai dernier. « Je vais annoncer une bonne nouvelle à notre nation islamique qui va embêter les Croisés (Occidentaux, ndlr), déclare-t-il ur des sites islamistes. C’est que le mouvement shebab en Somalie a rejoint al-Qaïda »
source bordeaux7 le vendredi 10 février 2012.

- Mali: "exécutions sommaires" de militaires dans le Nord, selon Paris et Bamako
L'offensive de rebelles touareg dans le nord du Mali depuis la mi-janvier a été marquée par des "exécutions sommaires" de dizaines de militaires, mais aussi de civils, à Aguelhok (nord-est), a annoncé lundi un ministre français, ce qu'a confirmé l'armée malienne à Bamako.
"Il y a eu effectivement des violences absolument atroces et inadmissibles à Aguelhok, il y a eu effectivement des exécutions sommaires, des soldats, des personnes - on parle d'une centaine - qui ont été capturées et ont été froidement exécutées", a déclaré le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt.
M. de Raincourt, qui s'est rendu au Mali le 9 février, n'a pas précisé qui étaient les responsables de ces tueries mais a souligné que "certains prétendent que la méthode utilisée pour l'exécution s'apparente à celle utilisée par Al-Qaïda".
Selon une source française proche du dossier, "au total, il y a eu 82 morts exactement, pas de civils". Les exactions ont été perpétrées le 24 janvier et le gouvernement français en a été informé la semaine dernière.
Le chef de la Direction de l'information et des relations publiques (Dirpa) du Mali, le colonel Idrissa Traoré, a confirmé "ces exécutions sommaires" le 24 janvier à Aguelhok, indiquant qu'elles ont également visé des civils.
"Il y a eu effectivement des exécutions sommaires ce jour, des personnes ont été égorgées, d'autres ont tout simplement reçu une balle dans la tête", et il y a eu des "civils" parmi les victimes de ces exécutions qui ne peuvent avoir été commises que par "ces gens" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-il dit.
Il a affirmé ne pas pouvoir donner "le nombre exact" de tués, parlant "d'au moins une soixantaine de personnes qui ont été exécutées". Un officier qui a enterré des victimes de ces exécutions, contacté par l'AFP, a affirmé avoir compté "97 soldats tués".
Le 26 janvier, le ministère malien de la Défense avait annoncé que des membres d'Aqmi et des rebelles touareg avaient attaqué ensemble Aguelhok, évoquant des "jihadistes d'Aqmi", "des éléments du MNLA" (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion) "et d'autres assaillants".
Connexion entre Aqmi et MNLA
C'était la première fois qu'il était fait état d'une connexion entre Aqmi et le MNLA, mouvement politico-militaire né fin 2011 de la fusion de groupes rebelles touareg. Dans le même temps, Paris avait affirmé n'avoir "aucune indication" sur des liens entre Aqmi et la rébellion touareg dans les combats.
Aguelhok, à 150 km au nord-est de Kidal, a été le théâtre de violents combats qui "ont forcé environ 4.000 personnes à fuir et à s'installer dans les villages environnants, la plupart dans des conditions très précaires", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Une mission du CICR et de la Croix-Rouge malienne était sur place il y a moins d'une semaine, pour évaluer la situation. Le CICR a distribué des vivres aux déplacés. "On continue d'être dans le nord du Mali pour répondre aux besoins de la population", a déclaré à l'AFP un porte-parole du CICR.
Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques de rebelles touareg contre plusieurs localités et objectifs de l'armée dans sa partie Nord. Les assauts sont menés par des hommes du MNLA et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu au service du dirigeant Mouammar Kadhafi, aujourd'hui déchu.
Les affrontements ont poussé des dizaines de milliers d'habitants à fuir ces zones: il y a des déplacés internes au Mali (au moins 30.000 recensés par le CICR, sans compter 20.000 autres évoqués par des sources locales) et au moins 20.000 réfugiés dans les pays voisins.
Lundi, le président malien Amadou Toumani Touré a fait une brève visite à Ouagadougou pour participer à une rencontre régionale. En marge des travaux, il s'est entretenu avec son homologue burkinabè Blaise Compaoré, dont le pays abrite quelque 10.000 réfugiés maliens.
Parmi ces réfugiés, d'après le gouvernement burkinabè, figurent "72 militaires et paramilitaires", dont un commandant de gendarmerie ayant récemment affirmé à la presse locale que les rebelles réclamaient "l'indépendance du Nord-Mali".
Un officiel malien a souhaité que Ouagadougou puisse le "faire taire" ou le remettre à Bamako pour qu'ils soient jugés.
yahoonews le 13 janvier 2012


Il est clair que le régime [du président syrien Bachar al-Assad] veut, coûte que coûte, tuer, assassiner, blesser ses propres citoyen. » Le Premier ministre britannique, David Cameron, hier devant la presse.
Bordeaux7 le vendredi 10 février 2012

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